La  Bibliothèque  de  la  ShinRa  corp.

 

 

 

ARTEFACT

 

Chapitre III : Origines (première partie)

 

 

- Maintenant, raconte-nous ton histoire. Et soit convaincant !

Effectivement, il est dans l’intérêt de Vyse d’être extrêmement convaincant. Dans la salle de briefing du Hauvent II, il est seul face aux membres d’AVALANCHE, à quelques milliers de mètres d’altitude.

-Avant de commencer mon histoire, Cloud, il est nécessaire que je te fasse une petite démonstration.

A ces mots, Cloud tire son épée et tout le monde se retrouve la main sur son arme.

-Quel genre de monstre compte-tu appeler cette fois ?

-Aucun. Je veux juste te prouver que je possède des pouvoirs qui me sont propres. Que je peux utiliser sans matéria, ni artefact.

- Qu’est ce que tu raconte ?

- La vérité. Regarde bien ceci…

Sans faire un geste, par simple concentration, Vyse réussit à créer un étrange phénomène. L’espace devant lui devient flou, se tord… Pour finalement laisser la place à un paysage verdoyant et inconnu.

- Que ? Qu’est-ce que c’est ?

- C’est un passage vers un autre monde. Je peux créer à volonté ce genre de passage. En fait, je passe ma vie à voyager entre les mondes depuis l’age de 13 ans.

- Tu plaisante j’espère ?

- Cloud, je ne suis pas vraiment en position de plaisanter. Si tu ne me crois pas, tu peux vérifier par toi-même en empruntant ce passage.

- Ca sent le piége ton histoire.

- Vincent n’a qu’a pointer son arme sur ma tempe. S’il t’arrive quoi que ce soit, je meurs.

Vyse avait prononcé sa dernière phrase avec un calme olympien. Soit il n’y a rien à craindre, –se dit Cloud- soit ce type est le plus grand bluffeur que j’ais jamais vus ! Le silence dure quelques secondes, puis…

- J’accepte ton offre. Vincent, est-tu prêt à agir si nécessaire ?

- Oui. Mais je ne pense pas avoir à le tuer.

Sans rajouter un mot, Cloud, arme à la main, franchit cet étrange passage, et se retrouve dans une splendide forêt, a laquelle il ne connaît rien.

- Incroyable. Je n’aie jamais vu d’arbres de cette taille ! Mais ou m’as t-il envoyé ?

En guise de réponse, les bruits d’une bataille toute proche lui parviennent. Après quelques secondes d’hésitation, il fonce voir de quoi il retourne, et tombe sur des créatures qui lui sont totalement inconnues. Face à ces choses vaguement humanoïdes, un jeune homme en armure et une splendide jeune femme aux longs cheveux blonds se battent de toutes leurs forces. Visiblement l’homme est encore un novice, alors que la femme possède une certaine maîtrise de l’épée et de la magie. A cet instant précis, Cloud entend un bruit derrière lui. Il se retourne juste à temps pour éviter une attaque d’une de ces créatures.

- Puisque vous ne me laissez pas le choix !

Il bondit au milieu de la clairière ou se déroule le combat, et commence par tuer les trois monstres qui l’ont agressé de dos. Immédiatement après s’être débarrassé du dernier assaillant, il se retourne vers le premier groupe de créatures, qu’il frappe avec un Foudre X. Cette puissante attaque décime leurs rangs, et oblige les derniers survivants à s'enfuir.

- Merci beaucoup pour votre aide précieuse. Je m’appelle Parn. Ces créatures m’ont agressée alors que j’étais en route pour la cour du roi.

- Cloud Strife. Enchanté de faire votre connaissance. Et vous mademoiselle ?

- Deedolito. Ravie de vous rencontrer. Dite-moi, êtes-vous un chevalier ou un magicien élémentaliste ? Même chez nous, les Elfes, je ne connais personne qui manie aussi bien ces deux formes de combats.

- P.. Pardon ? Excusez-moi, mais je ne comprends pas très bien le sens de votre question.

- Excusez-le, il vient à peine d’arriver à Lodoss.

Comme piqué au vif, Cloud se retourne et tombe nez a nez avec Vyse ; accompagné par un Vincent qui, visiblement, ne comprend rien à ce qui se passe.

- Frodon ! Décidément, c’est le jour des rencontres imprévues !

- Bonjour Deedolito. Comment vas-tu ?

- A merveille.

- Je vois que tu connais déjà mon amis Cloud. Le joyeux drille à mes coté s’appelle Vincent Valentine. Et ce jeune homme ?

- Parn, apprenti chevalier. J’étais en route pour la capitale, quand votre ami Elfique et votre ami chevalier m’ont aidé à combattre des monstres. Mais, puis-je vous poser une question ?

- Bien sûr.

- Etes-vous le fameux Frodon, puissant mage-guerrier et amis des Elfes ?

- Bien sûr que c’est lui ! –Répondit Deedolito à sa place- Nous avons étudié la magie des éléments ensemble pendant un certain temps.

- Fabuleux ! Sire Frodon, je…

- Je devine votre requête. Sachez que je ne puis vous aider dans votre périple. Je dois actuellement faire face à un terrible adversaire, contre lequel je suis dans l'obligation de mobiliser toutes mes forces.

- N’y a t’il aucune possibilité ?

- Faite confiance à Deedolito jeune homme. Elle me semble prête à vous suivre dans votre aventure. Elle vous sera un allié précieux. N’oubliez jamais qu’il y a bien plus en elle qu’il n’y paraît. Et je ne parle pas uniquement de son physique de rêve !

Et Vyse/Frodon de conclure son petit discours par un énorme éclat de rire ; pendant que Deedolito rougit de confusion.

- Je n’arriverais jamais à te comprendre Frodon ! Comment peut-tu passer du plus grand sérieux à des plaisanteries grivoises aussi facilement !

- Excuse-moi, c’est dût à ma nervosité. En ce moment, je joue ma vie à chaque instant. – Il appuie sa remarque par un regard en direction de Vincent-

- Ton ennemi est si dangereux que cela ? Dans ce cas, permet-moi de t’accompagner.

- Je préfère que tu reste aux coté du jeune Parn. Comme tu peux t’en rendre compte, j’ai trouvé des alliés. Et j’ai aussi la sensation que Lodoss vas vers de graves problèmes, dans lesquels tu auras un rôle à jouer.

Un silence pesant accompagne cette remarque. L’elfe réfléchit, puis…

- Je veux bien faire confiance à tes prémonitions. Mais, n’hésite pas à demander de l’aide si nécessaire.

- Ne t’inquiète pas pour cela, je ne surestime jamais mes forces. A bientôt mes amis !

- A bientôt Frodon !

Chaque groupe repart de son coté, et, une fois Parn et Deedolito hors de vue, Vyse réouvre le passage vers le monde d’AVALANCHE ou notre trio est accueillit avec soulagement. En particulier par Tifa, qui se jette dans les bras de Cloud.

- Cloud ! Enfin ! Je me demandais si tu allais revenir

- Du calme Tifa, nous n’étions pas en danger.

- On a remarqué mon cher. Ce passage est une vraie télévision : on a tout suivit ! Mais bon, du point de vue de Tifa, le vrais danger venait plutôt des charmes de cette Deedolito.

- Youffie !

- Arrête de nier Tif’ ! T’es toute rouge !

Le mot est faible ! Notre puncheuse favorite arbore un teint digne d’un homard à l’armoricaine. Heureusement pour elle, c’est à ce moment que Vyse décide de faire une nouvelle annonce.

- Avant de répondre à toutes vos questions, il faut que je vous montre un dernier pouvoir. Pour cela, je vais avoir besoin de l’aide de l’un –ou l’une- d’entre vous.

- De quoi s’agit-il ?

- Il s’agit de me tuer, mon cher Barret.

- HEIN !

- Pour être précis, je veux vous démontrer que je suis immortel.

- Tu plaisante p’tite tête !

- Une balle dans mon cœur ou une décapitation te prouveront le contraire Cid.

- Tu parle ! Dit plutôt que tu veux te suicider !

Pour toute réponse, Vyse s’empare un éclair de l’arme de Cid. Il l’utilise pour se transpercer le cœur, et s’effondre, raide mort. Trop stupéfait pour réagir, les membres d’AVALANCHE assistent à un spectacle peut ordinaire. La lance ressort d’elle-même de la blessure, qui se referme. Le sang tombé au sol disparaît dans de petites volutes de fumée rouge, et Vyse se relève, bien vivant, alors que personne n’a utilisé de sort de résurrection ou de plumes de phœnix.

- I… Incroyable !

- Je pense que Cloud vient de résumer votre sentiment à tous. Comme vous avez pus le constater, je suis un immortel, capable de voyager entre les mondes. Suivant les mondes, je change de pseudonyme. Selon l’endroit, je me fais appeler Vyse, Frodon ou même… Sephiroth, si celui-ci n’est pas connut dans le monde ou je me trouve.

Le monde ou j’ai emmené Cloud est celui ou je me trouvais à l’époque ou vous combattiez votre Sephiroth. Le continent ou nous nous trouvions tous les trois s’appelle Lodoss. Dans ce monde vivent quantités de créatures qui ont de quoi vous surprendre. Je vous en parlerais plus en détail un autre jour si vous le voulez. Sachez simplement qu’ils arrivent à manipuler la magie, sans matéria, ni artefacts.

- Etonnant…

- Voyager entre les mondes procure bien des étonnements, que je suis loin d’avoir épuisé. Et pourtant, je viens d’entrer dans ma 370éme année de vie.

- Trois cent soixante-dix ans !

- Je sais Youffie, je ne les fais pas. Une chance pour moi d’ailleurs ! (Grand éclat de rire) Plus sérieusement, je pense qu’il est temps pour moi de vous raconter mes origines, et de vous expliquer d’ou vient mon implication dans la lutte contre Sauron.

Redevenus sérieux, grave même, Vyse s’assied dans un des fauteuil, pendant que Cloud et ses amis en fond autant, visiblement captivé d’avance par le récit à venir.

- Tout commence dans un monde lointain, ou vivait un peuple semblable au votre ; à ceci prés que tous ceux qui le composait, avaient un pouvoir très particulier. Chaque fois que l’un d’entre eux tuais une créature vivante –humain ou animal-, il pouvait absorber la force de cette créature. La principale conséquence de ce pouvoir, fut la multiplication de guerre sanglante entre clans, afin de récolter toujours plus de puissance. Le temps passe, la population diminue chaque jour un peu plus, et une légende commence à courir : Le vainqueur de l’ultime duel auras à sa disposition un pouvoir comme on n’en as jamais vus. J’ignore l’origine de cette rumeur, mais il n’en faut pas plus pour que le carnage redouble de violence.

Au milieu de cette folie, mes parents luttent désespérément pour leur survie, comme bien des couples. Ils finissent par trouver refuge sur un haut plateau, d’accès difficile et recouvert par la foret. C’est là qu’ils construisent leur maison de leur propres mains, vivants de chasse, de culture et de cueillette. C’est là ou je suis né. Je ne me souvient plus quel nom mes parents m’avaient donné. Tout ce dont je suis sûr, c’est qu’il signifie «Petit trésor» dans ma langue natale, dont j’ai tout oublié. C’est là que j’ai grandit, ignorant tout de la folie régnant à l’extérieur de ce petit paradis. Malheureusement, tout finit un jour, y compris le bonheur. Le mien c’est achevé l’année de mes 13 ans, le jour ou une bande de soudards a trouvé le moyen d’envahir le plateau. Ces monstres à visage humain étaient les derniers survivants de mon peuple, et ils venaient massacrer ma famille pour s’emparer de ce fameux pouvoir. Ils étaient entre 10 et 15, je ne me souvient plus exactement. Mes parents avaient aménagé l’endroit pour faciliter les embuscades, et le groupe ennemis n’était absolument pas soudé. C’est ce qui m’as sauvé la vie. La bataille fut féroce et, après la mort de mon père, les agresseur commencèrent à s’entretuer, considérant ma mère comme quantité négligeable. ce fut pourtant elle qui achevât le dernier bandit et me sorti de l’endroit ou elle m’avait caché au début du combat, paralysé par un de ces remèdes dont elle avait le secret. Elle m’as appliqué l’antidote, alors qu’elle-même était déjà blessée mortellement. Dés cet instant, elle savait qu’elle n’avait que deux options : me tuer en espérant que ce fameux pouvoir la guérisse, ou abréger ses propres souffrances et me léguer cette puissance, en espérant qu’elle me permette de survivre…

Le silence qui suit cette phrase vaut toutes les réponses. Le visage de Vyse est pâle, défait. Personne n’ose dire un mot, et c’est après ce qui semble être une éternité qu’il reprend son histoire.

- Après cela, mon premier geste fut d’enterrer mes parents, rejeter au loin les cadavres des ceux qui nous avaient attaqués, et de pleurer… C’est seulement après ce deuil que j’ai commencé à m’intéresser à ces fameux pouvoirs qui ont fait couler tant de sang.

Bien sûr, j’avais toujours cette capacité d’absorber la puissance des mes ennemis. Mon père avait commencé à m’apprendre à maîtriser cette capacité, dans un but pratique. Il voulait que je m’approprie la puissance des animaux du plateau, afin de mieux les chasser. Pour ce qui est des autres, je les ais découverts petit à petit. Le premier, ce fut l’immortalité. Découverte due à un accident de chasse ou je suis mort éventré par un carnivore, avant de ressusciter sous le nez de cet animal, qui a préféré abandonner cette étrange proie qui refusait de mourir. Pour ma capacité à voyager dans les mondes, c’est par le plus grand des hasards. Un soir ou j’étais particulièrement désespéré, je me suis mis à chercher de toutes mes forces un moyen d’échapper à ce monde de solitude. C’est ainsi que j’ai matérialisé mon premier passage, a ma grande frayeur ! Il m’a fallut un certain temps avant de comprendre ce qui se passait. J’ai ensuite passé trois mois à me préparer à mon départ, en collectant de la nourriture, fabriquant des objets de première nécessité et surtout, en m’entraînant pour maîtriser mon pouvoir. Après quoi, j’ai fleurit une dernière fois la tombe des mes parents, et je suis parti. J’avait alors 15 ans. Croyez-moi ou non, mais ce voyage m’as mené dans un monde semblable au votre…

- Ou tu as rencontré nos alter ego. Ce qui explique que tu nous connaissais si bien dés le départ !

- Exactement Youffie ! Pour être précis, je suis arrivé dans ce monde au moment ou la Shinra finissait d’y étendre son emprise. A cette époque, je n’avais pas encore cette apparence physique. Je mesurais 10 Cm de moins, j’étais rouquin, constellé de taches de rousseurs et mes yeux étaient d’un bleu cristallin. (Tout le monde le fixe, l’air surpris) Ne soyez pas étonnés, les explications viendront d’elle-même, un peu plus tard. Toujours est-il que seul, paumé, j’ai rapidement atterrit dans les taudis de Midgard. Là, j’ai finit par virer voyou et par épouser le rêve de toutes les petites frappes du coin : rentrer dans le SOLDAT. Comme tous les petits nouveaux, je me suis renseigné sur la façon d’intégrer le fameux corps d’élite. Et comme tous les petits nouveaux, je me suis coltiné les remarques hilares du sergent recruteur, qui ne voulait même pas de moi comme troufion de base. Il a quand même finit par me donner les renseignements.

Dans ce monde, le recrutement du SOLDAT se faisait de deux manières : par sélection au sein de la troupe ordinaire ou par une sorte d’examen mélangeant épreuves théoriques et pratiques. Dans les deux cas, l’aspirant-SOLDAT subissait un entraînement intensif après l’examen, ainsi qu’une période «d’essais » de deux ans, au bout de laquelle il recevait un grade. Je passe sur les brimades et privations qui vont de pair avec cet «essais».

Bref ! Je me suis lancé dans la préparation de ces examens, et c’est là que j’ai découvert mon dernier pouvoir «de base» : une capacité d’apprentissage exceptionnelle. En quinze jours, j’ai bouclé le programme théorique et pratique ! Et c’est avec une joie immense, que j’ai dégusté la tête qu’as fait cet abrutit de sergent lorsque j’ai finit premier. J’étais très content de moi… Pour peu de temps ! Quinze jours plus tard -le jour de mon seizième anniversaire pour être précis- me voila parti avec un contingent chargé de «pacifier» un village sensé abriter des saboteurs. Ce contingent était dirigé par Scarlet en personne.

- Tu n’es pas en train de nous dire que…

- Malheureusement si Barret. Il s’agissait de l’attaque contre Corel Nord. C’est là que je me suis rendu compte que je venais de faire une immense c…rie. Paumé au milieu du massacre, je suis tombé sur une femme mourante, qui essayait de sauver la vie de sa fille. Je n’ai pas réfléchit : j’ai collé une balle dans la tête du SOLDAT qui la menaçait, et je me suis enfuit avec femme et enfant. Heureusement, j’avais le nécessaire en sorts de soin et potion. Nous nous sommes terré tous les trois dans la montagne, avant de redescendre au village après le départ des troupes Shinra. C’est là que nous avons rencontré un grand Black, avec un bras en moins, en train de rechercher désespérément la gamine et sa mère.

- T… Tu veux dire que dans ce monde… tu as sauvé la vie de Marlène et d’Eléanore !

- Et sur ma lancée, j’ai aidé ton alter ego à fonder AVALANCHE.

- J’ai du mal à y croire.

- Voici la preuve de ce que j’avance : un collier qui ne me quitte jamais

Vyse sort de sa poche un collier, au bout duquel se trouve un médaillon bien connut de Barret.

- Ce… C’est le pendentif d’Eléanore !

- Elle me l’a donnée, en remerciement. Lorsque, plus tard, AVALANCHE a rencontré Dayne, je lui ais montré ce collier pour le convaincre que toute sa famille était encore en vie. Il nous a donné la permission de rejoindre le Gold Saucer, puis c’est écarté du groupe après le départ de Cloud. Nous nous sommes rendus compte de son absence lorsque a retenti un coup de feu. Ne pouvant supporter de revenir devant sa femme avec tout le sang qu’il avait sur les mains, Dayne venait de se tirer une balle dans la tête... Eléanore n’a jamais rien sut sur cet épisode.

Subitement silencieux, Barret rend le pendentif à Vyse, et se rassied. Après un moment ou nul n’ose parler, ce dernier reprend son récit.

- Pour le reste de l’histoire, tout se déroule comme ce qui vous est arrivé, a quelques détails prés : Eléanore à survécue à la chute du secteur 7, grâce à l’intervention d’Aéris, et en ce qui me concerne, je suis tombé amoureux de Tifa.

- Pardon ?

- Je te rassure. Cela fait quelques siècles que j’aie compris que je n’ai aucune chance face à Cloud. (Grand sourire)

- Tu oublie de préciser que tu as aussi trouvé un remède pour mon mal de l’air !

Avec un petit air content, Youffie exhibe le tube contenant les fameux cachets contre le mal de l’air, pendant que Vyse est subitement pris d’un fou-rire incontrôlable.

- Qu’est-ce que ca as de si drôle ?

Difficile de le savoir avant que Vyse ne reprenne son souffle. Ce qui lui prend dix bonnes minutes.

- Ne te vexe pas Youffie. C’est l’histoire qui vas avec ces médicaments qui me met dans un état pareil. Et c’est d’ailleurs en repensant à cette histoire que j’ai eut l’idée d’acheter ce tube.

- Raconte.

- Et bien, comme tu t’en doute, la Youffie de ce monde a finit par trouver ces médicaments, qui sont tellement efficace qu’elle est devenue aussi insupportable dans les airs qu’au sol ! (A ce stade du récit, Youffie se fent d’une grimace réprobatrice) Le problème, c’est qu’elle perdait régulièrement ses cachets, ce qui la rendait deux fois plus insupportable ! (Nouvelle grimace youffiesque). Du coup, lors d’une étape, tout le monde c’est mis d’accord pour en acheter tout un stock, sans la prévenir. Et dés qu’elle nous a fait le coup du «Qui m’a volé mes cachets ? », chacun d’entre nous lui a tendu un tube en lui disant : «Les voilà tes médicaments, alors LACHE-NOUS ! »

A ce stade, c’est l’intégralité de l’équipage du Hauvent II qui part dans une immense crise de fou-rire. Heureusement que l’appareil est équipé d’un système de pilotage automatique ! Sans cela, tout notre petit monde aurait finit au tapis, et Sauron aurait été débarrassé de ses ennemis de la manière la plus inattendue qui soit ! La seule qui ne rit pas, c’est Youffie. Sous l’effet de l’indignation, elle passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, avant de finir par succomber à la bonne humeur générale !

Après un bon quart d’heure de ce régime, c’est dans une atmosphère beaucoup plus détendue que Vyse peut enfin reprendre le cour de son histoire.

- Ainsi que je le disais tout se déroule comme ce qui vous est arrivé ; en dehors d’une aventure surprenante, dont les conséquences ont bouleversées ma vie…

 

 

Notes

Voici donc le début du récit des origines de Vyse, ainsi que quelques explications utiles.

Si j’ai passé une bonne moitié de cette fic à enchaîner les démonstrations, c’est dans un but précis : amener les membres d’AVALANCHE à croire un récit quasi incroyable, débité par un type qui est le sosie de leur pire ennemis ! Il y a de quoi être incrédule. D’ou les réactions plutôt « musclées » de notre fine équipe au début (Cloud qui accepte que Vyse se fasse braqué par Vincent,…) Vyse se prête au jeu de bon cœur, car de toute manière, il ne risque rien. (Ben, oui, il est immortel.) Après le coup du passage entre les mondes et la résurrection, le but est atteint.

Le monde dans lequel Cloud gambade un petit moment est celui des « Chroniques de la guerre de Lodoss », somptueux D.A japonais que je vous recommande chaudement ! Le pseudo que Vyse c’est choisit dans ce monde –Frodon- est tiré du « Seigneur des anneaux » (C.F les notes de mes précédents chapitres). Au passage, j’espère que vous êtes fan du « Seigneur des anneaux », sinon vous allez souffrir pour la suite de cette fic.

Le passage sur les médicaments de Youffie sert à détendre l’atmosphère, et à apporter un peu d’épaisseur à son personnage. Si vous riez autant en le lisant que moi en l’écrivant, mon but sera atteint.

Enfin, en ce qui concerne les pouvoirs de base de Vyse, c’est un mélange entre une ré-interprétation personnelle d’Highlander et le Caméléon (Je parle de la série T.V, pas de l’animal.)

Pour conclure, je tient a remercier mes lectrices privilégiées, Deedo ( pas celle des « Chroniques de la guerre de Lodoss » hein !Celle du site « La Shinra Corp) et Alia (Qui bosse sur le même site). Les webmisstress qui acceptent de mettre mes fic en ligne (Alors que je ne les y force même pas…), a savoir Angie, R13 et Sylvie Brandford ( A l’heure ou j’écrit ces lignes, je ne sait toujours pas ce qu’est devenus son site « Otaku no sekai »). Sans oublier les lectrices qui m’ont écrit : Lise savard (Mheu non, tu n’est pas la seule à aimer le Seigneur des anneaux), Amy Shinomori (oyo !), Evolana Myrana et Séphira Strife ( Si tu pouvait éviter le coup de Chaos 30metres de haut, ca m’arrangerait)

Ca manque de mec ces remerciements. Normal, pour l’instant, aucun ne m’a écrit. Donc, si vous voulez y remédier, une seule solution: mon mail: Squall82@voila.fr

R.D.V pour le chapitre IV

 

 

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