La  Bibliothèque  de  la  ShinRa  corp.

 

 

 

ARTEFACT

 

Chapitre IV : Origines (seconde partie)

 

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y connaît dans l’art et la manière de tenir son public en haleine ! Il a dut être conteur, ou quelque chose comme ca, dans un des mondes qu’il a visités.

Youffie n’a pas tort. Cela fait un peu plus d’une heure que Vyse parle, et il a réussit à captiver son auditoire. Auditoire qui se demande quelles surprises se cachent derrière cette fameuse aventure.

 

- Tout commence lors de la première halte sur le continent d’Utai, lorsque qu’une certaine ninjette en profite pour faire main basse sur nos matéria…

 

En guise de réponse à ce préambule, Youffie lève les yeux au plafond, d’un air de dire «C’est ma fête aujourd’hui ». Vyse continue comme si de rien n’était.

 

- Après les échauffourées d’usage contre les troupes Shinra, tout notre petit groupe s’engage dans les cols des montagnes ou une surprise nous attend. Au bout d’un moment, nous tombons sur homme blessé, qui a bien du mal à se défendre contre les monstres qui l’agressent. Bien évidemment, tout le monde se précipite à son secours. Après avoir tué ses assaillants, et administré quelques sorts de soins, on lui demande qui il est et ce qu’il fait là. Il nous dit ne plus se souvenir de grand chose, à part son nom : Stavros. Vu la situation, nous lui avons dit de nous suivre, avec l’idée de le laisser à la première ville. En fait, durant les «incidents» d’Utai, Stavros se révèle être un très bon combattant et il nous donne un sacré coup de main. Du coup, tout le monde dit oui lorsqu’il propose de joindre notre équipe, une fois les matérias récupérées. Après cela, l’histoire de notre petit groupe suit exactement celle du votre, jusqu’au moment ou la Shinra est définitivement hors service après la mort d’Hojo. Pas plus amnésique que vous et moi, Stavros met bas les masques et nous attaque. Il jette toute sa puissance dans le combat et sans mon immortalité, la défaite d’AVALANCHE était assurée ! J’ai utilisé ma tactique favorite : me laisser mourir aux pieds de mon adversaire, puis ressusciter et le tuer lorsqu’il ne fait plus attention à moi. Dans ce cas précis, il s’agit du moment ou il a tué Cloud après un combat acharné. Une fois Stavros mort, j’ai absorbé sa force et ses souvenirs, puis j’ai invoqué phœnix pour ramener à la vie les autres membres d’AVALANCHE. Ce n’est que plus tard, lorsque notre groupe c’est séparé avant de partir à l’assaut du Cratère Nord, que j’ai compris pourquoi Stavros nous a trahis. J’ai passé cette nuit de solitude à explorer ses souvenirs. Avant de débarquer dans ce monde, il était un puissant nécromancien, qui dominait toute une série de mondes. A un moment, il a eut le malheur de se retrouver face à Sauron, qui n’a fait qu’une bouchée de lui. Stavros n’a réussi à s’enfuir qu’en sacrifiant son armée et la quasi-totalité de ses pouvoirs. Ayant réussit à sauver un artefact lui permettant de créer des passages entre les mondes, il espérait réussir à retrouver assez de pouvoirs pour prendre sa revanche sur Sauron…

C’est ainsi que j’ai découvert l’existence des artefacts et de Sauron.

- Qu’est devenu l’artefact de Stavros ? –demanda Caith Sith-

- Je l’ai récupéré sur son cadavre. Au moment ou je te parle, il est bien à l’abri, dans un autre monde.

- Qu’as-tu fait après cette découverte ?

- J’ai beaucoup réfléchit Cloud. J’ai surtout réfléchit au fait que ce traître semble avoir été attiré dans ce monde par mon pouvoir. Cela peut sembler bizarre, mais il avait la capacité de «sentir» à distance si untel possède des pouvoirs et si ces pouvoirs sont puissants. Ce «sens» avait cependant des limites : il ne lui permettait pas de connaître quel type de pouvoirs possède untel.

- En gros, il pouvait savoir si l’on est puissant ou non, sans pour autant savoir en quoi consiste notre puissance.

- Bien résumé Youffie. De plus, ce pouvoir était totalement inopérant face à une création mécanique comme Caith Sith ou face à Sauron.

- Etrange…

- C’est ce que je me suis dit à l’époque Vincent. Depuis, je me suis approprié ce pouvoir et je l’ai «affiné» de manière à pouvoir reconnaître quel type de pouvoir possède celui qui est en face de moi. Pourtant, il est toujours inopérant face à Sauron.

- Peut être est-il une créature mécanique qui a échappé à son maître ?

- J’en doute Tifa. Il n’aurait jamais put accumuler autant de puissance dans ce cas de figure. Toujours est-il que cette nuit-là, j’ai pris une grave décision, celle de partir pour éviter de mettre en danger mes amis. Vu l’importance du risque de voir débarquer un autre Stavros, il ne me restait qu’une seule solution : Partir après l’affrontement contre Sephiroth. Rester n’aurait servit qu’à faire vivre mes amis sous la menace permanente d’une autre attaque. Dés l’instant ou j’ai pris cette décision, j’avais parfaitement conscience que cela impliquais d’errer pour augmenter mes pouvoirs, jusqu'à ce que je sois assez puissant pour vivre sans avoir à craindre qui que ce soit ou quoi que ce soit.

Mon plan était le suivant : absorber la force de Sephiroth, expliquer la situation a tout le monde et partir. Comme vous vous en doutez, rien ne c’est passé comme prévus. A la fin de notre duel contre le «One Wing Angel», je me suis précipité vers le cadavre pour absorber sa force. Malheureusement, il n’était pas mort, et je me suis retrouvé au milieu de la rivière de la vie, face à un Sephiroth en pleine forme et ayant retrouvé son apparence humaine. Le duel qui s’en suivit fut bref, mais violent. J’ai abrégé le combat en m’empalant volontairement sur son Masamune, ce qui m’a permis de briser sa défense et de le décapiter. Gravement blessé, mais vivant, j’ai –pour la première fois- utilisé à 100% mon pouvoir d’absorption. J’ai récupéré non seulement sa force et ses souvenirs ; mais aussi ses sensations, son âme, … bref, tout ce qui compose son être –en dehors du corps-.

Je n’ai aucune idée de ce qui c’est passé ensuite. Tout ce dont je me rappelle, c’est une douleur atroce et des images qui défilent sous mes yeux. Le sacre, son échec face au météore, la rivière de la vie, Aéris, … Finalement, je me suis réveillé au bord d’un étang, a coté d’une des crevasses d’où c’était échappée la rivière de la vie. Je n’ai pas compris tout de suite ce qui venait de se passer. Ce n’est que lorsque je me suis penché au-dessus de l’étang que j’ai compris le prix à payer pour l’utilisation totale de ce pouvoir.

- C’est comme ca que tu t’es retrouvé dans ce corps semblable à celui de Sephiroth.

- C’est exactement ca Barret. A force «d’absorber» Sephiroth, je suis devenu une sorte de Sephiroth. Ce n’est pas un hasard, mais un des aléas de mes pouvoirs. Chaque fois que j’ai utilisé un de mes pouvoirs de base à 100% pour la première fois, il y a eut des conséquences inattendues. Par la suite, j’ai essayé de modifier mon apparence en réutilisant au maximum ce pouvoir… En vain ! Cela ne se produit que la première fois.

- Ca doit être plutôt dur à vivre.

- Le mot est faible Tifa. Il m’a fallut à peu prés trente années d’errances avant de réussir à accepter ce corps. Après, j’ai finit par me rendre compte qu’il avait un sacré succès auprès des femmes, le saligot !

 

Et Vyse de repartir dans un de ses grands éclats de rire. Sauf que cette fois-ci, il sonne faux, comme si une partie de lui n’avait toujours pas «digérée» cette transformation.

 

- Plus sérieusement Vyse, qu’a-tu fait ensuite ?

- Comme tu t’en doute Cloud, je suis parti sans retourner auprès de mes amis. Devoir tout leur expliquer pour ensuite ne plus les revoir était au-dessus de mes forces. Je me suis mis à vagabonder entre les mondes, collectant pouvoirs et artefacts ; haïssant mon corps, me haïssant de toutes mes forces…

Au bout de trente ans de cette folie, j’ai finit par rencontrer quelqu’un qui m’a aider à me réconcilier avec moi-même. Une femme incroyable, qui gardait un vieux temple dans lequel se trouvait un artefact que je convoitais. Elle était aveugle de naissance, malade chronique, mais débordante d’énergie. Quand je suis arrivé avec ma solitude et ma haine, elle m’a pris de haut, comme si j’étais un morveux à peine sorti des couches-culottes. Elle m’a bluffée en cinq minutes ! Du coup, j’ai décidé de remettre au lendemain ma chasse à l’artefact. Puis au lendemain… Et encore au lendemain… Et ainsi de suite pendant 25 ans ! A la fin, c’est elle qui est partie, pas moi. Je l’ai enterrée au pied de son temple, un matin de printemps, avec l’artefact que j’étais venu chercher. Elle avait 51 ans et s’appelait Yuka…

 

Un silence triste s’installe, pendant que Vyse, les yeux perdus dans le vague, se remémore son bonheur passé. Il revient rapidement à lui.

 

- Après quoi, je suis parti dans un autre monde, à la recherche d’autres artefacts et d’autres pouvoirs. A ceci prés que j’étais triste, mais sans haine et en paix avec moi-même. Depuis, je suis revenu régulièrement sur la tombe de Yuka. La dernière fois, c’était pour déménager son corps dans un endroit ou nul n’irait profaner sa tombe pour en extraire l’artefact. Par la suite, ma vie c’est écoulée entre périodes d’errance et moments de repos, jusqu'à ce jour bénit entre tous, ou je l’ai rencontrée ELLE !

 

Youffie tique à cette remarque et commence à grommeler, pendant que Vyse poursuit son récit.

 

- Dans un grand élan d’originalité, j’ai fait sa connaissance alors que je chercherais un artefact, il y a vingt cinq ans. Pour être précis, je convoitais une armure ayant appartenue à un grand conquérant nommé Alexandre. Après quelques recherches, je la repère chez un certain Wolfgang Krauser, chef d’une vielle organisation criminelle. Ce dernier avait profité des pouvoirs de l’armure pour éradiquer tous ceux qui avaient eut le malheur de se dresser sur son chemin. Il avait installé son quartier général dans le château de ses ancêtres.

- Un CHATEAU !

- Hé oui Youffie ! Je ne sais pas qui a dit que le crime ne paye pas ; mais il ne connaissait sûrement pas le clan Krauser. Bref, j’entre facilement après m’être débarrassé de quelques hommes de mains, et j’arrive dans la «salle de jeu» personnelle de ce triste sire. Je tiens à préciser que les jeux en questions étaient à base de tortures à mort, et -de temps en temps- de perversions sexuelles. Je vous laisse imaginer les détails. Et c’est dans cette annexe de l’enfer de Dante que je trouve, enchaînée au mur, la plus belle femme que je n’ai jamais vue ! A l’instant ou mon regard c’est posé sur elle, j’ai complètement oublié l’endroit ou j’étais et l’autre abruti en armure. Je ne voyais qu’une seule chose : ELLE ! Je l’ai libérée et je lui aie appliqué des sorts de soin. Juste au moment ou j’allais entamer une tentative désespérée de drague, un type a posé sa main sur mon épaule. Sans trop faire attention à ce que je faisais, je lui ais envoyé un sort offensif. Ce n’est que lorsque j’ai vu la tête qu’elle faisait que je me suis retourné pour voir de quoi il en retournait. A l’heure ou je vous parle, je n’ai toujours aucune idée du sort que j’ai utilisé ce jour là. Peut-être Ultima… Toujours est-il qu’il n’y avait plus aucune forme de vie dans la salle -à part nous deux- et que Wolfgang Krauser c’était volatilisé, ne laissant comme relique que son armure, encore fumante après l’attaque qu’elle avait encaissée. Je sais que cela peut paraître complètement fou, mais cela c’est déroulé tel que je vous l’ai raconté.

 

Vyse a raison sur un point : cela paraît complètement fou ! D’ailleurs, l’incrédulité se mêle à la surprise sur les visages de ses auditeurs, qui commencent à ce demander si leur invité n’est pas un peu fou.

 

- Hum… Heu… Bref ! Je n’ai fait ni une, ni deux, je suis parti avec l’armure et cette femme merveilleuse. Une fois à l’abri, elle m’a dit s’appeler Maï Shiranui, petite fille et héritière du savoir d’un grand maître nommé Hanzo Shiranui. Elle c’était fait capturer en essayant de venger la mort de son fiancé, un certain Andy Bogard. En gros, son fiancé, son frère Terry et leur ami Joe Higashi se sont fait tuer en essayant de stopper Krauser au moment ou il a récupéré l’armure. D’autres amis a elle sont morts avant et après sa capture, toujours en essayant de tuer Krauser. Face à ce monstre, elle avait tenté de l’éliminer en profitant du seul moment ou il n’a pas son armure sur le dos : la nuit, dans son lit. Après son échec, elle était devenue le «jouet sexuel» favoris du maître des lieux.

Une fois qu’elle a eut finit son récit, j’ai compris qu’elle n’avait nulle part ou aller. J’ai joué carte sur table, et je lui ai dit ce que je viens de vous dire, après lui avoir fait les démonstrations dont vous vous doutez. Après une période de deuil, nous sommes partis ensemble a travers les mondes. Elle a retrouvé peut à peut le goût de vivre, et elle a commencé à m’aimer. Nos vagabondages entre les mondes ont duré cinq ans. Puis est arrivé ce jour, maudit entre tous, ou nous sommes arrivés au palais de Wenceslas.

Pour une fois, il n’y avait aucune histoire d’artefact. Avec Maï, nous venions de quitter un monde ou il valait mieux pour nous ne pas revenir de si tôt !

- Tiens, tiens…

- Comme Youffie l’a compris, nous nous étions mis en indélicatesse avec la loi locale. Mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les artefacts et sur lesquelles je ne reviendrais pas. Tout ce que nous voulions, c’était trouver un endroit calme, pour reprendre notre souffle quelques jours. Là-Dessus, voilà que l’on débarque dans un jardin paradisiaque, bordant un palais, dont l’architecture est aussi harmonieuse qu’inconnue. A peine avons nous eut le temps de réaliser ce qui ce passe, que le propriétaire du palais s’approche, se présente sous le nom de Wenceslas et nous invite à rentrer. Il nous fait faire le tour du propriétaire, nous montre les créatures magiques et mécaniques qu’il à créer pour son service personnel. Et tout en nous faisant visiter, il nous explique que lui aussi à le pouvoir de voyager entre les mondes et que, lassé de vagabonder à droite et à gauche, il a aménagé cet endroit pour se reposer et profiter de l’instant présent.

- Décidément, on voyage beaucoup entre les mondes !

- Je te sens septique Cloud. Mais sache qu’en 370 ans, je n’ai rencontré que quatre personnes douées de ce pouvoir : Stavros, Sauron, Wenceslas et… Moi ! Et encore, Stavros et Sauron doivent utiliser des artefacts pour se déplacer.

Ceci dit, le petit discours de Wenceslas nous a donné envie de rester plus longtemps. Au bout de deux mois, nous étions encore dans ce palais, entouré de serviteurs artificiels créer à noter intention par notre hôte. Un soir, ce dernier prend Maï à part, avec l’intention de lui montrer quelque chose. Aucun de nous deux ne se méfie et Maï part tranquillement avec Wenceslas. Quelques minutes plus tard, ce dernier revient seul et m’invite à le suivre à mon tour. Inquiet, je lui emboîte le pas jusqu'à arriver à une pièce située au sous-sol. Une pièce scellée par un mur magique, a l’intérieur de laquelle ce traître a enfermé Maï. Pour la seconde fois en un peu plus de trois siècles, je me trouvais face à un ennemi déchut de Sauron ! Wenceslas m’a alors proposer un marché : la vie de Sauron contre celle de la femme que j’aime.

- Et c’est pour ca que tu cherche à tuer Sauron, pour remplir ta part du marché.

- Pas exactement Tifa. Wenceslas m’avait attiré dans son monde grâce au pouvoir de son artefact. Il avait étudié mes pouvoirs et en avait déduit que je pouvais avoir le potentiel pour tuer Sauron. Malheureusement pour lui, il n’avait pas assez étudié. Dés qu’il m’a proposé son marché, je me suis rué sur lui et je l’ai tué pour m’emparer de ses pouvoirs, et surtout de sa mémoire ! J’ai cherché dans ses souvenirs le moyen de briser ce mur magique, et j’ai découvert une cruelle réalité. Il bluffait ! Il n’avait pas utilisé ses pouvoirs pour créer ce mur, mais un des rares artefacts qu’il avait réussit à sauver de son désastre face à Sauron. Cet artefact, c’est l’espèce de perle ovale incrustée sur le dos de mon gant gauche. Il n’a aucun pouvoir par lui-même, il peut juste absorber, stocker et réutiliser à la demande n’importe quelle magie. Mais une fois cette magie utilisée, il est de nouveau vide de tout pouvoir. Et la source magique avec laquelle Wenceslas avait «chargé» cet artefact se trouve dans son monde ! Monde qui est sous la coupe de Sauron !

- Je comprends que tu tiennes à ce point a détruire Sauron, mais il aurait été plus simple pour toi de t’introduire discrètement dans ce monde et de recharger cet artefact.

- j’y aie songé, mais cette solution comporte deux risques. Le premier, est que Sauron surveille directement tout ce qui fait sa puissance, ce qui inclus cette source. Toute tentative ne peut que ce solder par un affrontement direct avec ce monstre. Le second, c’est que même si je réussis, il y aura toujours la possibilité de tomber sur un autre adversaire déchut de Sauron, dans un jour, un mois, un an, … Si je veux vivre en paix, avec la femme que j’aime, Sauron doit mourir. Maï et moi en somme arrivé à cette conclusion après de longues discutions au travers de ce mur magique. Depuis, je me prépare chaque jour à ce combat en collectant les artefacts les plus puissants, les techniques de combat les plus meurtrières, et surtout en cherchant désespérément le point faible de mon ennemi. C’est durant ces vingt dernières années que j’ai fait reforger mon Masamune en acier de Damas, que j’ai acquis mes techniques de sabres le plus redoutable, que j’ai domestiqué Chronos après avoir participé à la chute de la nécromancienne qui l’a créer et qu’un ami m’a offert ces gants rouges. Se sont les meilleurs gants de combat qui existent, des Ehrgeiz.

- Et que devient Maï avec ta croisade ? –Demande une Youffie soudain très ironique-

- Et bien, elle est toujours enfermée dans cette maudite prison ou je vais la voir le plus possible. – Lui répondit Vyse, surpris par le ton agressif de la question-.

- Ce qui m’étonne, c’est que tu soit parti à l’aventure, tout en sachant pertinemment qu’il y avait un risque pour que tu ne réussisse pas à tuer Sauron avant que Maï ne meure de mort naturelle.

- j’ai pris ce risque en compte Tifa, et j’y aie réfléchit à deux fois avant de me lancer dans cette histoire. Après avoir tourné le problème dans tous les sens, j’ai finit par faire une proposition à Maï. Une proposition que je comptais lui faire tôt ou tard. Au cours de mes recherches, j’ai trouvé un artefact qui s’active lorsque l’on prononce une formule, qui –traduite mot à mot- donne à peu prés ceci «De mon plein grés, et en toute connaissance de cause, moi… me lie pour l’éternité à … » Chacune des deux personnes concernées touche l’artefact et prononce la formule. Une fois le sort complet, il se crée un lien d’immortalité : les deux personnes engagées ne peuvent plus mourir, sauf si elles s’entretue, en se portant l’une- l’autre un coup mortel. Les deux coups devant être porté de manière consciente et simultanément.

- Si je comprends bien, tu voulais rendre Maï immortelle grâce à cet artefact. Mais, la formule n’a pas put être prononcée complètement.

- Exact Vincent. Je suis le seul de nous deux a avoir put accomplir le rituel. Le résultat est un lien à sens unique : tant que je vivrais, elle viras. Le jour ou je meurs, elle me suit dans la tombe au même instant. Je sais ce que vous allez dire : «Tu es immortel, donc Maï n’a rien à craindre.» Le problème, c’est que Sauron peut parfaitement «court-circuiter» mon immortalité. Il a concentré en lui tellement de puissance maléfique, qu’il peut supprimer temporairement certains pouvoirs. Mais, dés que l’on s’éloigne de lui, les pouvoirs réapparaissent. En clair : face à lui, je suis un simple mortel qui met sa vie en danger à chaque seconde.

 

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En sécurité au fin fond de sa forteresse, installé sur son trône macabre et entouré des ses serviteurs, Sauron réfléchit, le regard fixé sur ses mains. Les choses qui lui servent de doigt sont parées de huit bagues finement ciselées, et d’une neuvième, de facture très simple. C’est cette dernière qu’il contemple. Elle est parcourue par des lignes plus fines que les plus fins traits de plumes. Elles sont d’un rouge vif lumineux, quasi incandescent. Elles forment des lettres étranges, et celui qui aurait la capacité de les déchiffrer pourrait lire : 

 

Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver.

Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier. 

 

Cet anneau c’est l’Unique, symbole du pouvoir d’une puissante incarnation du mal, perdu au court d’une bataille, puis retrouvé par le plus grand des hasards. A son arrivée dans ce monde, alors qu’il ne s’appelait pas encore Sauron, l’anneau était aux mains des ennemis de cette incarnation du mal. Ces êtres dévoués au bien, venaient de se lancer dans une quête devant mener à la destruction de l’Unique ; car la destruction de l’Unique signifiait la destruction de son premier maître. Discrètement, il a suivit ce groupe, jusqu'à comprendre ou se situait leur destination finale. Une fois cette destination découverte, il les a devancés. Chose aisée lorsque l’on ne connaît pas la fatigue et que l’on connaît l’art et la manière de faire parler tous ceux que l’on rencontre. Il est finalement arrivé dans l’ombre d’une montagne de feu, plus brûlante que le plus brûlant des volcans. La, il a attendu l’arrivée du porteur de l’anneau. Finalement, trois créatures sont arrivées : celui qui devait détruire l’anneau, un des ses amis, et une chose étrange et répugnante, qui cherchait elle aussi à s’emparer de l’anneau. Ces trois faibles adversaires n’étaient en aucun cas de taille, et c’est après un court combat qu’il put s’emparer de l’objet de sa convoitise. Il c’est alors proclamé seul maître de l’Unique. Celui-ci a commencé à agir, tentant de le corrompre, d’en faire son esclave. Car tel est le pouvoir de ce puissant artefact : il a été conçut pour un seul maître, et tous ceux qui essayent de s’approprier son pouvoir finissent par être corrompus par ce pouvoir. Mais pas lui ! Son corps c’est modifié, transformé au point de devenir une sorte de cauchemar vivant. Peu lui importait, seul le pouvoir de l’Unique comptait à ses yeux ! Au bout d’une lutte aussi intense que courte, il avait soumis l’anneau ! Ceux que la puissante incarnation du mal avait envoyés en urgence pour essayer de récupérer l’Unique, se prosternaient à ses pieds, le reconnaissant comme nouveau roi. Un hurlement retentit, entendus dans le monde entier, hurlement marquant la mort de cette entité maléfique, dépouillée de l’essence même de son pouvoir. A ce moment-là, il a eut la certitude de son triomphe : il venait d’hériter de l’empire de cette entité, et il n’y avait plus aucun obstacle digne de ce nom sur sa route dans ce monde. A cet instant, pour marquer sa victoire, il décidât de prendre le nom de celui pour qui cet anneau avait été forgé, celui qu’il venait d’abattre. C’est depuis ce jour-là qu’il est connut de part les mondes sous le nom de Sauron.

Sa conquête de l’Unique avait marqué un grand pas dans l’accomplissement de ses ambitions. Se fut même son second grand pas. Le troisième, il allait bientôt l’accomplir.

Il allait bientôt fonder une nouvelle puissance, dépassant largement celle qu’il possède déjà. Et c’est le symbole de cette puissance que Sauron est en train de choisir.

 

- Pour le nouvel artefact que vous allez me forger, prenez modèle sur l’Unique. Vous, les meilleurs magiciens et les meilleurs forgerons, en ferrez une exacte réplique, pourvue des pouvoirs que vous savez, une fois que le matériel seras arrivé.

 

Comme toujours, les serviteurs approuvent silencieusement en s’inclinants. Ils se retirent, emportant les moules que Sauron leur a fournit, puis se rendent dans les ateliers mis à leur disposition, préparer leurs outils et attendre l’arrivée des dernières matières premières qui leur manquent.

 

 

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Notes :

 

Voilà un chapitre qui porte bien son nom : fin des origines de Vyse et une partie des origines de Sauron. Au passage, je vous avais prévenus dans les notes du chapitre 3 : si vous n’êtes pas fan du «Seigneur des anneaux», vous n’avez pas fini de souffrir ! Plus sérieusement, une petite explication pour celles et ceux qui n’ont pas lut cette sublime trilogie : le Sauron de ma fic n’est pas celui du seigneur des Anneaux, c’est un être venu d’un autre monde, qui c’est mêlé à la quête des héros de la trilogie. Seulement, il s’est emparé de l’anneau de Sauron avant sa destruction (si vous voulez en savoir plus sur ce qui se passe réellement, vous allez devoir lire ces livres). Normalement, nul ne peut s’emparer de cet anneau sans finir par être corrompu par son pouvoir (n’est-ce pas Sméagol…). Pourtant mon Sauron résiste et s’approprie ce pouvoir, au point de réussir à détruire le Sauron original. Voilà qui doit faire hurler les puristes. Patience, les explications viendront lors de la révélation intégrale des origines de mon Sauron.

 

Vyse : Tout d’abord, j’espère que les fans de Sephiroth ne m’en voudront pas trop pour la manière dont je l’ai «tué» pour transformer Vyse.

Après la fin de la révélation de ses origines, on peut être tenté  de le surnommer «pas d’bol». A chaque fois qu’il est à peu prés peinard, il faut qu’il lui arrive une tuile ! Bon, il faut bien se rendre compte que c’est un résumé de 370 ans en 20 pages. Il n’y a là que les événements qui l’ont conduit à se mettre sur la route de Sauron. S’il avait eut une vie calme et pépère, il n’y aurait pas eut de quoi faire une fic ! J’ai beaucoup résumé, d’où cette impression qu’il ne peut pas faire un pas sans qu’il lui arrive une catastrophe.

Pour ce qui est de sa petite dépression après sa transformation, je trouve que c’est plutôt normal. Vous auriez la pêche si vous vous retrouviez dans la peau de celui ou celle que vous détestez le plus au monde ? Pour ce qui est de sa guérison, je trouve ce moyen beaucoup plus intéressant que de lui faire subir une psychanalyse. Mais peut-être que j’ai tendance à trop simplifier…

 

Maï Shiranui : Avec le recul, je suis déçut par la manière dont je l’ai gérée. A la base, c’est un personnage du jeu vidéo «Fatal Fury». Une combattante superbe, qui est mon personnage féminin favori, tous jeux confondus ! Lorsque j’ai décidé de donner une compagne à Vyse, j’ai tout de suite pensé à elle. Je voulais faire ressortir son coté «femme forte» (j’adore ce genre de personnage, comme Motoko kusanagi dans Ghost in the Shell par ex), mais finalement, elle se retrouve au rang de simple faire-valoir du héros ! Il faudra que je trouve un moyen d’arranger cette c...rie, car c’est vraiment gâcher un excellent perso !

Sinon, l’histoire de l’armure d’Alexandre n’est pas totalement de moi. La recherche de cette armure est à la base du scénario du long-métrage d’animation qui a été tiré du jeu. ( ce film arrive après deux téléfilms et est sorti au japon un peu avant le jeu vidéo Fatal Fury 3) La principale différence c’est que dans le film, c’est un bad boy n’ayant rien à voir avec le jeu qui cherche l’armure, et non pas Wolfgang Krauser (Boss de fin de Fatal Fury 2, et vedette du téléfilm basé sur ce jeu), qui –dans le film- ne possède que le plastron de cette armure.Autre différence, dans le film, ce sont les gentils qui gagnent. S’ils perdent dans la fic, c’est parce que c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me «débarrasser» d’Andy Bogard, le fiancé officiel de Mai, et faire tomber cette dernière dans les bras de Vyse.(Désolé pour les fans d’Andy)

 

C tout pour ce chapitre ! A venir dans le chapitre 5 :

Youffie se déchaîne.

Youffie : O.o ; PARDON ?

Sauron passe à l’action.

Sauron : Détruisez-les tous, jusqu’au dernier !

Darth Vicious : Pff ! Copieur !

Et Vyse ne sait plus ou donner de la tête.

Vyse : Quelqu’un a de l’aspirine SVP ?

 

Pour conclure, je tiens à remercier une fois de plus mes lectrices privilégiées, Deedo (Toujours celle du site «La Shinra Corp») et Alia (Qui bosse toujours sur le même site). Les webmisstress qui acceptent de mettre mes fics en ligne, a savoir Angie, R13 et Sylvie Brandford.

Sans oublier les lectrices qui m’ont écrit : Lise Savard, Amy Shinomori, Evolana Myrana, Séphira Strife et enfin Fanely, qui en plus m’a envoyé un super fanart de Caith Sith.

^-^ <= l’es content du fanart l’auteur

Comme d’hab, pour toute remarque, critique : mon mail : Squall82@voila.fr

 

 

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