La  Bibliothèque  de  la  ShinRa  corp.

 

 

Renaître des cendres de ma vie

 

Chapitre 1 : Mon conseil : restez unis !

 

 

Midgar… Autrefois la ville la plus développé et la plus riche de la planète… Aujourd’hui, tas de cendres et d’immeubles en ruines…

Seul au milieu des décombres, le jeune homme marchait. Ombre parmi les ombres. Sa longue cape rouge volant derrière lui… Il errait au milieu des ruines depuis plus de 2 heures maintenant…

Il leva la tête et regarda longuement la lune au dessus de lui…

Ses longs cheveux noirs ailles de corbeaux étaient retenus par un bandeau assorti à sa cape et son grand col lui cachait une grande partie du visage... La lune se reflétait dans ses yeux rouges comme sur les flaques de sang qu’il laissait autour de ses ennemis en souvenir de leur passage, à lui et à son seul compagnon : Peine de Mort…

 

Cela faisait déjà deux semaines qu’il avait quitté AVALANCHE…

Enfin… quitté… il n’avait jamais vraiment été intégré à l’équipe. Maintenant, il se retrouvait seul… seul avec Peine de Mort…

Sephiroth était mort et il en était soulagé. Le jeune homme avait beau être le fils de la femme qu’il aimait, il avait vraiment dépassées les bornes.

         Ou était-ce Jenova qu’il les avait dépassées pour lui ?

De toutes façons, il était trop tard pour revenir en arrière.

Il se sentait si seul à présent… il ne lui restait que son arme pour salires ses mains, et ses yeux pour faire couler ses larmes… Il avait renoncer à retourner à Nibelheim… ou plutôt, Cloud et les autres l’y avaient fait renoncer…

Il avait donc décidé de passer une dernière foi à Midgar pour faire ses adieux à cette ville qui l’avait vu grandir…

         Après… après… en fait, il n’avait rien prévu pour « après ».

 

         Il sentit un léger courrant d’air dans son dos, un peu comme si quelqu’un était passé derrière lui en courrant.

Il se retourna en quatrième vitesse et dégaina Peine de Mort…

-         Salut Valentine, lança joyeusement un homme en costard devant lui.

-         Ca gaz ? fit une autre voix derrière lui.

Il se retourna une seconde fois et aperçut une petite femme blonde aux cheveux courts qui portait le même costume que l’autre et qui, bizarrement, lui souriait amicalement.

-         Oui… et toi, Elena ? demanda Vincent à la petite femme 

-         On fait aller… répondit-elle avec une petite moue détachée.

-         C’est bizarre … vous étiez pas sensés être morts…

-         Sache, ma chère petite sangsue, qu’un Turk ne meurt pas si on ne lui a pas ordonné de le faire, fit une troisième voix en sortant de l’ombre…

-         Pareil pour les Shin-ra je suppose… mais alors, Rufus, qui a ordonné à ton père de mourir ? lâcha Vincent avec une pointe d’ironie.

-         Moi, biensure… lâcha le jeune ex-président en s’approchant avec un petit sourire mauvais.

Vincent voyait les rayons de la lune se refléter avec grâce sur son joli minois d’androgyne cruel…

-         Comment t’en es-tu sorti ? demanda-t-il.

-         Mais je ne m’en suis pas sorti, Vincent… répondit l’intéressé avec une moue boudeuse. Il détacha le bouton de sa manche gauche et exhiba son poignet devant le nez du jeune homme. Vincent y aperçu un 14 en chiffres romains.

 -         Je suis simplement passé entre les pattes de ce bâtard d’Hojo, s’encolèra-t-il.

-         Alors… toi aussi…

-         Nous tous Vincent, fit Elena en désignant un coin d’ombre à droite de l’ex-turk. Seulement, poursuit-t-elle avec un frisson de dégoût, ça n’a pas réussi à tout le monde…

 

         Une petite forme sombre se détacha de l’ombre. Une sorte de petit loup noir s’approcha de

Vincent. Il avait une toute petite tache rouge entre les deux yeux… Elena le salua de la main.

-         Salut chef ! lança-t-elle avec entrain.

-         TSENG !? s’indigna Vincent, mi-amusé, mi-terrifié.

-         La ferme, Valentine, soupira le louveteau, blasé.

-         Et Rude ? s’enquit le vampire.

-         RUDE ! RuUUUUDDDDDEEEE !!!! appela Elena d’une voix aigüe.

Vincent fut sidéré en voyant la gigantesque silhouette d’un démon Chaos se poser près de la jeune femme.

-         C’est bien Rude… t’auras le droit à un bon steak de chocobo ce soir,

railla-t-elle.

-         Humpf… souffla le grand démon à la peau sombre.

-         C’est Hojo qui leur a fait ça, grogna Vincent…vieux fou…

Rufus s’approcha doucement de Tseng et s’agenouilla devant lui. Il le souleva avec délicatesse et le pris dans ses bras.

-         Heu…Mr SHIN-RA… je… bredouilla le louveteau.

Le jeune président caressa la soyeuse fourrure d’ébène de son subordonné.

-         Dis-moi Vincent, pourquoi es-tu revenu à Midgar , questionna-t-il sans arrêter de caresser le petit fauve qui se prélassait à présent dans ses bras.

-         Je n’sais pas, répondit ce dernier, pensif… Et vous ?

         Rufus resserra convulsivement son étreinte sur la petite boule de poils qui se laissait faire sans protester.

-         Hum… bonne question… gronda Rude à l’intention de Rufus.

-         Je n’sais pas…je crois que nous n’avions tout simplement pas le choix… lança Rufus avec désinvolture.

-         Nous avons tout perdu… la SHIN-RA… les réacteurs… gémit Tseng, blotti dans les bras de son président, les yeux perdus dans le vague…

-         … nos familles, nos amis, nos maisons… nos… nos souvenirs… soupira Elena… tout est parti en fumée.

Vincent soupira à son tour. Il savait trop ce que c’était d’avoir tout perdu, de ne plus avoir de repaires…

-         Je comprend, dit-il avec un semblant de compassion dans la voix. Je voudrais pouvoir vous aider…

-         Stop , l’interrompit Rufus. Tais-toi… c’est pas avec des mots que nous allons nous en sortir. Nous n’avons pas besoin de ta pitié, et tu n’as pas besoin d’avoir pitié de nous. Dois-je te rappeler que nous sommes ennemis ? Si je n’avais pas été si présomptueux, nous n’en serions pas là. J’aurais du élever le bouclier magnétique de la ville au lieu de fanfaronner avec ma Sœur Ray. Ca aurait permit aux habitants de Midgar de s’échapper. Au lieu de ça, je les ai laissés mourir.

-         Ne dites pas ça… c’est faux… souffla Elena. 

-         Vous n’y êtes pour rien… continua Tseng.

Rufus pressa la petite boule de poils contre sa poitrine. Tseng ne se plaignait pas… il avait été un peu gêné au début, mais, quand il avait compris que, inconsciemment, le jeune homme cherchait surtout a être réconforté, il s’était laissé faire.

-         Ils ont raison, Rufus. Tu as essayé de tuer l’ARME pour défendre ta ville, c’est tout… C’est vrai que tu a fait beaucoup d’erreurs dans ta vie, mais qui n’en fait pas ? Tu n’as plus rien a te reprocher. C’est fini maintenant.

-         Et que fais-tu de tout les innocents que j’ai massacrés de mes mains ou que j’ai fais exécuter ? s’écria le jeune homme.

-         Ecoute Rufus… si tu commence a culpabiliser maintenant, tu ne t’en sortira jamais… Il m’a fallut 30 ans avant de réussir à retrouver une vie à peu près normale... 30 ans avant de pouvoir oublié tt les crimes que j’avais commis…

-         Mais Vincent, tu n’as jamais tué comme j’ai tué moi… tu n’as jamais fais exécuter tout un village parce qu’il s’opposait à toi… d’un point de point de vue politique, je veux dire…

-         J’ai fais pire… j’ai tué sans motifs, juste sur un ordre. siffla le vampire… j’étais un Turk.

Il regarda le ciel et se tourna vers Elena et Rude. Il les observa une minute et se tourna vers Reno qui avait gardé la tête basse pendant tout son discourt. Puis, il regarda Rufus et son petit fauve.

-         Vous comptez rester à Midgar ? demanda-t-il.

-         Je n’sais pas, soupira une foi de plus Rufus… je voulais qu’on se sépares ici, mais…

         A ces mots, Elena, Reno et Rude sursautèrent. Tseng lança un regard noir au jeune PDG de l’ex-SHIN-RA inc.

-         QUOI !? s’indigna Elena. SE SEPARER !?

-         Mais monsieur, couina Tseng.

-         Je n’ai pas envi de vous entraîner dans ma déchéance… je veux que vous ayez une vie normale…

-         Mais notre vie est avec vous monsieur…Je n’suis peut-être pas très intelligent, mais il y a une chose dont je suis sur : il est trop tard pour se séparer, plaida vivement Reno, nous avons passé bien trop de temps a votre service et quoi que vous puissiez en penser, aucun de nous n’a jamais pensé une seule des injure que nous proférions à votre égard…

-         Mais… je… attendez ! Comment connaissez-vous ma mère, demanda le jeune homme avec une pointe d’agacement dans la voix.

-         C’est malin Reno… et après, on dit que c’est moi qui parle trop ! (hum… ai-je vraiment besoin de préciser qui parle ?)

Dans les bras de Rufus, une petite chose noir commença à s‘agiter.

-         Hum…

-         J’ EXIGE UNE EXPLICATION, s’emporta l’ex-président.

-         Ben, c’est pas bien compliqué… avant sa mort, votre mère nous a menacé en nous disant que si jamais il vous arrivait quelque chose elle reviendrait de la Rivière et qu’elle nous hanterait jusqu'à la fin de nos vies et même après… gémit faiblement Reno.

-         Et vous l’avez crue…

-         Non mais ça nous donnait un prétexte pour vous coller au (bip) 24h/24 ! sourit Elena avec un clin d’œil complice à Tseng.

Rufus soupira.

-         C’est l’excuse la plus ridicule que j’ai jamais entendue… se plaignit le jeune chef des Turk dans les bras de son  « maître ».

-         Absolument d’accord… siffla Vincent à quelques mètres de la scène. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il ont raison, Rufus… Tu as besoin d’eux et ils ont besoin de toi… ce serait stupide de vous disperser maintenant alors que vous n’avez jamais eu autant besoin les uns des autres.

                   Rufus était sidéré. Vincent, un de ses pires ennemis, était en train de lui donner des conseils sur la meilleur façon de s’en sortir. Reno et Elena s’approchèrent de lui  et cette dernière posa une main consolatrice sur son épaule. Rude les rejoint en deux battements d’ailles. Vincent n’aurais jamais cru que les Turks étaient si attachés à Rufus. Il pensait qu’ils le méprisait et que Rufus le méritait. Mais non, loin de là. Rufus regrettait amèrement chacun de ses crimes et, pour Vincent, ça prouvait qu’il méritait amplement le pardon.

Il allait se retourner pour partir quand la voix de Tseng le reteint.

-         Hé Valentine ! Tu vas où ? lança-t-il.

-         Hum… je pensait retourner à Nibelheim , pourquoi ?

-         Ben… il sauta des bras de Rufus et s’avança maladroitement, faute d’entraînement, de son ancien collègue.

-         Il nous faudrait un logement… et… enfin… tu vois quoi… 

-         Je pense que messire Shin-ra sera le bienvenu dans son humble château… se moqua l’homme à la cape rouge.

Rufus sourit et s’approcha lui aussi, suivi de Reno, Rude et Elena.

-         Si ça ne te dérange pas…

-         Non, le château est bien assez grand et…

-         … et ça te fera pas de mal d’avoir un peu de compagnie, ajouta Reno, moqueur.

 Vincent soupira. Il n’avait pas vraiment envie de vivre entouré de tout ce beau monde. Il aimait la solitude et le calme et les Turks étaient tout sauf calme. De toutes façons, il ne pouvait pas faire autrement. Il se contenterait de retourner dans son bon vieux cercueil en espérant qu’ils ne viendraient pas le persécuter jusque là.

-         Très bien… mettons-nous en route. Nous allons faire un halte à Kalm et demain nous lourons des chocobos à l’auberge de Cloud, décida-t-il.

-         J’suis d’accord pour la première partie de ton plan, mais si on pouvait éviter de faire une pause à l’auberge de Cloud, je crois que ce serait pas plus mal, lança Reno d’une voix hésitante.

-         Oui, fréquenter les clones ratés d’Hojo nuit gravement à la santé… poursuivit Elena.

-         Hum… exact…  et si je vais louer 3 chocobos seul, ils vont se douter de quelque chose. Bon, nous allons devoir aller à Nibelheim à pied. Enfin… Rude volera et un d’entre nous prendra mon chocobo.

-         Ok… allons-y, lança Rufus en simulant l’allégresse.

Il se mit à marcher vers les restes des portes de la ville…

-         Ben quoi ? Bougez-vous ! On a pas que ça à faire !

-         En fait, on a tout notre temps, Rufus, soupira Vincent.

-         C’est pas une raison ! Reno, Rude, Elena ! Au pied !

-         Et moi alors ! s’indigna Tseng.

-         Toi, j’ai pas besoin de t’appeler pour que tu sois à mes pieds, railla le jeune homme.

Les derniers rayon de la pâle lumière de la lune descendante donnaient un aspect spectral à sa fine chevelure d’un blond-vénitien, d’habitude si lumineux.

-         Et c’est ainsi que nous commençâmes notre longue épopée en quête d’une vie nouvelle dans l’espoir de…

-         Elena, tu parle trop… l’interrompit Rufus.

Bon, je vous fais grâce de la flopée de jurons qui suivit ce reproche et je passe directement à la suite.

 

         La compagnie se mit donc en route. Elle se composait d’un louveteau, d’une cruche qui parle trop, d’un gigantesque démon aillé, d’un vampire diurne, d’un môme en costard tout débraillé avec des cheveux rouges et d’un pauvre gosse déprimé aux cheveux mi-blond mi-roux qui porte un flingue deux fois plus lourd que lui. Arrivé aux portes de Midgar, Rufus s’arrêta. Il se retourna et engloba une dernière foi les ruines de la tour SHIN-RA du regard.

-         Adieu papa, adieu maman… rendez-vous en enfer, chuchota-t-il avant de se mettre à courir pour rattraper les autres qui avaient déjà passé la porte, le cœur léger.

-         C’est ça, cours Forest, se moqua Tseng en le voyant arriver tout essouflé.

-         Woua ! Ca faisait un bail que j’avais pas couru, fit-il, à bout de souffle.

 

 

La suite au prochain épisode ! Tantantan !

 

Notes de Diomond :

Voilà… je vous présente ma nouvelle fic qui s ‘appelle « renaître des cendres de ma vie ». Je voulais écrire un fic pour essayer d’expliquer ce qui arrive au Turks à la fin de ff7. On sait pas grand chose sur ce qu’il leur arrive après. On suppose qu’ils sont morts, mais on sait pas exactement. Moi, j’suis partie de l’idée qu’il sont morts et je les ai fait passer sur le billard d’Hojo.

Petite précision : Je hais Hojo ! Je le hais ! GRRRR ! Vous avez vu ce qu’il a fait au pauvre Vinny !? (Sephy : Et moi alors !) Toi, t’as déjà assez de gens qui te plaignent comme ça.

Bon, passons aux personnages :

 

Vincent : Ce bon vieux (très vieux) Vincent ! Le voilà reparti pour de nouvelles tortures… (Vincent : Oh rage ! Oh désespoir ! Qu’ai-je fais au ciel pour mériter ça ?) C’est fou ce qu’il est populaire auprès des jeune auteur de fics !

Rufus : Pauvre petit Rufy ! Ca ma vraiment fait de la peine quand il est mort. GRRRR ! Saleté d’ARME !

Re : Petite précision : JE HAIS L’ARME !!!

Par contre, j’adore Rufy. Je le trouve vraiment trop mignon.

 Tseng : Aouuuuuuhhhhhhh !!!! (c’est le cri d’une folle qui essaye d’imiter le loup) Bon, je dois reconnaître que j’ai un peu déconné là. Tseng transformé en louveteau. En fait c’est parti d’une vision que j’ai eu en jouant a ff7 pour la première foi. Quand on rencontre Tseng pour la première foi. Ben là, quand je l’ai vu, il m’a fait penser à un loup. Alors, moi, pour rendre la chose plus amusante, je l’ai transformé en louveteau. Essayez un peu d’imaginer un tueur froid et sans scrupules dans la peau d’une petite boule de poils noire, trébuchant un pas sur deux, qui ressemble plus à un ourson qu’a un loup.

Elena : Ah… Elena… j’adore cette fille ! (Et pour l’oscar du rôle feminin de l’année THE WINER IS… ELENA ) j’ai pas grand chose à ajouter (la connerie précédente est suffisamment éloquente).

Reno : Ben euh… sans commentaires…

Rude : trois mots : GROSSE BESTIOLE AILLEE.

 

Bon, j’espère que ça vous a plut ! Si oui, rendez dans le prochain chapitre de mes conneries ! Si non… ben euh… désolée, mais ça m’est égal.

     Pour les lettres d’amour, d’insulte, de menaces ou les avis d’hypothèque sur mon petit appartement de banlieue, une seule adresse : AMYSHINOMORI@aol.com

 

 

*****

 

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