La Bibliothèque de la ShinRa corp.
La fin est le commencement.
2° partie
Chapitre I- Truth
La jeune femme attendait ses compagnons, installée sur l’un des rochers de cette caverne étrangement teintée de vert par la mako qu’elle contenait en abondance. C’était un endroit glacial, sans vie. C’est ce qu’ils désiraient, afin que personne ne la retrouve, jamais. Plusieurs personnes ressortirent de la cave voisine, pour la plupart des hommes. Certains, les plus jeunes, étaient blessés et pouvaient tout juste se tenir debout. Ils paraissaient tous exténués. Ils ne firent pas attention à la jeune fille et sortirent de la caverne sans même prononcer un mot. Un jeune homme ressorti ensuite de la cave, elle se précipita vers lui, inquiète : " Tout est finit ?demanda t’elle.
- Oui Adia… nous avons enfin réussit.
- Mais…il ne reste plus rien de notre peuple…ni de notre culture…pour vous c’est
différent…vous avez toujours existé…et vous existerez toujours…mais pour nous…que restera t’il à présent ? " Elle se mit à sangloter doucement. Son ami la prit dans ses bras, consolateur, et l’entoura de son unique aile blanche. " Syrhel, tout est vraiment finit ? à jamais ? je suis inquiète, les miens le sont également, la planète n’est pas tranquille… " Alors qu’elle disait cela, une aura verte se forma autour de son bras, elle invoquait la rivière de la vie. " Je ne suis qu’une Cetra, je ne peux que communiquer avec la planète…Mais toi, je sais que tu peux voir l’avenir…Dis moi je t’en prit Syrhel, as tu fais d’autres rêves ?
- Oui…oui j’ai rêver de l’avenir…
- Dis moi si tout est finit ?
- Nous ne l’avons pas tuée Adia, elle est encore bien trop forte…Mais, dans deux milles ans, lorsque l’attente dans la glace lui aura fait perdre une partie de ses pouvoirs, alors elle mourra…je te le jure, les nôtres seront vengés…par la main d’un jeune homme…Tout n’est pas encore finit…Mais j’ai confiance en l’avenir…j’ai confiance en lui…
-Tout n’est pas encore finit. " Répéta t'elle tristement. Syrhel prit la jeune femme dans ses bras et se téléporta à l’extérieur de la caverne de glace. Ce fut la dernière fois en deux mille ans qu’un être vivant s’y trouva.
****
Vincent fut réveillé le lendemain par les rayons du soleil qui pointaient à travers la fenêtre de la chambre. Il se remémora le récit que Théia lui avait fait durant la première partie de la nuit. Il n’en revenait toujours pas. Devait il lui dire la vérité ? ou devait il se taire ? il n’en avait strictement aucune idée. Peut être trouverait il la réponse plus tard. Lorsqu’il n’y penserait pas. " Que vais je faire ? " dit il à haute voix tout en fixant songeusement le plafond de la pièce. " Pourquoi t’as l’air triste ? " fit une petite voix à coté de Vincent. Celui-ci se retourna, surpris de constater que l’enfant qu’il avait vu la vielle se trouvait juste à côté de son lit et l’épiait tranquillement. " Bonjour toi ! " répondit calmement Vincent. " Tu sais que c’est impolie d’espionner les gens ! " dit il en souriant. " C’est ce que dit maman aussi…
- Mais tu ne l’écoutes pas ? J’ai raison ? L’enfant acquiesça.
- Tu lui diras pas hein à maman ?
- Non…ça sera notre secret !
- Promis ! ?
- Promis ! " Adonis piaula de rire, un rire simple, joyeux. Cet enfant était heureux de vivre et cela faisait sourire Vincent. Il ressemblait tellement à son père. Ou du moins à ce qu’il aurait pu être si…" Tu viens !Maman doit avoir préparer le p’tit déjeuner ! je suis sûr que t’as faim ! " Vincent prit la main qu’Adonis lui tendait et se dirigea vers la salle à manger.
" Bonjour Vincent ! Bien dormit ? l'interrogea Théia qui venait tout juste de finir le repas.
- Oui, je vous remercie !
- Vous pouvez me tutoyer !
- Très bien, je te remercie dans ce cas…de même pour toi. " Elle lui fit signe de prendre place à table et ils déjeunèrent ensemble. Théia plaisantait souvent avec son fils, ce qui amusait Vincent. Une fois son bol de chocolat et ses tartines terminées, Adonis se précipita dehors pour aller jouer. " Je n’arrive jamais à le tenir en place ! cet enfant est pire qu’un chocobo qui n’aurait pas eu d’exercices pendant plusieurs semaines !
- C’est ce que je vois ! Il tient ça de vous je suppose ? Enfin de toi je veux dire ?
- Hélas oui ! enfin, au moins ça prouve qu’il est en bonne santé ! "
Ils terminèrent de déjeuner puis Vincent aida Théia à tout ranger ainsi qu’à faire la vaisselle. Il se sentait bien avec elle. Elle plaisantait souvent et elle ne lui posait jamais de questions indiscrètes. Elle avait vraiment le don de mettre à l’aise le plus grand des timides. Quelques part, cela n’étonnait pas Vincent que Sephiroth en soit tombé amoureux, elle était si différente…
****
Cela faisait quatre jours que Vincent demeurait au manoir Shinra et il s’était réellement prit d’amitié pour Théia. Il éprouvait une grande sympathie pour elle. Lorsqu’elle lui avait demandé de rester plus longtemps, il avait accepter. De plus, il adorait l’enfant. Il passait ses journées à jouer avec lui et, le soir, il lui racontait des contes pour l’endormir. Il avait enfin une chance. Une chance de rattraper toutes les erreurs qu’il avait commises par le passé. Il avait juré à Lucrécia de s’occuper de son fils, et il avait faillit à sa parole. Il ne se l’était jamais pardonné. Puisqu’il avait échoué avec Sephiroth, il n’échouerait pas cette fois, avec son fils. Il ne le supporterait pas. Il n’avait, bien entendu, pas eu le courage d’annoncer la vérité sur la mort de Sephiroth à Théia. Il ne voulait pas la blesser. Et de toute manière, même si elle l’avait su, elle ne pourrait désormais plus rien y faire. A coups sûr elle se serait reprochée de ne pas avoir été là pour empêcher Sephiroth de commettre toutes ces choses, et ça aurait été inutile. Il avait donc décider de ne rien lui dire.
Un jour, alors que Théia était partie faire quelques courses, Vincent fut chargé de s’occuper d’Adonis. Ils étaient dans la chambre de l’enfant, l’ancienne chambre de Lucrécia à l’époque du projet Jenova. La pièce avait été redécorée de manière plus enfantine : des peluches étaient disposées à peu près partout, des étoiles phosphorescentes étaient collées au plafond, aux murs étaient accrochés des posters représentant pour la plupart des dessins animées et, bien entendu, des jouets étaient éparpillés dans toute la pièce. Alors qu’il jouait avec Adonis, quelque chose attira le regard de Vincent, des images qu’il n’avait pas remarquées jusque là. Certaines, dans des cadres, étaient placées sur le bureau et d’autres simplement affichées au mur. Il se leva et s’approcha du meuble. Il pu ainsi distinguer ce qu’elles représentaient. Ou plutôt qui elles représentaient. Elles étaient toutes en noir et blanc et avaient été déchirées dans différents journaux. " C’est mon papa, expliqua l’enfant.
-Je sais…je sais…
- C’était le plus grand Héros de toute la planète ! " reprit il fièrement. Il s’approcha à son tour du bureau et sortit un album de l’un des tiroirs. " Regarde ! " dit il en le tendant à Vincent. Celui-ci saisit l’objet, s’installa sur le lit et feuilleta les pages. Il contenait tous les articles, ou du moins la plupart, qui avaient été écrit sur Sephiroth à l’époque ou ce dernier était considéré comme le plus grand Soldat de toute la terre entière. " C’est ta maman qui a fait ça ?
- Non ça c’est moi tout seul qui l’est fait ! Maman a réussit à retrouver tous ces journaux, je sais pas trop comment elle a fait, je crois qu’elle a écrit aux éditeurs. Pis elle m’a aidé à découper les photos et à les accrocher. Mais cet album c’est moi qui l’est fait ! Il était fort mon papa hein ? ! Il était beau aussi ! maman dit que c’était le plus beau garçon qu’est jamais existé ! et elle dit qu’un jour je serai comme mon papa ! ! "Adonis était si fière de son père, Vincent ne pouvait s’empêcher d’avoir de la peine pour lui. Pour lui ainsi que pour sa mère. Comment aurait il pu lui expliquer que cet homme qu’elle avait tant aimé avait faillit détruire la planète ? qu’il avait incendié un village et tué tous ses habitants ? Il ne pourrait jamais lui avouer. Et cet enfant qui semblait tant admirer son père. Que se passerait il si un jour il découvrait la vérité ? Tout aurait pu être évité. Si seulement il avait été moins stupide, il y a de cela presque trente ans. Si seulement il avait été réveillé lorsque Sephiroth était arrivé à Nibelheim. Il se tourna vers Adonis et constata que la joie et la fierté qu’éprouvait le petit garçon quelques minutes plus tôt avaient disparus. Il regardait les photos et les articles de son album, ses yeux ne reflétaient plus que de la tristesse et de la mélancolie. " J’aurais tellement aimé le connaître…je sais que ça doit être bête mais…même si je l’ai pas connu…il me manque…je dis jamais ça à maman parce que elle serait triste après…et ça servirait à rien…ça le ferait pas revivre… je pourrais jamais le voir un jour…je pourrais jamais parler avec lui…je pourrais jamais jouer avec lui… j’aime pas les autres enfants à cause de ça…eux, ils ont leur papa avec eux…c’est pas juste…que pas moi… " Il ne pu retenir ses larmes plus longtemps. Vincent le prit tendrement dans ses bras et le berça doucement pour le consoler. Plus que jamais il s’en voulait. Il s’en voulait d’avoir été si stupide, si naïf. Tout aurait pu être évité. Pourquoi le sors s’acharnait il de cette manière ? Adonis avait arrêté de pleurer et il s’endormait lentement dans les bras de Vincent. " Tu devrais faire une sieste " lui dit il en le couchant dans son lit. " Raconte moi pourquoi ton bras il est comme ça ? " demanda le petit garçon à moitié ensommeillé. Vincent s’attendait à cette question depuis pas mal de temps déjà. Il savait qu’Adonis l’aurait posée à un moment donné. Il ne pouvait bien entendu pas lui dire la vérité. Il ne pouvait pas lui dire que c’était en tentant d’aider son père qu’Hojo l’avait arrêté et avait fait des expériences sur lui. Expériences au cours desquelles il avait perdu son bras. " Et bien…en fait cela m’est arrivé alors que je combattait un gigantesque dragon pour sauver une magnifique princesse !
- Raconte moi plus ! " Insista Adonis qui croyait réellement ce que lui disait Vincent. Petit à petit il finit par s’endormir en écoutant l’histoire. Histoire dont Vincent était plutôt fière d’ailleurs car il n’avait jamais eu beaucoup d’imagination. Vincent entreprit ensuite de ranger tous les jouets qui avaient été étalés au beau milieu de la pièce. Ses remords le hantaient encore. Mais il ne pouvait rien faire. Tout était déjà fait. Il avait été l’acteur faible et stupide du premier acte de cette tragédie. Et maintenant, il en était le spectateur. Sans pouvoir faire quoique ce soit. Il ne fit pas attention à ce qu’il fit et donna un violent coups de pieds dans un petit tas de billes qui se trouvait là. Celles-ci glissèrent alors toutes sous le lit. " Bon…et bien c’est parti pour de la gymnastique ! " pensa t’il. Il se coucha au sol et rassembla la plupart d’entres elles qui n’avaient pas glissées bien loin puis essaya d’atteindre les deux dernières. Quelque chose attira soudain son attention, un livre. Il était caché derrière l’un des pieds du lit. " ça doit être à Adonis. " Il attrapa les deux dernières billes puis le bouquin. Il savait qu’il ne devrait pas faire ça. Le journal intime de cet enfant ne le regardait strictement pas. La couverture était poussiéreuse, usée par le temps. "Etrange" pensa t'il. Lorsqu’il l’ouvrit aux premières pages jaunit, il comprit aussitôt que ça n’était pas le journal d’Adonis mais de quelqu’un d’autre. Il reconnut immédiatement l’écriture fine et soignée. " Lucrécia ! c’est le journal de Lucrécia ! " s’exclama t’il. Il n’avait jamais soupçonner qu’elle puisse avoir écrit ce genre de chose, ni qu’elle puisse l’avoir caché sous son lit. Dire qu’il était resté à cet endroit durant trente années. Vincent se hâta de finir de ranger la chambre puis parti s’installer dans la sienne. Il commença alors à lire le journal de la seule femme qui n’est jamais compté pour lui : Lucrécia…
JourX moisX annéeX
Chère journal, c’est la première fois que je t’écris. aujourd’hui je viens d’avoir 12 ans et mes parents m’ont offert mon cadeau : c’était toi. Je sais que tu partageras tout de moi et ça me fais plaisir. Ce soir, des amis donne une petite fête en mon honneur, j’ai vraiment hâte d’y être. Je dis ça car je sais qu’il y aura Antony. C’est un garçon que j’aime beaucoup…
***
Vincent lisait depuis pas mal de temps maintenant. Il connaissait tout à présent de l’adolescence de Lucrécia. Il avait souvent sourit lorsqu’elle racontait comment s’était passé ses vacances, ou bien lorsqu’elle était sorti avec son premier petit ami, lorsqu’elle s’était découverte une passion pour les sciences. Puis il arriva aux dernières pages, au début du Projet, au commencement de leur tragédie…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, aujourd’hui nous sommes arrivés, mon équipe et moi, à un petit village près des monts Nibel : Nibelheim. Je suis accompagnée par le professeur Gast, le professeur Hojo et un Turk prénommé Vincent. Nous allons travailler sur l’étude de Jenova, la Cetra que les chercheurs ont découverts il y a quelques mois au continent Nord, enfermée dans la glace depuis près de 2000 ans. Maintenant elle est entreposée dans une cave dans les montagnes. Je suis sûr que ça va être passionnant. Malheureusement, le professeur Gast ne peux rester avec nous, il a été rappelé à Midgar…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, les recherches avancent à grand pas. Nathanaëlle, je veux dire, le professeur Hojo, pense que nous pourrons bientôt cloner Jenova et recréer ainsi un Cetra. Je ne sais pas pourquoi, je l’admire. Il connaît tellement de choses sur tout. Il est si intelligent. Je me suis aussi liée d’amitié avec Vincent. Il est vraiment charmant. J’aime beaucoup discuter avec lui. C’est quelqu’un de très gentil malgré ses apparences distantes et froides…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, je me sens si mal. Ce matin Vincent m’a demandé de l’épouser. Je suis partie en courant, le laissant seul à l’entrée du village. Je n’ai pas pu retenir mes larmes. Je ne savais pas quoi faire. Je ne me suis jamais doutée qu’il éprouvait ces sentiments là pour moi. J’ai vraiment de la peine pour lui. Mais comment lui expliquer que mon cœur est déjà prit ? Nathanaelle m’a demandé ma main il y a quelques jours. J’ai accepté. J’étais si heureuse. Mais je suis si triste pour Vincent. C’est vrai qu’il est adorable mais…j’espère qu’il m’oubliera vite…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, je ne sais plus quoi faire. Cela fait maintenant 8 mois que je suis mariée. Nathanaelle a changé. Il n’est plus comme autrefois. Il s’investit totalement dans le projet, et ne pense plus à autre chose. Il me fait peur parfois. Depuis près de deux semaines, il ne dors même plus dans notre chambre. Il reste toute la nuit à travailler et le peu qu’il dort, il le fait dans son bureau, au sous sol. Je ne comprends pas ce qui se passe. Et Vincent qui reste si gentil avec moi, sans rien attendre en retour…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, j’ai fait une erreur. Je commence à croire que je n’aurais jamais du épouser Nathanaelle. En fait, je me rends compte à présent que je ne le connaissais pas vraiment lorsque je l’ai épousé. Mais il y a plus…je crois que je commence à aimer Vincent. Il est si gentil, si attentionné envers moi…Il ne fait ou ne dit jamais rien qui puisse me blesser. Je sais qu’il m’aime lui aussi. Mais c’est impossible. Je suis mariée. Pourquoi ai je été aussi stupide ? vais je le regretter toute ma vie ? devrais je dire à Vincent ce que je ressens pour lui ? Mais ensuite que fera t’il ? me comprendra t’il seulement ?…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, hier soir, comme de nombreux autres, Vincent et moi avons longuement discuté après le repas. Hojo était resté dans le laboratoire pour continuer son travail. Puis j’ai avoué à Vincent mes sentiments pour lui. Et nous nous sommes aimés cette nuit. Ce fut merveilleux. J’en suis sûr à présent, je l’aime. Je ne sais pas ce que je vais faire, je me sens mal envers Nathanaelle. Je dois encore y réfléchir…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, aujourd’hui Vincent m’a dit qu’il voulait tout arrêter pour nous. Je sais qu’il a autant de peine que moi. Mais je sais aussi qu’il a raison, c’est la meilleur solution. Comme je regrettes d’avoir épouser Nathanaelle. J’ai été si stupide. Je suis si triste à présent. Lorsque Vincent m’a parlé, j’ai vu ses larmes dans ses yeux. Tout est ma faute…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, j’ai une nouvelle à t’annoncer : je suis enceinte. Je suis tellement heureuse. Mais pourtant, je me sens mal envers mon mari. Cet enfant n’est pas le sien. Je le sais car je n’ai pas été avec lui depuis plus de deux mois. Et je dois être enceinte de 6 semaines environ. J’attends un enfant de Vincent…
A cet instant, Vincent laissa tombé le journal et ses yeux fixèrent un point invisible devant lui. Il se rappelait de tout : les aveux de Lucrécia se soir là, les quelques nuits qu’ils avaient passées ensemble, qui étaient d’ailleurs restées les plus belles nuits de sa vie, le moment où il lui avait expliqué, malgré la souffrance qu’il ressentait, qu’ils devaient arrêter de se voir pour leur bien à tous les deux. Puis elle était tombé enceinte. Il lui avait demandé, lorsqu’elle lui avait dit, qui était le père. Et elle lui avait répondu que c’était Hojo. Et il l’avait cru. Pourquoi avait elle fait ça ? pourquoi lui avoir caché ? Il reprit le journal et continua à le lire, espérant trouver une explication, espérant qu’elle se soit trompée…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, j’ai dit à Vincent que j’étais enceinte, mais je ne lui ai pas dit la vérité. Je lui ai menti. Lorsqu’il m’a demandé qui était le père, j’ai répondu que c’était Nathanaelle, je veux dire Hojo. Je n’ai pas pu lui avouer. Qu’aurait il pu faire ? ça n’aurait fait qu’empirer ses souffrances. et les miennes avec. J’ai pris la meilleure décision, pour nous deux. Je l’ai ensuite dit à mon mari. Je lui ai dit qu j’étais enceinte d’environ 10 semaines pour qu’il ne se doute de rien. Il était fou de joie. " c’est parfait ! " a t’il dit…pourtant, je ne sais pas, j’avais l’impression qu’il ne parlait pas de l’enfant…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, Nathanaelle m’a proposé de commencer l’expérience du projet sur mon enfant. Je n’ai pas pu refuser. Je me sens mal envers lui. Et puis ça ne peux pas être dangereux, au contraire. Il s’agit d’implanter dans le fœtus des cellules de Jenova ainsi que de la mako. Mon enfant sera ainsi un Cetra. C’est un monde tellement dangereux. Quel mal y a t’il a vouloir le rendre pus fort ? Vincent s’est opposé à ces expériences. Et maintenant je me sens d’autant plus mal envers lui. Mais que dois je faire ? de plus je l’aime encore. Et je ne peux rien faire…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, je suis enceinte de 6 mois environ. Hojo m’a appris, durant les analyses, que c’était un garçon. Je suis si heureuse. L’expérience semble donner de bons résultats. D’après les tests il est en parfaite santé. J’ai tellement hâte qu’il naisse. J’ai tellement hâte de pouvoir le tenir dans mes bras. j’ai choisit son prénom avec l'aide de Vincent. Ou plutôt c'est lui qui a trouvé son prénom ! Il s’appellera Sephiroth…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, je n’en peux plus. je suis maintenant enceinte de 8 mois et, si Sephiroth semble être en parfaite santé, ça n’est malheureusement pas le cas pour moi. Je me sens de plus en plus fatiguée. Et j’aime toujours Vincent. Il est si attentionné envers moi. Il est adorable. Je ne vois plus mon mari que pour les analyses. J’espère que tout ira bien…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, Sephiroth est née il y a deux jours maintenant. Ce fut un accouchement difficile. Je n’ai même pas pu l’étreindre ni même le voir une seule fois. Hojo me l’a aussitôt enlevé. J’ai peur. Peur de toutes mes erreurs. Vincent est venu me voir, il m’a dit que c’était un magnifique petit garçon et qu’il était en parfaite santé. Il n’a qu’une seule particularité : ses cheveux sont de couleurs argentés. L’effet du Jenova je suppose. Il doit être vraiment beau. Cela m’a fait plaisir que Vincent m’est dit cela. Je suis fière qu’il soit son père, même si il l’ignore. Malheureusement je me sens vraiment mal physiquement. Je ne peux même pas me lever. Quand pourrais je voir mon fils ? Sephiroth, mon Sephiroth…
JourXmoisXannéeX
Chère journal, je pense que ces lignes sont les dernières. J’ai à peine la force d’écrire. je n’ai fait que des erreurs. Hojo garde toujours Sephiroth. Je ne l’ai jamais vu. J’ai fait promettre à Vincent qu’il s’occupe de Sephiroth au cas où il m ‘arriverait quelque chose. Il ne sait toujours pas qu’il est son père. J’ai tout échoué. Vincent, je t’aime. Prend soin de notre fils…je n'ai fait que des erreurs…
Le journal s’arrêtait sur ces mots. Vincent le referma, le posa près de lui et le fixa songeusement. Lucrécia n’avait donc pas commis d’erreur sur ses dires. Il était bel et bien le père de l’enfant qu’elle portait autrefois. Il était le père de Sephiroth. Et il avait contribuer à le tuer. Il avait tué son propre fils. Il avait eu un fils. Et à présent il était mort. Tué par son propre père. " Lucrécia pourquoi m’as tu menti ? Pourquoi ne m’as tu rien dit ? " Il n’avait même plus la force de pleurer. Les mots pour décrire ce qu'il ressentait n’existaient pas. La dernière volonté de Lucrécia avait été qu’il prenne soin de son fils, de leur fils, et il l’avait tué. Son unique fils avait péri de sa main. Il aurait pu éviter cela. Il aurait pu tout éviter. Pourquoi n’avait il pas réagit ? Pourquoi avait il une fois de plus écouté sa raison et non son cœur ? Lorsqu’il avait revu Sephiroth pour la première fois depuis 29 ans exactement, au temple des Anciens, il avait remit la parole de Lucrécia en cause, durant à peine quelques secondes. Quelque chose en lui, une petite voix si lointaine et pourtant bien présente dans son esprit, lui murmurait que l’homme qui ce tenait en face de lui ne pouvait être le fils d’Hojo. De plus il n’avait aucune ressemblances physiques avec son " père ". Hojo était si petit, si malingre. Sephiroth, lui, était l'incarnation même de la force. De plus il était exactement de la même taille que Vincent. Et son visage…ses traits fins…Non, non ça ne se pouvait pas. Comment osait il douter de la parole de Lucrécia ? Depuis cet instant, il avait cessé d'y penser. Il avait exclu cette idée, honteux d'y avoir simplement songé. Et pourtant…pourtant elle lui avait menti. Dans leur propre intérêt. Il soupira, retenant avec peine ses sanglots. Il n'avait donc commis que des erreurs. Et il ne pourrait jamais les effacer. Car le passé, aussi regrettable soit il, ne peut jamais être changé, il faut apprendre à l'accepter voilà tout. L'accepter ? comment pourrait il accepter son passé ? Comment pourrait il accepter d'avoir perdu sa femme et son fils ? Comment pourrait il accepter de les avoir laisser mourir ? Les larmes, qu'il ne pu contenir plus longtemps, franchirent le seuil de ses paupières et allèrent s'écraser sur ses genoux. "Pourquoi…pourquoi…Lucrécia…pourquoi…j'ai…tuer…notre…fils…pourquoi…moi…? " répétait il entre ces sanglots qui lui déchiraient la poitrine. Il entendit soudain la porte d'entrée du manoir s'ouvrir puis se refermer, signe distinctif du retour de Théia. Puis un " C'est moiiiii!!!!!! Je suis rentréeeeeee!!!!! " retentit à travers toutes les pièces. Vincent s'empressa de sécher ses pleurs et, tandis qu'il tentait de se reconstituer un visage calme et paisible, il l'entendit gravire les marches quatre à quatre pour finalement arriver dans sa chambre : "Bonsoir Vincent ! tout s'est bien passé ? je sais j'ai été plus longue que prévu mais j'ai du aller faire quelques combats pour remplir un peu mes poches!! C 'est qui me coûte cher ce p'tit bout qui engloutit la nourriture plus vite qu'un mog devant des noix de coubos! Au fait, je crois qu'il s'est endormit n'est ce pas ? S'il ne s'était pas endormit il aurait déboulé ici sans attendre! D'ailleurs j'ai peut être été un peu bruyante en entrant ? Bah! Ça fait rien! De toute façon il a le sommeil lourd! " Théia enchaînait ses phrases, répondant elle même à ses propres questions. Ca n'est que lorsqu'elle vit le regard triste de Vincent posé sur elle qu'elle s'interrompit : " Vincent ? tout va bien ?
- Mmh ? Oh oui! Oui…tout va très bien…je suis un peu fatigué voilà tout…rien de grave…
- Ah? Bon…c'est sûr que s'occuper d'Adonis n'est pas une activité très reposante! Ça, je dois l'admettre !
- …
- A quelle heure s'est il endormit ?
- Vers…17 heures je crois…
- Donc ça fait deux heures…je crois qu'il est temps de le réveiller! Sinon il ne dormira jamais cette nuit ! Tu peux aller t'en occuper s'il te plait ? moi je vais faire le dîner…
- Très bien…j'y vais…
- Merci! " Elle ressortit de la chambre et se dirigea vers la cuisine…
Vincent entra sans faire le moindre bruit dans la chambre de l'enfant. Celui-ci dormait à point fermer, une peluche dans les bras. Peluche avec laquelle il dormait depuis qu'il était bébé et qui ne représentait aucun animal définissable. Etait ce un lapin ? un chien ? un agneau? Un chocobot peut être ? personne n'aurait pu le dire. L'homme au regard carmin s'approcha du lit et s'agenouilla. Adonis…Le fils de son fils. Son…petit fils. ( NDLA: quelle logique! Lol !) Certes, le passé ne pouvait être changé, mais il pouvait être racheté par l'avenir. Cet enfant…à travers cet enfant, il rachèterai ces erreurs. Il n'échouerai pas. Un gémissement le tira de ses pensées, puis deux yeux verts aux prunelles étroites se posèrent sur lui : " mmmh…Vincent ?
- Oui…Il est temps de te lever…le dîner va être prêt…" Sur ces mots le bambin affamé par de longues heures de sommeil piaula de joie et se précipita vers la salle à manger, traînant Vincent par la main.
" Coucou Maman!! " brailla Adonis tout en se jettant dans les bras de sa mère comme s'il ne l'avait pas revue depuis plusieurs années.
" Coucou poussin ! Bien dormit ?- Voui ! c'est Vincent qui m'a endormit en me racontant l'histoire de pourquoi son bras il est devenue comme ça ! et même que c'est en sauvant une princesse d'un dragon ! tu te rends compte! Il est courageux hein maman ?!
- Oui mon ange…très courageux…" répondit elle en déposant un baiser sur le front d'Adonis. La jeune femme, se doutant de la "véracité" de cette histoire racontée par Vincent, adressa au jeune homme un sourire gênée, désolée de la curiosité dont son fils avait du faire preuve. Vincent lui rendit le même sourire. " Bon…si nous passions à table? Qu'en dîtes vous?
- Houraaa!!!! " s'exclama le petit garçon mort de faim…
- Ce soir là, contrairement aux autres soirs, Vincent n'était pas resté discuter avec Théia après le repas. Il avait prétexter être fatigué et s'était éclipsé à la fin du dîner. Et pourtant, ça n'est que tard dans la nuit qu'il parvint à s'endormir, pensant trouver la paix dans son sommeil…Pensant trouver la paix dans son sommeil…
Un hurlement, provenant du sous sol, retentit à travers le manoir…Puis un second hurlement…Un troisième… Aussi vite qu'il le peux, Il descend les marches en colimaçon menant à la salle d'où lui parvient ce cri. Il entre dans le laboratoire, au fond du couloir et il la trouve, sur la table de travail, haletante, son visage déformé par la douleur…Et lui il…Ecrit ? " Bon sang mais qu'est ce que vous faites ? " s'encolère t'il devant la réaction à la situation peu adaptée du scientifique. " Vous êtes allé chercher un médecin ?
- Oui mais…Il n'est pas là…Il est parti durant quelques jours…
- Bon…Alors c'est vous qui aller vous en occupez Vincent…
- Qu…Quoi ? Mais…C'est vous le scientifique !!
- Je prends des notes pour l'expérience ! je ne peux pas tout faire ! " Un autre hurlement finit par décider Vincent et il se précipite auprès de la jeune femme " Shhh…Tout va bien se passer…Je te le promet…" Il ôte sa veste et sa cravate et se penche sur elle, essayant de faire tout ce qu'il peux pour l'aider à mettre son enfant au monde malgré le fait qu'il n'y connaît strictement rien en la matière. " Shhh…Respire fort…Voilà comme ça…Maintenant pousse…C'est bien, respire encore…"
Quelques heures plus tard, un autre cri retentit dans la pièce, celui d'un nouveau né. Vincent prend la minuscule créature dans ses bras et la tend au Scientifique qui est impatient de rencontrer son nouveau spécimen. Puis il retourne son attention sur Lucrécia, celle-ci a perdue beaucoup de sang et se trouve au plus mal. " Professeur, si vous ne faites rien elle va mourir ! " Dit il alarmé, se sentant de plus en plus impuissant devant la situation. "Très bien! Je vais m'occuper d'elle ! Mais occupez vous du spéci…De l'enfant ! Et ne restez pas dans mes pattes ! " Vincent ignore la remarque D'Hojo et s'approche de Lucrécia " Ne t'inquiète pas Lucia…Je m'occupe de Sephiroth…Tout ira bien…Je te le promet…" Il prend l'enfant, que le scientifique a simplement enroulé dans une serviette et posé sur une balance, et sort du laboratoire…
Lorsqu'il arrive dans la salle d'eau, Il nettoie le nouveau né et l'emmitoufle dans des vêtements bien chauds que sa mère avait confectionnés durant sa grossesse. Sa n'est qu'une fois ces tâches exécutées qu'il prend la peine d'admirer le petit garçon, blottit tendrement dans ses bras. Il est tout d'abord surpris par la couleur de ses cheveux…Argentés…" C'est pas banal ça ! " dit il, souriant. Le bambin relève vers lui un regard aigue marine interrogateur. "Et bien ! tes yeux non plus sont pas banals p'tit bout ! Tu es drôlement beau tu sais ! ta maman sera fière de toi ! elle peut être fière d'elle aussi ! elle a fait un très beau bébé! Tu sais comment elle t'a appelé ? Elle t'a appelé Sephiroth ! C'est joli n'est ce pas !? c'est moi qui l'ai trouvé ! " Sephiroth se contente de gazouiller, ce qui amuse Vincent qui continue à lui parler : "Alors jeune homme…Tu as peut être faim ? Que dirais tu de prendre ton premier repas ? Allez viens! Il doit bien y avoir quelques gouttes de lait à la cuisine ! " Au moment où il s'apprête à ouvrir la porte, celle-ci claque violement contre le mur pour laisser la place à Hojo apparement mort d'inquiétude pour son "spécimen" : " Vincent ! mais où étiez vous donc passez avec mon fils ?!
- Et bien ici comme vous pouvez le voir ! Comment va Lucrécia ?Demande t'il, inquiet.
- Elle est hors de danger, je l'ai ramener dans sa chambre… Maintenant rendez moi mon fils ! " Il lui arrache l'enfant des bras qui, une fois dans ceux du scientifique, hurle de tous ces petits poumons. Hojo ne s'en préoccupe guére et disparait aussitôt…Ce fut la dernière fois que Vincent vit Sephiroth …Durant près de trente années…Sephiroth…Fils de l'infortune…
Vincent se réveilla en sursaut, au beau milieu de la nuit. Sa conscience en avait donc après lui à ce point pour oser le torturer durant son sommeil ? Cette journée, il ne se la rappelait que trop bien maintenant. Lorsqu'il avait tenu Sephiroth dans ses bras, il aurait alors donné tout ce qu'il possédait pour être son père. Et il l'était sans le savoir. Il sourit au souvenir de cette petite chose gazouillante aux creux de ces bras…Son fils…Son fils qu'il n'avait pas pu voir grandir…Qu'il n'avait revu qu'une fois qu'il était trop tard…Qu'il ne reverrai jamais…Son sourire disparut pour faire place à ses larmes une fois de plus. Le temps. Seul le temps peut apaiser les souffrances. Mais trente années n'avaient pas suffit. Devrait il encore attendre trente ans ? Il se recroquevilla dans son lit, pleurant ce fils qu'il n'avait pu chérir et qu'il avait désormais perdu à jamais…
I will remember you, will you remember me ?
Don't let your life pass you by
Weep not for the memories
Remember the good times that we had ?
I let them slip away from us when things got bad.
How clearly i first saw you smilin' in the sun,
Wanna feel your warmth upon me,
I wanna be the one,
I will remember you, will you remember me ?
Don't let your life pass you by
Weep not for the memories
I'm so tired but i can't sleep,
Standin' on the edge of something much too deep,
It's funny how we feel so much but cannot say a word,
Now we are screaming inside,
But we can't be heard
But i will remember you, will you remember me ?
Don't let your life pass you by
Weep not for the memories
I'm so afraid to love you,
But more afraid to lose,
Clinging to a past that doesn't let me choose,
Once there was a darkness, deep and endless night,
You gave me everything you had, oh you gave me light.
And i will remember you, will you remember me ?
Don't let your life pass you by
Weep not for the memories.
Sarah McLachlan - I will remember you.
****
Quelques semaines s'étaient écoulées depuis la découverte qu'avait fait Vincent sur Sephiroth et il commençait tout juste à se sentir mieux. Adonis était une raison suffisante, si ce n'est pour dire la seule raison, qu'il avait de s'accrocher à la vie comme il le faisait. Il avait voulut partir un jour, ne désirant pas importuner davantage Théia, mais celle-ci, ainsi qu'Adonis, avait tellement insisté pour qu'il reste qu'il avait finit par accepter. Bien entendu, il était heureux de pouvoir rester auprès d'eux, et c'est inconsciement qu'il avait désiré ces supplications de la part de l'enfant et sa mère lorsqu'il avait parlé de "prendre congé".
Il avait également eu des nouvelles de ses amis d'AVALANCHE. Cloud l'avait contacté grâce au PHS: lui et Tifa s'étaient installés à Costa Del Sol dans leur nouvelle villa et étaient fiancés, Barett était reparti rejoindre Marlène ainsi que la mère d'Aéris à Kalm, Cid était retourné à Rocket town, Nanaki à Cosmo Canyon, Yuffie à Utai et Reeve, aidé des Turks, avait reprit les rênes de la Shinra et aidait à reconstruire les villages détruits ou bien les personnes en difficultés. Vincent, quant à lui, avait expliqué à Cloud qu'il était retourné à Nibelheim et que tout allait pour le mieux. Ca n'était pas tout à fait faux à près tout…
Depuis quelques jours, il avait également reprit l'habitude de rester discuter avec Théia après le dîner, et c'est ce qu'ils firent ce soir là. Ils étaient toujours attablés dans la salle à manger, devant une tasse de café bien chaud. " Tu le gâtes trop tu sais !" fit remarquer la jeune fille à l'intention de Vincent qui tenait Adonis endormit dans ses bras qui lui même tenait un chaton endormit dans les siens. Chaton offert par un Vincent qui, étrangement, couvrait l'enfant de cadeaux depuis quelques temps. " Je sais…Tu crois que je ne devrais pas?
- Si bien sûr ! je n'étais pas sérieuse en disant cela…enfin pas vraiment !" Ils fixèrent tous deux le petit garçon tenant la petite boule de poil contre lui durant quelques minutes puis : " Je suis douée quand même ! " s'exclama alors Théia en plaisantant. " Comment ça ?
- Et bien, il est adorable n'est ce pas ? et c'est moi qui l'est fait! Je suis douée ! ^___^
- C'est vrai…Il est adorable ! je te félicite Théia !
- En réalité celui qu'il faut féliciter c'est son père je crois ! Physiquement, Adonis n'a rien de moi ! Ni le nez, ni la bouche, ni les yeux, ni le menton, niet ! Il a tout hérité de son père… par contre pour le comportement, là c'est autre chose ! là il tient bien de moi ! à mon grand regret d'ailleurs ! il aurait été moins turbulent s'il avait été comme son père…
…
- Je suis heureuse que tu ai accepté de rester avec nous Vincent…Adonis t'adord et je crois que ça lui fait beaucoup du bien qu'il y ai un homme dans la maison…Je veux dire, pour son équilibre…
- Tu n'as jamais pensé à…épouser quelqu'un d'autre ? " Question stupide se dit Vincent aussitôt qu'il l'eut poser, lui même sachant que trop bien ce que c'est que d'avoir aimer quelqu'un et de ne pouvoir jamais aimer que cette personne. Théia lui adressa un sourire triste : " En fait…Si, j'y ai déjà songé, lorsqu'Adonis n'était encore qu'un bébé. Pour lui. Je voulais épouser quelqu'un pour qu'il puisse avoir un père mais…Je me suis rendue compte que je n'aurais pas supporté qu'il puisse appeler un autre homme Papa…Et…je n'aurais pas supportée être mariée avec un autre homme…Tu dois trouver ça pathétique n'est ce pas ?
- Non ! détrompe toi ! je te comprends au contraire !
- Je te remercie ! Bien…Je crois qu'il est temps d'aller coucher ce p'tit homme ! "
Ils se levèrent et quittèrent la salle à manger, Adonis toujours dans les bras de Vincent, puis allèrent le mettre au lit. Théia borda tendrement son fils, lui embrassa le front puis reprit le petit chat qui dormait toujours dans les bras de son maître pour le déposer dans son panier.
Puis ils quittèrent la chambre de l'enfant pour se diriger respectivement dans la leur : "Bonne nuit Théia…
- Bonne nuit Vincent…A demain…" Elle déposa un baiser furtif sur la joue du jeune homme et fila dans sa chambre.
****
Encore ce rêve…Depuis combien de temps ne l'ai je plus fait ? Cinq ans…Cette fois, pour la première fois, je voit les visages des personnes présentes…Tout est distinct…Pour la première fois ! Incroyable…Cet endroit c'est…Le réacteur de Nibel ? Et cet homme c'est…Zack ? Et…Sephiroth…C'est lui qui frappe les caissons de cette façon ? Puis la bibliothèque…C'est celle du manoir…Et l'homme présent dans cette pièce…Oui…c'est bien Sephiroth…Puis Zack arrive dans la bibliothèque…Sephiroth est différent…Cette fois, même les voix sont distincts…Il parle à Zack…Je l'entends…Jenova est sa mère ? Il fait partie des Cetras ? Il doit reprendre la planète ? Mais qu'est ce que…? Puis les flammes…Et cette ville c'est…Nibelheim…Mais…Qu'est il en train de faire…? Oh mon Dieu…C'est lui…qui a fait ça? Non, impossible…Sephiroth ne ferait jamais ça…Son regard…Il a changé…tout en restant le même…Je ne comprend pas…La créature à ses côtés, qui est ce ? Un couple est à côté de moi…Pourquoi pleurent ils ? La jeune femme meurt…Qui est elle ? Mais l'homme en carmin…Je le connaît…C'est…Vincent ? Que fait il là ? Puis un homme en blouse blanche arrive…Hojo…Vincent le tue d'une balle dans la tête…Qu'est ce que ça veut dire ? Puis, Vincent porte un enfant dans ses bras…Cet enfant…Adonis…Pourquoi ? Je ne comprends pas…Qu'est ce que ça veut dire ? Sephiroth s'approche de moi…C'est la première fois depuis cinq ans que je le revoit, même si ça n'est qu'un rêve…Ca paraît tellement réel…Je me jette dans tes bras mais…Cette douleur…Tu m'as… tué ? pourquoi ? ça n'est pas toi…C'est impossible…Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi ? Tout n'est qu'un rêve n'est ce pas ? Tu es incapable de faire de telles choses ? Alors pourquoi…Je saigne…Et tu souris…Je ne comprends pas…
Puis, plus rien…Plus aucune flammes…Les ténèbres…Une voix…inconnue…s'adresse à moi :
"Théia ?
Oui?
Tu es perdue?
Je ne comprends pas...
Tu es perdue?
Oui...
Je t'expliquerai...
Expliquer quoi?
Qui tu es.
Qui je suis?
Qui tu es.
Je suis Théia Deretot
Ton identité ne se résume pas à ton nom...
Je suis Théia...
Tu ne te poses pas de question?
Quelles questions?
Tu es perdue.
Qui je suis?
C'est ça la question.
Qui je suis?
Je t'expliquerai...
Et vous qui êtes vous?
Ton rêve...
Qu'a t'il?
Tu es perdue.
Je ne comprends pas.
Ton rêve représente l'avenir... ou le passé plutôt maintenant...
Le passé?
A l'époque il représentait l'avenir...
Ca n'est qu'un rêve.
Les tiens sont particuliers.
En quoi?
Je t'expliquerai... Qui tu es...
Qui je suis? Et mon rêve? Qu'est ce? Je suis perdue.
Demande à celui que tu connaît... Il est temps qu'il t'explique qui il est.
Celui que je connaît? Qui il est? Je suis perdue.
Tu comprendras...
Je comprendrais...
Tu devra l'aider...
Aider qui?
Tu ne devra pas lui en vouloir.
En vouloir à qui?
Tu ne lui en voudras pas...
Je suis perdue.
Il est temps... Tu l'aimeras...
Je n'ai jamais aimé qu'une seule personne... Et je l'aimerai toujours...
Tu l'aimeras...
Qui êtes vous?
Je t'expliquerai bientôt...
Je ne veux pas comprendre...
Tes rêves?
Je ne veux pas l'accepter...
Ils sont la vérité
Pourquoi?
Parce que le sort est cruel envers certains êtres...
Pourquoi...
...
Je ne veux pas comprendre.
Tu le dois.
Je le dois... parce que c'est la vérité?
Oui...
...
A bientôt Théia.
..."
Comme bien trop souvent auparavant, Théia se réveilla effrayée et trempée de sueur. Ce rêve…Ca ne pouvait être la vérité. Et pourtant. Cette voix le lui avait affirmé. Elle se leva et s'approcha de la fenêtre d'où elle pouvait contempler la pleine lune qui donnait à la chambre une lueur pâle, fantomatique. Ce rêve…Il ne pouvait être vrai. Et pourtant. Mais…Nibelheim en feu…Alors que la ville était intacte…c'est impossible…Et pourtant. Ces rapports sur Sephiroth et sur Jenova…elle les avait lu au sous sol…avant de le condamner pour qu'Adonis ne s'y aventure pas…mais elle ne les avait pas compris…Sephiroth serait le fils de Jenova…Mais qui est Jenova…Et le réacteur intact lui aussi …Je suis perdue…Qui tu es … Qui tu es … Elle déploya son unique aile…Qui tu es…Je suis perdue…Pourquoi Sephiroth aurait il fait ça…c'est insensé…Pourquoi…Pourquoi avait il réagit si violement ce jour là…En apprenant qu'elle était enceinte de lui…Si seulement elle avait été capable de parler ce jour là…Mais aucun mots n'avaient pu sortir…Juste " Je suis désolé"…Je suis perdue…Et Vincent…Qu'avait il à voir dans cette histoire…Vincent…Alors c'est pour cette raison qu'elle avait eu l'impression de la connaître depuis si longtemps…C'est lui qu'elle avait vu en rêve…Et pourquoi avait il été effrayé lorsqu'il avait rencontré Adonis la première fois…Si…Si son rêve disait la vérité…Si Sephiroth avait…Et que Vincent ai été temoin de ces actes…Alors cela expliquerai pourquoi il avait réagit de la sorte devant Adonis…Mais…Je suis perdue…Et cette voix…Son subconscient…Non…Quelqu'un d'autre…Je suis perdue…Tu l'aimeras…Aimer qui…Jamais elle ne pourrait aimé quelqu'un d'autre…Tu l'aimeras…Cette voix…Demandes à celui que tu connaîs…Celui qu'elle connaît…Vincent…Je suis perdue…Je t'ai perdu…
…Je t'ai perdu…
Au même instant, alors que Théia prenait tout juste conscience de la vérité qu'elle avait tentée d'ignorer depuis plusieurs années, Vincent se tenait assis sur le sol de sa chambre, épuisé, faible, lassé, fixant le néant, et paradoxalement, une nouvelle lueur de cette chose qui nous pousse à vivre, l'espoir, naissait en lui, son PHS toujours dans sa main…
Spend all your time waiting for that second chance,
For a break that would make it okay,
There's always one reason to feel not good enought
And it's hard at the end of the day,
I need some distraction,
Oh beautiful release,
Memory seeps from my veins,
Let me be empty and weightless and maybe i'll find some peace tonight,
In the arms of an angel,
Fly away from here,
From this dark cold hotel room
And the endlessness that your fear,
You are pulled from your wreckage of your silent reverie
You're in the arms of the angel,
May you find some comfort there,
So tired of the straight line and everywhere you turn,
There's vultures and thieves at your back
And the storm keeps on twisting,
You keep on building the lie,
That you make for all that you lack,
It don't make no difference,
Escaping one last time,
It's easier to believe in this sweet madness oh,
This glorious sadness that brings me to my knees,
You're in the arms of your angel,
May you find some comfort here…
Sarah McLachlan – Angel .
Fin du premier chapitre de la seconde partie.
Et voilà ! et comme d'habitude les traditionnelles:
Note de l'auteur: ( Que vous avez intérêt à lire ! Non mais ! )
Aaaaaaaaalors! Comme z'avez pu le voir, j'ai décider d'écrire ça par chapitre et non plus pas partie, c'était trop lond, ça prenait trop de temps à écrire ect… Et pis certains s'impatientaient (enfin quand je dis certains…Une seule en réalité mais bon…sniif…lol!) Et pis ça entretient le (peu de ?) suspens qu'y a! Bon ben comme la dernière fois ze fait tout expliquer sur toutes les petites zoses qui y a à expliquer alors bon courage ! c'est tipar !
Alors, pour ce chapitre je me suis focalisée sur Lolo (Hein? Qui est Lolo ? z'avez pas lu la fic de Kineko ? Bon ben en fait c'est elle qu'a surnommé Vincent Lolo, mais j'ai trouvé ça tellement tripant que je me suis mise moi aussi a l'appeler comme ça!), je crois que ça se comprends vu tout ce qu'il lui arrive durant ce chapitre !
(Vincent: Oui! Pourquoi à chaque fois on m'en fait voir de toutes les couleurs dans vos histoires!? Y en a marre !)
Parce qu'on t'adore ! (surtout une certaine personne dont je ne dirai pas le nom, je suis sûr qu'elle se reconnaitra!)
Bon, allons y pour l'explication de texte ! Tout d'abord sur le journal de la Lucia : Bon, comme je l'ai dit, son journal était planqué sous le lit d'Adonis qui était autrefois son lit. Comment ça Théia fait jamais le ménage ? Ben elle allait pas déplacer le lit quand même ! elle s'est contenté d'un ch'tit coups d'aspirot sous l'lit, de draps neuf et basta !
(Théia: Ouais! Chuis pas une bonniche non plus !)
donc Lolo retrouve l'ancien journal de la Lucia et là, miracle ! C'est le Papa de Sephy! Ben oui! Croyez tout de même pas que j'allais laisser l'aut' tâche là être son père ! jamais d'la vie ! En fait, Lucia a épouser l'aut' brindzingue à l'éprouvette croyant être amoureuse de lui et en fait, elle s'est rendue compte après moulte semaines qu'elle était éprise de Lolo. Et ce qui devait arriver, arriva …(pas b'soin d'vous faire de dessin)…Et quelques temps plus tard, Lolo a décider qu'il valait mieux pour eux d'eux qu'ils arrêtent de se voir, bien que cela lui coutait drolement à Lolo…et après la Lucia apprend qu'elle est enceinte de lui et décide de lui cacher…enfin d'après moi ça s'est passé comme ça mais bon…chacun son avis…Et donc il apprend par la même occasion qu'Adonis est son petit fils, que de logique n'est ce pas ?
Que dire d'autre… Pour le passage du tout début, si z'avez pas reconnu de quoi y s'agissait (ce qui m'étonnerait fort quand même) ben réfléchissez…Et si vous vous posez d'aut' questions sur Qui est l'gars à l'aile, ben vous saurez dans la suite ! He he he !
Bon sinon, pour Adonis maintenant (chacun son tour ! niark!) J'ai essayer de me mettre à la place d'un enfant de 4 ans qui n'aurait pas connut son père alors que tout le monde l'aurait connu…Adonis n'a jamais connu son père et pourtant il lui manque. Je pense que c'est normal et que j'ai pas b'soin de m'expliquer la dessus.
Et là je sens qu'y en a qui s'demande "Mais elle va tout de même pas maquer Lolo avec Théia !!!??? " Ben réfléchissez ! v'verrez bien ! He he!
Pour le rêve de Théia : maintenant j'espère que vous comprenez mieux. En réalité elle rêvait du futur à l'époque où elle était dans le Soldat. Elle voyait Sephy péter les plombs, puis brûler la ville puis le couple qui pleurait c'était en réalité Lolo et Lucia, puis l'homme en blouse blanche c'tait l'aut' spécimen là et Lolo le tue et après Lolo porte Adonis dans ces bras…En fait elle voyait le futur et le passé d'une certaine manière, le tout mélanger…Par contre le pourquoi du comment elle fait ces rêves, ben vous verrez bien…
Comme pour le dialogue qu'elle a en rêve à la fin avec cette voix…Vous verrez de qui il s'agit et pourquoi…J'ai trouvé ça amusant la manière dont j'ai tourné le dialogue, ça fait un peu comme un jeu de conscience. Ca m'a fait un peu pensé à un épisode d'Evangelion que j'avais vu ( bon j'l'avais vu tout en bouquinant donc excusez moi les fans de cette série, que j'aimebeaucoup je tient à le dire, si jamais z'êtes pas du tout d'accord avec moi et que j'me plante) un épisode, je crois que c'était dans les derniers, où tous les persos se retrouvent interrogé par ce que j'avais compris comme leur conscience, c'est une suite de question courte auxquelles ils doivent répondre…ça m'a fait un peu pensé à ça…
Z'avez pu remarquer également que j'ai fait assez de récurrences pour certaines expressions ou certains mots. C'était fait exprès hein! C'est pas parske j'étais à court de mots loin de là ! Du genre " je suis perdue" c'est pour indiquer l'état d'esprit dans lequel est Théia. Elle commence à comprendre ce qu'il s'est réellement passé, grâce à son rêve, mais elle ne veux pas l'comprendre d'un autre côté, elle le refuse, c'est pour ça qu'elle dit "Je suis perdue" à plusieurs reprise… Aussi pour "Et pourtant" toujours après le rêve de Théia. C'est une façon de montrer qu'intérieurement, elle se rend enfin compte de la vérité…Il y a pas mal de récurrence comme ça dans cette partie…mais j'vais pas toute vous les expliquer hein ! z'avez qu'à réfléchir ! z'avez jamais fait de l'explication de texte en français ou quoi ? ben c'est le moment de s'y mettre !
(Sephy : Ouais mais c'est tiré par les cheveux ton truc…)
Sephy sama d'amour de moi ! *saute au cou de SON Sephy * T'as vu ce que j'écris comme jolie n'histoire sur toi !
(Sephy : Ouais…j'ai lu la première partie…j'me croyais pas aussi sentimental…)
Maiiiiiiiiissss si! C'est juste que tu veux pas l'admettre c'est tout ! Bon…Ou z'en était moa ? Ah vi ! à mes notes…Bon ben je crois que c'est tout…pour la suite vous verrez bien…j'devrais mettre moins de temps à l'écrire vu que c'est les vacances et qu'j'ai l'temps…j'devrais avoir terminer la seconde partie avant la renrée normalement…Alors ça vous a plus ? Comment ça nan ? BAFF *tout le monde en cœur : Oh que si elle est géniale ta fic Deedo !*
Bon c'est mieux! J'préfères ! Commet ça , ça manque d'action ? ben si vous voulez de l'action z'avez qu'à lire Fantaisie Ultime ! La fic de moi et de copine de moi Ng !
(Sephy: Vive la pub !)
Mauvaise langue ! t'as intérêt à être plus gentil avec moi sinon j'temmène pas en vacances Sephy sama !
(Sephy : Mais tu sais très bien que je plaisantais ma Deedo ! *l'hypocrisie ça marche avec elle et Ng !*)
Tu…Tu m'as appelé "Ma" Deedo !? Hooooooo mooonn Sephyyy !!!!! chéri que j'aime pour la vie !!
Une petite Angie chibi de 20 cm de haut qui passe devant Deedo perché au cou de Sephy, *morte de rire* : T'as fait une rime !!!!! Moarrfff !!!! *repars aussitôt*
Deedo : Hu???
Bon sur ce j'vais arrêter mes délires moi ! ça devient grave ! j'travaille trop à la Shinra corp moi ! j'ai besoin de vacances! L'est temps qu'elles arrivent ! Bon et bien chers lecteurs (ben oui y en a si peu que les rares qui a j'les adore ! lol) j'espère que vous aurez aimé cet premier chapitre de la première partie et que z'avez envie de lire la suit ! Hein dites ouiiiiiii ???? heinheinheinheinhein ???? *yeux de bambi * Bon aller j'y go moa!!!! On est tipar pour écrire la suite !!!
*****
*Lire le chapitre cinq
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