La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Point de Vue
Acte IX : Incidents (seconde partie)
Scène 1 : Mots Croisés.
« Hum… "Solution chimique" en sept lettres… qui commence par ME et se finit par un E…, lus-je à voix basse. Facile, ça..! »
Je mâchonnai le bout de mon crayon à papier puis commençai à inscrire la réponse sur ma feuille de mots croisés. Une boule de poils bleu sombre bondit sur mes genoux et s’y installa tranquillement en miaulant. En soupirant, je soulevai le chat de Thephys par la peau du cou et le reposai doucement à terre. Caelial miaula avec mécontentement puis d’un bond gracieux, il reprit sa place sur mes genoux. Plus brusquement que la première fois, je le reposai à nouveau par terre. Plus rapidement que la première fois, il s’installa à nouveau sur mes genoux. A bout de nerfs, je me baissai vers l’animal et élevai devant son visage de sphinx bleu, un index qu’il suivit majestueusement de son regard doré. « JE suis le maître, alors n’essaye pas de jouer au plus malin avec moi ! » dis-je au chat en le regardant droit dans les yeux. Il remua ses moustaches et miaula, l’air de dire que je n’étais pas son maître, juste le copain de son maître, et qu’il avait donc le droit de prendre mes genoux pour un coussin tous conforts s’il le voulait.
« Tu veux me faire tourner en bourrique, c’est ça ?! jappai-je.
- Miaou !
- Fais attention, Caelial, lui conseillai-je. Quand ton maître aura le dos tourné, je risque bien de te transformer en cordes pour violon ! [1]
- Miaou, miaou.
- Tu… Tu m’énerves !!
- Miaou… »
Je posai la tête entre les mains en gémissant :
« Oh, par l’Univers… je suis en train de parler à un chat. A un $%#£ de CHAT… Un chat qui me répond en plus !
- Miaou.
- Argh, soupirai-je avec lassitude. J’ai besoin de vacances…
- Miaou…, fit gentiment le chat en s’installant sur mes genoux pour la sieste, et en me griffant allègrement les cuisses ce faisant.
- AIE !!
- Mrawww…, ronronna t-il en s’endormant.
- Thephys ! THEPHYS !! hurlai-je. Reprends vite ton chat, ou je ne réponds plus de rien ! »
Thephys arriva au petit trot, ses grands yeux bleus me regardant d’un air interrogateur.
« Tu n’aimes pas mon chat ? me demanda t-il en prenant son air irrésistible de victime.
- Non, j’ADORE ton chat, répondis-je avec un rictus meurtrier sur les lèvres. Et avec de la sauce piquante, je l’aimerais encore plus…
- Oh, tu es méchant, Laekh ! me réprimanda Thephys en prenant son chat dans ses bras d’un air protecteur.
- Oui, je suis TRES méchant, ricanai-je avec sarcasme.
- Viens, Caelial, dit Thephys à l’adresse de son satané animal en le caressant doucement. Ne restons pas plus longtemps avec le méchant Lae… »
Un bruit de céramique brisée laissa sa phrase inachevée. Thephys se tourna vers moi, les yeux agrandis par la surprise et la stupéfaction. Tout aussi choqué que lui, je desserrai la mâchoire et tournai mon regard vers le mur devant lequel se tenait Thephys, Caelial dans ses bras : il y avait une grande marque sur le mur, à moins d’un mètre de la tête de Thephys. La marque avait été causée par un vase de fleurs envoyé violemment contre le mur. De l’eau et des pétales de fleurs continuaient encore à couler lentement, formant une rivière miniature le long du mur, allant mourir au pied de la charpente. Je compris alors que c’était moi qui avais balancé le vase contre le mur, dans un accès de rage. Etrangement, j’étais encore plus surpris et choqué que Thephys par ce que je venais de faire.
« T-Thephys… je… » murmurai-je, la gorge serrée. En silence, il commença à partir, serrant Caelial contre lui d’une manière protectrice. Je m’élançai à la suite de Thephys, passant hâtivement mes bras autour de ses épaules.
« Je suis désolé, Thephys… »
Il ne répondit pas, ne se retourna pas vers moi.
« Pardonne-moi, je t’en prie… » suppliai-je à voix basse en posant mon front contre l’arrière de sa tête.
En le serrant davantage, je sentis que Thephys était en train de trembler.
« Je suis désolé, répétai-je piteusement, ne sachant que dire de plus. Je ne voulais pas… Pardon, pardon… »
Il ne me répondit pas, je commençai à paniquer.
« Thephys, dis quelque chose…
- P-pourquoi tu… tu as fait ça ? articula t-il en tremblant toujours.
- … Je ne sais pas. J’étais énervé… Je sais que ce n’est pas une excuse valable, mais c’est tout ce que j’ai à t’offrir. J’étais énervé, c’est tout… mais pas contre toi ! Pas contre toi… jamais.
- A cause de Caelial ? demanda t-il d’une voix plus assurée.
- Non, même pas…, dis-je en secouant doucement ma tête posée contre la nuque de Thephys. Je dois avouer que je suis parfois jaloux de l’attention que tu lui portes. Mais cette fois, c’est contre moi-même que j’étais en colère…
- Contre toi-même ? s’étonna t-il. Pour quelle raison ?
- J-je ne sais pas… »
Thephys ne décela pas le mensonge caché dans ma dernière réponse. La vérité était que je savais pour quelle raison j’étais énervé contre moi-même : j’en voulais à ma lâcheté, mon hypocrisie, mon manque d’initiative, et tout ce qui m’avait fait appuyer sur la détente ce soir-là au lieu d’oser désobéir à des ordres qui me répugnaient. C’était à cause du soir où j’avais tué cette petite fille aux grands yeux noirs, qui me regardait en me disant que sa plus grande peur était moi… Mais bien sûr, j’étais bien trop lâche pour pouvoir l’avouer à Thephys. J’avais bien trop peur de le voir me quitter parce qu’il aurait compris à quel point j’étais lâche et fondamentalement mauvais.
« Pardonne-moi, Thephys… »
Un grand moment de silence suivit, que je vécus avec angoisse. Puis finalement, Thephys posa une main sur mon bras.
« D’accord, fit-il d’une voix douce. Mais ne recommence pas.
- Je te le jure ! promis-je avec soulagement, en l’embrassant dans le cou.
- Ne recommence pas, répéta t-il d’une voix très sérieuse, parce que ce genre de vase coûte très cher et je ne veux pas avoir à en racheter à chaque fois que tu t’énerves ! »
Je ris nerveusement à sa plaisanterie, et le chat se mit à miauler gaiement, comme s’il avait compris que la crise était passée. Thephys déposa un baiser sur ma main et commença à partir en disant qu’il avait une mission à préparer pour le jour d’après. Je ne le laissai sortir de la pièce qu’après lui avoir répété une dernière fois que j’étais désolé. « C’est déjà oublié ! » répondit-il avec un sourire avant de s’en aller. L’instant d’après, il revenait sur ses pas. Il me montra du doigt les restes du vase en miettes au sol.
« C’est à toi de ramasser, Laekh ! me dit-il avec un petit sourire en coin sardonique.
- Bien sûr. »
J’allai donc à la cuisine chercher un balai et un chiffon pour réparer mes bêtises.
Quelques heures plus tard, je retrouvai la feuille de mots croisés que j’étais en train de faire peu avant l’incident du vase. Je fus un peu déstabilisé en voyant quelle était la dernière réponse que j’avais inscrite sur la feuille.
MEURTRE.
"Solution chimique" en sept lettres, qui commence par ME et se finit par un E. MEURTRE.
Solution… en sept lettres. MEURTRE.
Solution : MEURTRE.
En tremblant malgré moi, je pris une gomme et effaçai convulsivement ce mot inscrit en lettres capitales.
Lucia m’avait dit que ce qu’on avait le plus à craindre, c’était nous-mêmes. Elle avait sûrement raison, me dis-je ce jour-là tandis que je gommais les sept lettres accusatrices.
Puis j’écrivis la véritable réponse à la place, la réponse que j’avais voulu inscrire dès le début : MELANGE. Hélas, j’avais eu beau gommer, on pouvait toujours lire par transparence l’ancien mot qui avait été marqué sur la feuille de papier. Comme l’avait dit Thephys, l’ancien n’est pas effacé par le nouveau, il n’est que perpétué par lui.
Scène 2 : Retour d’une ancienne connaissance.
Lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit, je pensai que c’était Thephys qui avait oublié ses clés. Je m’apprêtais donc à le sermonner sur le fait que non seulement il rentrait bien tard, mais qu’en plus il oubliait ses clés, lorsque je me retrouvai nez à nez avec… Alisyen. Je ne pourrais dire que ça m’ennuyait de la revoir plus d’une année après notre rupture, mais ça ne m’enchantait pas non plus. Cela me surprit, tout au plus.
« Bonsoir Laekh, me dit-elle de sa voix de velours, avec un sourire vénéneux sur ses lèvres outrageusement maquillées.
- Alisyen ?? appelai-je, comme si son prénom pouvait m’aider à savoir si elle était bien réelle ou un effet de mon imagination.
- Tu as l’air bien surpris de me voir, annonça t-elle. Je t’avais pourtant dit que je ne te laisserais pas me quitter aussi facilement… »
Je me rappelai les quelques fois durant l’année scolaire précédente, lors des soirées privées auxquelles j’avais été invité et durant lesquelles elle avait tourné autour de moi comme un vautour autour d’un condamné.
Alisyen ayant été renvoyée pour indiscipline durant quelques semaines l’année d’avant, elle n’avait pu passer l’examen des Gardiens qu’en même temps que moi, alors qu’elle aurait dû le passer un an avant moi, puisqu’elle était âgée d’un an de plus que moi. Je ne savais même pas si elle avait réussi son examen ou non, car depuis notre rupture, je l’avais toujours soit ignorée soit évitée à tout prix, de peur d’avoir à nouveau des problèmes si je revenais vers elle. Cette fille n’apportait que des problèmes, je le savais. Mais le plus grand de tous les problèmes était peut-être bien que les problèmes qu’elle apportait étaient attirants. D’une façon perverse, tordue, démoniaque, les problèmes venant d’Alisyen étaient tout aussi séduisants qu’elle.
« Comment savais-tu que j’habitais ici ? lui demandai-je sur un ton glacial.
- Tout finit par se savoir, fit-elle, philosophe. C’est vrai ce qu’on raconte ?
- Que raconte t-on ?
- On m’a dit que tu sortais avec le Gardien de la Lumière et que du coup tu logeais chez lui. C’est vrai, à ce que je vois…
- Je ne savais pas que ma vie privée faisait la une des journaux ! ironisai-je.
- Moi aussi j’ai été élue Gardienne, tu sais ? me murmura t-elle en approchant dangereusement son visage du mien. Gardienne du Desir… Et si on essayait de voir si je suis digne de ma Force, qu’en dis-tu, Laekh..? »
Vous savez très bien ce qui arriva ensuite : elle m’embrassa et je la laissai faire. Parce qu’elle avait peut-être bien des défauts, mais elle embrassait divinement… et bien mieux encore. Heh, après tout, je ne fais qu’être réaliste.
Alisyen mit ses bras autour de mon cou, me pressant contre elle d’une manière possessive, ses doigts jouant avec mes cheveux, ses lèvres avec les miennes. Je fermai les yeux et commençai à lui rendre son baiser. Et bien sûr, ce fut à ce moment-là que ma conscience rabat-joie se rappela à mon bon souvenir…
[2] « Tu es nouveau ?
- Oui.
- Comment t'appelles-tu ?
- Laekh Traumen.
- Moi je suis Thephys. Thephys Naëhien. »
« Prends soin de Thephys pour moi... Promets-le moi... »
« Bon anniversaire alors, Laekh !
- Ce jour n’a rien de bon. »
« Je suis l’Ombre… et tu es la Lumière… »
« Je t’aime, Laekh. »
« Thephys… Pourrais-tu entrer une minute, s’il te plait ? Nous avons à discuter. »
« Je suis très heureux que tu restes avec moi. Même s’il y a quelques contrecoups à ça et même si mes tympans en souffrent, je suis très heureux… »
« Je t’aime, Laekh. »
« Tu resteras toujours avec moi ?
- Tant que tu voudras bien de moi… »
« Qu’y a t-il, Laekh ? »
« D’accord. Mais ne recommence pas.
- Je te le jure ! »
« Je t’aime, Laekh. »
« Tu resteras toujours avec moi ? »
« Je te le jure ! »
Je repoussai brusquement Alisyen et me dégageai de son étreinte fougueuse qui demandait de moi plus qu’un baiser.
« Ça suffit ! Je ne peux pas faire ça…
- Quoi ? fit-elle avec surprise.
- Tu m’as très bien entendu. Je ne peux pas faire ça. Je ne VEUX pas le faire ! »
Piquée dans sa fierté blessée, Alisyen dit quelque chose d’insultant envers Thephys que je ne me rappelle plus très bien. La gifle partit avant même que je ne me rende compte de mon geste. Alisyen frotta sa joue, les yeux agrandis par le choc. Je suppose qu’elle ne m’aurait jamais cru capable de frapper une femme ; en fait, moi-même ne m’en serais pas cru capable. Heh, saviez-vous que j’étais un gentleman-né ? … Non ? Oh, vous me brisez le cœur !
Alisyen partit en courant, en cachant ses larmes. J’essayai de la rattraper afin de lui expliquer que je n’avais pas voulu la blesser mais elle courait bien plus vite que je n’aurais cru possible. Et comme de toute manière, j’étais plus soulagé que désolé de la voir partir, je retournai à l’intérieur de la maison, refermai la porte et me rassis pour attendre Thephys qui n’était toujours pas rentré malgré l’heure de plus en plus tardive.
Scène 3 : Souvenirs contre Réalité.
Après des heures de recherches à travers tout le petit bois qui entourait la demeure de Thephys, je le retrouvai assis au pied d’un arbre. Etant donné l’heure, je crus avoir le droit de m’énerver un peu contre lui. Après tout, il m’avait causé bien des inquiétudes !
« Thephys, qu’est-ce que tu fais, pourquoi n’es-tu pas encore rentré ! »
Il ne répondit pas, mais lorsque je compris qu’il était recroquevillé sur lui-même et en train de pleurer violemment, je me mis à paniquer. « Pourquoi est-ce que tu pleures ?! » demandai-je en m’approchant de lui. Il éleva un bras, me faisant signe de m’arrêter, j’obéis. Il tourna enfin le visage vers moi, la pâle lueur de la Lune se posa sur ses joues mouillées. A travers les larmes qui scintillaient dans ses yeux, je pus lire la plus grande tristesse, la plus grande colère, la haine la plus profonde. Et elles étaient dirigées contre moi.
Je frissonnai. Me haïssait-il vraiment ?
« Tu as fini de t’amuser avec cette fille alors tu viens me chercher !? »
Sa voix était dure, froide et tranchante comme la lame d’un rasoir, le ton qu’il avait utilisé me glaça sur place. Il m’avait vu avec Alisyen, telle était la raison de sa colère. Je ne pus déterminer si sa colère était justifiée ou non.
« Tu as vu… Tu… Tu n’es pas resté après ? demandai-je.
- Bien sûr que non ! s’écria t-il. Tu pensais que j’allais me présenter devant vous et participer à vos jeux !? »
La vitesse avec laquelle j’agis ne laissa pas le temps à Thephys de s’échapper, je l’avais déjà enfermé dans le cercle de mes bras. Il se débattit en me criant de le lâcher, il essaya de se dégager de mon emprise ; mais malgré toute la rage qu’il y mettait, j’étais plus fort que lui, je l’avais toujours été… et à présent la peur de le perdre ne m’en donnait que plus de force.
« Shh… Calme-toi, chuchotai-je, la tête penchée vers Thephys. Calme-toi et écoute…
- Lâche-moi, lâche-moi ! LACHE-MOI ! »
Il me gifla au visage mais je sentis à peine le coup ; plus forte que toutes les gifles était l’angoisse qui me serrait le cœur. J’enfouis ma tête dans le cou de Thephys et resserrai mon étreinte. Il ne pleurait plus, il s’était mis à sangloter doucement. Peu à peu, il abandonna la lutte, il posa mollement la tête contre mon épaule en reniflant de temps en temps.
« Lâche-moi, laisse-moi… » implora t-il d’une voix épuisée aussi moralement que physiquement.
Jamais, pensai-je. Jamais je ne te laisserai.
Je lui donnai un mouchoir avec lequel s’essuyer le visage ; de mes baisers, je séchai le reste des larmes. Puis je lui expliquai calmement la situation, le fait que c’était Alisyen qui m’avait embrassé, que c’était à lui que je pensai à ce moment-là. Qu’ai-je alors dit à Thephys précisément ? Je ne sais plus. Comment me souvenir des mots précis utilisés ! Je ne suis pas une machine, je ne me rappelle que mes sentiments à cet instant-là…
« Il n’y a plus que toi pour moi maintenant…, conclus-je à voix basse.
- Je t’aime, Laekh… » lâcha t-il dans un souffle.
Je me penchai pour l’embrasser, le serrant passionnément contre moi. Il esquissa un geste hésitant d’abord, puis finalement décidé, il glissa les bras autour de ma nuque. Je fermai les yeux en l’embrassant dans le cou.
« J’ai envie de toi…, chuchotai-je à son oreille.
- Je… moi aussi, haleta t-il. Je t’aime… »
[3]
Après ça, couché à côté de Thephys, j’enfouis mon visage dans ses longs cheveux en lui disant que je l’aimais. Et le pire de tout… c’était que je le pensais !
Mais je sentais aussi que je pourrais très bien me faire à cette horrible idée… En souriant, je déposai un baiser sur l’épaule nue de Thephys puis je l’entourai d’un bras. Thephys prit ma main dans les siennes pour l’embrasser et la poser contre son cœur. L’instant d’après, l’ange s’était déjà endormi. D’une main, je tirai ma cape blanche pour nous en recouvrir puis tournai les yeux vers le ciel étoilé. C’était une merveilleuse nuit d’été, et j’aimerais tant finir mon récit sur cet événement. Mais seuls les contes de fée finissent ainsi. Ma vie n’est pas un conte de fée, mon histoire ne finit pas par cet instant de bonheur partagé avec Thephys.
Vous savez quoi ? … Parfois, je me dis que je préfère les souvenirs à la réalité…
*****
Notes :
Scène 1 : L’incident de la scène 1 a été évoqué très brièvement dans la fiction "L’Ombre du Futur".
[1] Avant, on faisait les cordes de violon avec les nerfs et les boyaux de chat… Je sais, c’était une pratique barbare ! Mrawww ! =^o^= (smiley du petit chaton innocent ! :-p)
Scène 2 : J’ai changé le titre que Deedo avait donné à Alisyen. "Gardienne du Désir" me paraît plus joli que "Gardienne de la Luxure". Et puis la Luxure est l’un des péchés capitaux selon le Christianisme, le Désir est au contraire la Force qui donne envie à la plupart des hommes de vivre, de rêver, et de faire de leur mieux pour réaliser leurs envies. Hum, je montre trop d’indulgence envers Alisyen là, peut-être.. ?
[2] Le meilleur moyen de rallonger facilement son texte sans se fatiguer : faire du copier-coller de bribes de conversations passées et les mettre en italique pour signifier des souvenirs qui jaillissent. C’est, pourrait-on dire, les effets spéciaux du pauvre… (déclara t-il en affectant sarcastiquement une voix de professeur d’université)
[3] Scène 3 : Insérer lemon yaoi manquant ici. …Naaaan, je plaisantais ! :-p
(Oui, le jeu de mots salace avec "insérer" était intentionnel. Oh, j’ai honte ! Mwhehehe…)
A suivre :
Acte X : Adieu, mon Cœur.
*****
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