La Bibliothèque de la ShinRa corp.
La
fin est le commencement.
1°partie
Chapitre II - Memories
Le jeune homme se dirigea lentement vers l’accueil du bâtiment, angoissé, hésitant..oO(qu’est ce que je suis en train de faire ! ? mais qu’est ce que je suis en train de faire ! ?) et si sa supercherie était découverte ? que lui arriverait il alors ? n’y avait il pas un autre moyen de gagner correctement sa vie ? mais d’un autre coté ça serait tellement facile de la gagner de cette manière, surtout pour lui. Bien sûr, certain jour serait difficile !mais ça serait tellement excitant aussi ! il était désormais arrivé devant le comptoir, une hôtesse d’accueil vêtue d’un uniforme s’adressa à lui :
« Bonjour, vous désirez ?
- Bonjour…je…je viens pour…oO(allez lance toi bon sang ! tu verras bien ce qui t’arrivera ! un peu de courage !) …je viens pour passer l’examen pour entrer dans Le Soldat silvouplait.
- Oui, c’est au 11° étage.
- Bien je vous remercie.
- Au Revoir. »Bon jusqu’ici tout va bien, apparemment cette jeune femme n’y avait vu que du feu. Il se dirigea vers les ascenseurs, priant pour que ces derniers ne soient pas en panne. Il s’imaginait les pauvres employés Shinra qui devaient monter au 63° étage le jour où ces ascenseurs ne fonctionnaient pas. Cette pensée le fit sourire. Heureusement pour lui, ce jour là, tout fonctionnait correctement. A la sortie de l’ascenseur, il se retrouva dans un couloir où bon nombre de jeunes hommes attendaient de passer leur premier examen pour entrer dans l’unité des guerriers d’élite de la Shinra : Le Soldat. Ils paraissaient tous bien plus âgés que lui, même si ça n’était pas vraiment le cas. Le fait est qu’il était bien plus mince et plus petit que tous ces hommes, mais ça ne l’inquiétait pas. « Qu’est ce que je suis en train de faire ? mais qu’est ce que je suis en train de faire ? ! » cette pensée, il se la rappelait sans cesse, après tout , il n’était pas trop tard pour faire demi-tour. Il était sur le point de changer d’avis et de quitter ce lieu lorsqu’un homme d’une quarantaine d’année sorti d’une salle : « Messieurs, vous êtes sur le point de passer votre premier examen du Soldat, il s’agit d’un examen écrit où ne seront retenu que certains d’entre vous. Vous déclinerez votre identité à l’entrée et irez prendre place, vous avez un temps limité de deux heures. Vos résultats seront affichés ici meme en fin de journée. Bonne chance messieurs. » Il était trop tard pour renoncer à présent. Mais après tout, il y avait de grandes chances pour qu’il échoue à cet examen. Mais voulait il vraiment échouer ? Il suivit les autres hommes dans la salle et, lorsqu’il fut arrivé devant la personne qui notait leur identité, une nouvelle montée d’adrénaline se fit sentir, de peur qu’on ne découvre son stratagème. Et pourtant le pire était à venir, ça il en était sûr. « Veuillez décliner votre identité…
- Deretot
- Prénom?
- Euh... Arès... Arès Deretot
- Bien, vous remplirez ce formulaire et le rendrez avec votre copie d’examen…au suivant ! ! »
Il saisit le formulaire et prit place au fond de la salle, de manière à ne pas se faire trop remarquer. .oO(ouff ! ! tout s’est bien passé ! elle aussi n’y a vu que du feu ! finalement je commence à croire que mon idée n’était pas si stupide ! enfin ! nous verrons bien !) Sur ce il commença son examen, préférant remplir son formulaire après. Alors que les autres candidats présents remplissaient avec beaucoup de difficultés leurs tests, Deretot lui, s’en sortait assez facilement. L’examen ne comportait qu’une petite centaine de questions, la plupart sur la culture général et d’autre sur le « combat » : Avez vous déjà combattu ? avez vous déjà été blessé au combat ? Quelles techniques peut on utiliser lorsque l’ennemi est de dos ?de face ?ect… Quant au formulaire se fut un peu plus difficile, il avait du inventer presque tout…
Les deux heures s’étaient écoulées, il avait rendu tous ces papiers et devait maintenant attendre jusqu’au soir pour connaître ses résultats. Ça ne serait pas facile d’attendre. Les heures s’écoulaient, semblant interminables, il était allé se balader en ville, essayant tant bien que mal d’occuper son temps. Mais le temps, aussi long puisse t’il paraître, est obligé de s’écouler, et la lune était là à présent. Dans ce même couloir, les résultats étaient affichés. Des dizaines de jeunes hommes étaient agglutinés autour, certains en colère et d’autres fous de joie. Arès attendit patiemment que tout le monde prenne congé pour aller voir à son tour. Il s’approcha et pu lire : « ON ETE RETENU POUR LA PREMIERE EPREUVE DU SOLDAT :
ALASSY ZACK
CARTER JEFF
CHRISTY JEAN
DERETOT ARES… »
« Yes ! ! ! ! j’ai réussit ! ! ! » Il explosa de joie en lisant son nom inscrit sur le tableau, et relu ce même nom plusieurs fois pour être sur qu’il ne rêvait pas. Il lu ensuite la fin de la lettre affichée sur le tableau : « POUR LES CANDIDATS RECUS, VUEILLEZ VOUS PRESENTER DEMAIN A 8H POUR L EPREUVE PRATIQUE 3° ETAGE SALLE 12. » .oO (une épreuve pratique ? je suis reçu d’avance !) pensa t’il. Tout était bien trop facile !
Le lendemain matin, le réveil sonne, une main sort des couvertures et l’éteind, puis se replonge aussitôt sous les draps. Les minutes passent. Un œil s’ouvre lentement, la main se tend vers le réveil, « 7h48 » y est affiché et une voix retentit : « OH NON ! ! ! !J’SUIS EN RETARD ! ! ! ! ! » et c’est alors que le calme qui régnait quelques minutes avant dans la pièce disparaît pour laisser place à la furie. Il enfile son treillis noir, ses gants, ses bottes, se débarbouille le visage en un temps records, saisit son sabre et part sans même prendre le temps de déjeuner. .oO(c est pas vrai ! je suis en retard le premier jour ! c’est pas juste ! faite que j’y arrive à tant !) Il se précipita dans le hall du bâtiment de la Shinra, puis au 3° étage. N’apercevant personne, il comprit qu’ils étaient déjà tous rentrés.oO(et merde !) Il entra en trombe dans la salle 12 où dix sept pairs d’yeux se tournèrent vers lui..oO(oupps…) Un homme d’un âge moyen en uniforme s’adressa à lui sur un ton qui n’avait rien de joyeux : « vous êtes Ares Deretot n’est ce pas ?
- Ou…Oui, je suis désolé d’etre en retard…
- Savez vous que la ponctualité est une des règles premières dans le Soldat ?
- Oui mais...
- Et tu m’as l’air bien chétif pour pouvoir etre dans le Soldat ! ne te fais pas d’illusion l’gosse ! des 15 candidats ici présents, seul 5 d’entres eux seront sélectionnés ! et à mon avis tu n’en feras pas parti ! je serais même étonné que tu puisses porter une arme !
- Oui monsieur .oO(ça pour être étonné ! tu vas être étonné !)
- Bien. Comme je l’expliquais à tes p’tits camarades, je suis le colonel de 3° classe du Soldat James, ceci est une épreuve pratique pour juger de vos capacités a combattre. Chacun votre tour vous allez vous mesurez à moi en employant tous vos moyens. Ensuite l’examinateur, autrement dis moi, retiendra ceux qu’il estime être à la hauteur. C’est compris ? des questions ?aucune ? bien alors passons tout de suite aux choses sérieuses…et si on commençait par toi là ! le gringalet efféminé ! »
Les autres candidats ricanèrent mais Arès, lui, était fou de joie, il allait enfin pouvoir montrer de quoi il était capable. Tous les moyens sont bons avait il dit ? très bien. Il n’allait pas être dessus !
« Bien Monsieur…
- Tu as une arme au moins ?
- Vous avez bien dit que tous les moyens étaient bon pour vous combattre n’est ce pas ?
- Oui, c’est exact.
- Bien. Alors je n’en aurais certainement pas besoin» se dit il pour lui-même.
Un sourire cruel apparut sur son visage et il s’avança vers son adversaire. Tous deux étaient placés à quelques mètres l’un de l’autre, les autres candidats à l’écart assistaient au combat qui allait avoir lieu. Le sabre d’Arès était toujours rangé dans son fourreau, accroché à sa ceinture. « C’est quand tu veux gamin ! vas y montre moi c’que t’as dans l’ventre ! ». Arès ferma alors les yeux et, en tendant son bras vers l’avant, projeta son examinateur avec une force inouïe contre le mur de la pièce. Tous ceux qui étaient là furent sous le choc. Le colonel James se releva avec peine, prenant appuie sur son épée « …Tu…tu fais de la télékinésie !… tu…tu m’as prit par surprise…mais cette fois tu ne m’auras pas … » Ce qui ne devait être au départ qu’un exercice s’était transformé en véritable combat pour James. « Sale Gamin ! ! ! ! ! ! » s’exclama t’il, l’épée en main, en fonçant sur Deretot qui, au moment ou l’épée s’abattait sur lui, disparut comme par magie. Le colonel, qui ne s’attendait pas à ça, trébucha et se retrouva au sol. Deretot réapparut au même moment derrière ce dernier, saisit son sabre et plaça la lame sous la gorge du colonel. « Vous êtes battu mon colonel. » Chacun était resté bouche bée devant les évènements.« Ma parole tu es un démon ! !
- Non. Simplement un être humain…avec des pouvoirs psychiques…
- Toi , dit il en s’adressant à un Soldat qui le secondait pour l’examen, va me chercher le général Heidegger ! et aussi le directeur du département scientifique !tu leur diras que c’est pour un cas spécial ! et va chercher quelqu’un pour me remplacer pour cet examen !
- Bien mon colonel…
- Quant à toi , qui ou quoi que tu sois, ne t’éloigne pas de là ! il se pourrait qu’on te fasse appeler !
- Suis je reçu ?
- Oui…oui tu es reçu… »
Deretot sorti de la salle d’examen, il n’avait pas cessé de sourire. Personne n’avait rien découvert et ne découvrirait sans doute jamais rien s’il s’y prenait bien et il avait enfin pu montrer une partie de ses capacités. Quelques minutes plus tard, Heidegger avait rejoint le colonel dans une pièce voisine de celle ou l’examen avait lieu : « Alors que se passe t’il de si urgent ?
- Un cas à part mon général ! ! un cas exceptionnel ! !unique ! ! … » et il lui raconta ce qui lui était arrivé quelques minutes auparavant. « De la télékinésie et de la téléportation ? ! ça alors ! !et moi qui n’y croyait pas ! !Kya ha ha ! il fera une recrue de premier ordre !
- Ne faudrait il pas en parler au professeur ?
- Je l’informerai de toute cette histoire bien entendu ! son avis sera essentiel !
- J’en conclut donc que nous l’acceptons dans nos rangs ?
- Bien sur ! !crétin quelle question ! va me chercher ce jeune prodige ! !que je le félicite !
- Bi…Bien mon général… »
Il s’exécuta. « Une recrue de premier ordre oui… » songea le général.
Pfff ! ! ! quelle journée ! se lamenta Arès Deretot, membre de la 3° classe du Soldat depuis maintenant quelques heures. L’entretient avec Le Général Heidegger avait été bref, et il n’avait d’ailleurs pratiquement rien écouté de ce que ce dernier lui avait dit, trop excité à l’idée d’être désormais un Soldat. Tout avait marché comme sur des roulettes en y repensant. Il se dirigea vers la chambre qui lui avait été assignée et entra. Il fut déçu de constater qu’il y avait deux lits, ce qui signifiait qu’il ne serai pas seul dans cette chambre .oO(c est bien ma veine ça ! ça va être d’un pratique !). C’ était une petite pièce avec deux lits simples de chaque coté du mur, un bureau, une armoire et une petit salle de bain, bref ça n’avait rien de très confortable. Il était en train de ranger ses vêtements lorsqu’un jeune homme entra : « Salut ! tu dois être celui avec qui je vais partager la chambre ? ! je suis Zack » il lui tendit une main que Arès serra. « Toi tu es Arès Deretot c’est ça ? je t’ai vu ce matin à l’exam. ! dis moi t’as des pouvoirs vraiment particuliers ! tu l’as battu à plates coutures l’examinateur ! !ça dois être génial d’être comme tu es ! j’avais entendu parler de ce genre de trucs…
- mer…merci.
- Ne me remercie pas va ! dis moi, tu viens d’où ?
- En fait… je ne viens pas d’une ville ou d’un village comme vous tous…
- Ah bon ?et t’es d’où alors ?
- Je vivais dans une petite maison perdue dans les bois…
- Ah. Moi je viens de Gongaga. Dis moi, pourquoi tu t’es engagé dans le Soldat ? je parie que c’est pour devenir comme le Grand Sephiroth pas vrai ?
- Non, pourquoi c’est qui ?
- TU CONNAIS PAS SEPHIROTH ? ? ?
- Ben…non…pourquoi ça à l’air si grave ?
- Sephiroth est le général de 1° classe du Soldat ! c’est le plus grand guerrier qu’est jamais existé !c’est grâce à lui que la guerre contre les régions de Wutai a pu être gagnée ! c’est un surhomme ! il a une force légendaire !
- Toi tu t’es engagé pour pouvoir être comme lui ?
- Oui et non… »
Il commença lui aussi à ranger ses affaires tout en discutant avec son « camarade » de chambre…
Les mois avaient passés. Le jeune « homme » se tenait devant le miroir de sa salle de bain. Et maintenant qu’ « il » était nu, on ne pouvait plus ignorer ce détail. Ce détail qui « le » perdrait pourtant, si quelqu’un venait à le découvrir :…son corps…son corps qui, au cours des derniers mois avait changé, s’était transformé à une allure vertigineuse. « J’aurais du m’y attendre » pensa t’elle. Agé de 17 ans maintenant, il fallait s’y attendre, oui. Au début ça n’avait pas été trop dure de cacher ça. Il suffisait de se bander la poitrine et de mettre des vêtements amples. Mais maintenant… Et si ça continuait ainsi, ça serait de plus en plus dure de le cacher. Arès lui avait presque fait oublier qui elle était vraiment :Théia. Qu’est ce qui l’avait poussée à entrer dans le Soldat ? elle ne se souvenait même plus… Au départ elle avait eu simplement besoin d’un travail qui rapporte pas mal d’argent, on lui avait parlé du Soldat, mais malheureusement, on lui avait dit qu’ils n ‘acceptaient pas les femmes. Elle savait qu’elle avait les capacités pour en faire partie, avec ses pouvoirs, ça n’était pas bien compliqué. Elle avait donc décidé de se faire passer pour un homme, elle avait coupé ses longs cheveux roux, les avaient coiffés en bataille, pourrait on dire même ne les avaient pas coiffés du tout, et elle s’était habillée en homme : treillis noire, bottes, gants etc…elle tentait aussi de parler d’une voix la plus grave possible mais ça, ça n’était pas encore tout à fait ça. Et elle portait un sabre aussi…son sabre, bien qu’elle ne sache pas s’en servir parfaitement. Elle n’avait que rarement l’occasion de l’utiliser durant les batailles, ses pouvoirs suffisaient la plupart du temps. Mais malgré tout, elle était plus mince que les autres, plus petite aussi. Et presque tous les Soldats qui le connaissait disaient de « lui » qu’il était efféminé, que son visage était très féminin, qu’il était bien trop pudique… On effet pendant les entraînements, « il » ne prenait pas de douches avec les autres, et les ragots sur lui circulaient de plus en plus. Et pourtant aucun ne s’était douté qu’il puisse s’agir d’une jeune femme. Normal, vu sa force. Arès Deretot était passé, au bout de 6 mois, 1° Classe du Soldat. Ça n’étonnait personne tant donné les pouvoirs qu’il possédait. On disait même qu’il serait capable de seconder le Grand Sephiroth. Et d’abord, qui était ce Sephiroth ? elle ne le connaissait même pas ! elle ne l’avait jamais vu et en était même venue à se demander s’il existait vraiment et si ça n’était pas une rumeur inventée par quelques Soldats à l’esprit tordu. On lui disait toujours la même chose à propos de cet homme : surpuissant, le meilleur guerrier qui ai jamais existé, légendaire, l’idole de tous les jeunes gens etc.…Quoiqu’il en soit, l’avantage d’avoir été promu première classe était d’avoir désormais une chambre à elle toute seul, et les missions étaient devenues un peu plus intéressantes aussi. Elle était plongée dans ses réflexions quand son téléphone sonna : « Oui je vous écoutes ?
- Mr Deretot ?
- Oui ?
- Le département scientifique vous demande de suite.
- Bien j’arrive. »
Elle avait complètement oublié son rendez vous au laboratoire scientifique avec tout ça ! cela faisait des mois que le directeur de ce département, le professeur Hojo, désirait « le » voir. Lui, Arès, avait réussit à éviter à chaque fois ces visites au labo., prétextant qu’il devait aller en mission ou qu’il était occupé, mais cette fois, il ne pourrait plus reculer. Il savait ce qu’il attendait, on lui injecterait de la mako, que l’on injectait tôt ou tard à tout bon Soldat qui ce respect. Mais lui, il n’en avait pas besoin, il était suffisamment fort pour pouvoir se passer de cette injection ! et puis les piqûres ne lui plaisaient pas trop non plus. Bref, il se débrouillerai comme il pourrait, mais personne ne lui ferait de piqûres ! et puis ce genre de visite médical pouvait tout faire échouer. Il se dépêcha pour s’habiller puis sorti. Alors qu’il se précipitait à toute allure dans les couloirs, chose qu’il faisait très souvent, il rentra en collision avec une autre personne et se retrouva les fesses par terre tandis que l’inconnu, qui mesurait environ 25 cm et devait peser 80 livres de plus, n’avait pas bougé d’un pousse. « AIIIEUU ! ! ! !Nan mais ça va pas de foncer dans les honnêtes gens comme ça ! ! ! vous m’avez fais mal ! ! ! ! » pesta le gamin qui était assis par terre et se frottait la tête tout en maudissant l’inconnu qu’il venait lui-même de bousculer ! « Tu devrais surveiller ton langage » répondit le jeune homme sur un ton calme mais qui se voulait menaçant tout en fixant le gosse. « Si tu crois que tu me fais peur avec tes yeux de chats ! t’as de la chance que je sois en retard tu sais ! » Sur ces mots Deretot se releva, fit face au jeune homme et parti. Ce dernier l’avait simplement fixé, ne prêtant aucune attention à ses enfantillages. C’est vrai que depuis qu’il était entré dans le Soldat, Deretot avait acquis un comportement très…enfantin. Il s’était libéré. Lui, ou plutôt elle, qui n’était autrefois qu’une personne assez timide et réservée était devenue quelqu’un qui disait tout haut ce qu’il pensait tout bas, et qui n’avait jamais peur de personne, même pas de ses supérieurs. Et pourtant ces derniers lui faisaient confiance, car c’était malgré tout un Soldat exemplaire et qui restait sérieux pendant les missions. Il avait tout simplement besoin de se « lâcher » en dehors du travaille voilà tout. Et puis il n’avait que 17 ans, il s’assagirai avec le temps. Il arriva finalement au laboratoire et se fit annoncer. Le professeur arriva quelques minutes après et le conduisit dans une salle voisine. Des caisses étaient disposées à peu près partout et sur plusieurs table étaient installées des seringues contenant, pour certaines un liquide bleu vert, pour d’autres un liquide rouge ou rose. Leur simple vu fit frémir Deretot qui se jura intérieurement que jamais il ne lui enfoncerait un machin pareil dans la peau ! Dans certaines cages des animaux tels que des souris ou des singes attendaient ou enduraient leurs sentences. .oO(quel endroit sordide ! digne d’un laboratoire de ce nom !) « Bien, Mr Deretot, enfin nous nous rencontrons ! je suis honoré ! » dit le professeur sur un ton qui se voulait amical. Ils se serrèrent poliment la main avant de continuer la conversation, ou plutôt le monologue d’Hojo, car Deretot n’écoutait pas un traître mot de ce qu’il racontait, plongé dans ses pensées.oO(dieu que cet homme est laid ! il a vraiment l’air d’un savant fou ! un peu comme ceux qu’on retrouve dans ces films d’horreurs . Comment peut on autant négliger son apparence ? il m’inspire vraiment pas confiance cet homme la …j’espère qu’il n’a jamais eu d’enfants ! les pauvres ! à coups sur ils auraient une tare ! …) « Monsieur Deretot etes vous d’accord ?
- Hein ? quoi ?comment ?
- Je disais que , tant donner vos capacités psychiques, il serait intéressant de nous livrer à quelques petits tests afin de voir si votre organisme supporte certaines substances…
- NON MAIS CA VA PAS! ! ! ! s’emporta il, vous ne ferez aucun, mais alors aucun test sur moi c’est compris ! ! ! ! !.oO(non mais ! ce type est barge ma parole !)
- …Je vois…De toute manière je dois au moins vous faire cette injection de mako, tous les Soldats en ont ! puis nous passerons à l’examen médical, les tests s’en suivront après pour voir si ces substances ne vous sont pas nocives…
- oO( mais c’est qu’il insiste en plus !bon très bien je vais devoir employer les moyens radicaux, moi qui espérait ne pas en arriver là pour qu’il renonce à ces foutus examens !) Ecoutez moi bien Professeur Foldingue !il est hors de question que vous me fassiez quoique se soit ! » tout en disant cela il commençait à faire voler tous les objets de la pièces, seringues, caisses, scalpel … « Je suis assez fort et je n’ai besoin en aucun cas de tout vos tests et de vos injections ! et vous ne pourrez rien faire contre ça ! c’est compris ! je peux tout casser dans votre chère laboratoire si l’envie m’en prend vous comprenez !
- Je peux toujours vous faire exclure du Soldat ! dis le scientifique qui n’avait trouvé que cet argument pour pouvoir faire ces précieux tests et qui commençait tout de même à paniquer devant l’air mécontent du Soldat et devant les objets qui flottaient partout dans la pièce.
- Mais bien sur ! ! ! et vous croyez que la Shinra se permettrait de perdre un Soldat comme moi ! vous rêvez là professeur !je crois que pour une fois tout ne s’est pas déroulé comme vous l’aviez prévu n’est ce pas ? quoiqu’il en soit, que ceci vous serve de leçons ! et ne me faite plus revenir dans votre maudit labo. ! ou je casse tout votre matériel et je relâche toutes ces pauvres bêtes que vous mettez dans des cages ! !
- Bi…bien »
Depuis quelques instants, le même jeune homme que Deretot avait bousculé dans les couloirs se tenait à l’entrée du Labo, l’air amusé et surpris par toute cette scène qui, il le savait, devait faire enrager le scientifique. Deretot fit redescendre doucement les objets à leur place habituelle, se calma un peu et fit demi-tour quand il aperçu le jeune homme à l’entrée : « Tient regardez qui voilà ! comme le monde est petit ! cette fois je suis prêt à me battre ! c’est quand tu veux « z’yeux d’chats » ! » Le faible sourire qui était alors sur le visage de l’inconnu disparut pour faire place à un regard dur et sans expression. « Tu me fais toujours pas peur tu sais ! c’est pas parce que tu es plus grand et plus fort que moi que je vais me laisser impressionné ! Allez « z’yeux d’chats » je dois y aller ! fais moi signe quand tu auras retrouver ta langue ! ah et pis occupe toi bien du prof ! je crois qu’il est un peu sous le choc ! » dit il en riant, tout en sortant du labo. où il ne comptait plus jamais remettre les pieds. On effet le professeur Hojo était assis par terre, frustré que tout ne ce soit pas passé comme il l’avait prévu.oO(je trouverai le moyen de t’en faire prendre de la mako mon gaillard ! ça tu peux en être sur !). Le jeune homme restait debout à quelques mètres du scientifique, ne l’aidant même pas à ce relever, il le détestait, aussi loin qu’il se souvienne, même quand il était enfant, il le détestait, le méprisait . La scène qui s’était d’ailleurs déroulée quelques minutes auparavant sous ces yeux l’avait réellement amusé. Il avait du mal à croire que ce sale môme qui l’avait bousculé plus tôt dans la journée pouvait être ce Soldat dont il avait entendu parler, un jeune garçon au pouvoirs psychiques d’après ce qu’il avait entendu. Il s’imaginait quelqu’un de plus fort, de plus grand, plus vieux aussi, mais surtout de plus mûr ! ce gamin cachait bien son jeu ! quel morveux ! d’un autre coté il y avait quelque chose chez ce gosse…aussi incroyable cela puisse t’il paraître…il…il n’avait pas eu peur de lui. Tout ceux qu’il rencontraient avaient toujours peur de lui ou le regardait d’une façon curieuse, mais pas lui. Ce gamin lui avait même dit en face « Tu m’fais pas peur ! » Quel sale gosse ! enfin…si c’était vraiment lui le Soldat dont il avait entendu parler, étant son supérieur, il aurait sans doute l’occasion de le revoir, et surtout de voir s’il était aussi fort que tout le monde le prétendait. « Vous vouliez me voir ? » demanda t’il au professeur « Oui Sephiroth, c’est au sujet des derniers tests… »
« J’y crois pas ! ! ! !j’y crois pas ! ! ! ! » on entendait cette voix jusque dans le couloir ce soir là. « J’y crois pas ! ! ! » se répétait Deretot en tenant une lettre qui indiquait les directives pour sa prochaine mission. « Alors il existe ! ! il existe vraiment ! ! ! je pars en mission avec le Grand Sephiroth ! ! !c’est génial ! ! !la vie est merveilleuse ! ! ! !j’y crois pas ! ! ! !j’y crois pas ! ! ! ! ! ! ». Les directives étaient simples sur cette lettre. Elle parlait d’une mission près de Kalm. Un Grand dragon menaçait la ville, il fallait l’éliminer. Le Soldat Arès Deretot, sous le commandement du général Sephiroth devait se rendre au plus vite sur les lieus. Ils devaient partir le lendemain à 6h. « Je vais enfin le rencontrer ! j’ai hâte d’être à demain ! je me demande de quoi il a l’air ! pour être un si grand général il doit être fort, très fort ! ! ! » . Ce soir là, elle s’endormit en pensant à ce qu’allait être la plus grande mission de sa vie.
Le lendemain comme beaucoup d’autres, une main sors des draps, éteint le réveil qui sonne et se recouche. Puis un corps bondit du lit quelques dizaines de minutes plus tard sur un « Oh Non ! ! ! j’suis encore en retard ! ! ! », s’habille et se lave en 4° vitesse, puis saisit son sabre et sort de la chambre. Deretot jeta un coups d’œil sur l’horloge à l’entrée du Quartier Général de la Shinra « 6h15 » .oO(oh non ! c’est pas vrai ! ! ! qu’est ce que le général va penser de moi ! ! !c’est malin ! !pourvu que je ne reçoive pas un blâme pour ça !). Le plus vite qu’il le put, en se téléportant et en courant entre temps, il gagna l’entrée de la ville ou il devait retrouver son supérieur. Malheureusement pour lui, ses facultés de téléportation étaient limitées et il ne pouvait se téléporter que d’une vingtaine de mètres à la fois. Il arriva donc à l’entrée de Midgar, se téléportant durant les quelques mètres qui lui restaient afin de rejoindre celui qui l’attendait. « Veuillez excusez mon ret…Ah ! ! ! !maismaismaismaismaismais ! ! ! » son sang ne fit qu’un tour et il reconnu celui qu’il avait bousculé quelques jours plus tôt dans les couloirs et qu’il avait croisé au laboratoire Shinra. « Mais qu’est ce que tu fais là z’yeux d’chat ! ! me dit pas que toi aussi tu viens pour cette mission ! ! ? ?je devais être le seul avec le général normalement ! ! !c’est pas juste ! ! ! moi qui me faisait une joie de faire équipe avec le Grand Sephiroth ! ! !de l’avoir pour moi tout seul ! ! ! ! !c’est vraiment pas juste ! ! ! » dit Deretot d’un air complètement abattu, ayant mal compris la situation dans laquelle il était. .oO(il ne m’as donc pas reconnu ! ! !ça c’est incroyable ! ! ! ce gamin est plus stupide que je le croyait ! enfin…pourquoi ne pas faire durer la comédie jusqu’au bout… ?) « Le général n’a pas pu se libérer pour cette mission , c’est donc à moi qu’ils l’ont confié.
- Tiens t’as retrouvé ta langue ?
- Je suis ton lieutenant et en tant que tel tu dois t’adresser à moi avec respect !
- Bien mon lieutenant…oO(j’avais bien besoin de ça tient ! lui ! mon supérieur ! géniale ! ! ! qu’est je fais au ciel pour mériter ça !)
- Tu es en retard de 15 minutes Soldat.
- Je m’faisait beau ! ! ! ça t’va ! ! !….oO(oupss) Pardon mon lieutenant, je suis désolé mon lieutenant…
- Bien, je préfère ce ton là, à l’avenir tu feras attention à ton langage avec moi. En route.
- Oui mon lieutenant… »
Cela faisait maintenant plusieurs dizaines de minutes qu’aucun d’eux ne disaient mots, et ce silence commençait à gêner Deretot. Même avec ses supérieurs, il avait l’habitude d’être assez bavard, au grand désespoir de ces derniers qui n’arrivaient jamais à le faire taire, même sous la menace. Il se décida donc à rompre ce silence presque religieux : « Pourquoi n’a t’il pas pu venir ?
- Mmh ?
- Le général Sephiroth, pourquoi n’a t ‘il pas pu venir ?
- Une importante affaire à régler.
- Ah…
- Tu as l’air bien déçu ?
- Oui…j’étais tellement heureux de le rencontrer en personne. On m’a tellement parler de lui comme quelqu’un de légendaire, un véritable Héros…que je me faisait une joie à l’idée de cette rencontre…
- Tu ne l’as jamais vu n’est ce pas ?
- Non…pas une seul fois…je sais qu’il est souvent en photo dans les journaux mais je ne les lis jamais alors…
- Tu ne sais même pas à quoi il ressemble ?
- Non plus…je sais ça paraît ridicule, je dois être la seul personne à ne pas savoir comment il est… dès que je demande aux autres, ils me rient au nez, ça m’énerve et je met fin à la discussion, ça ne me laisse donc jamais le temps d’apprendre grand chose. Tout ce que j’ai réussit à savoir c’est qu’il est très particulier, qu’il a des yeux bizarres, effrayant même m’a t’on dit, qu’il est assez grand…et qu’il à une force surhumaine, anormale… On m’a aussi dit que n’importe quel homme serait prêt à se couper une jambe pour pouvoir être comme lui…un de mes amis m’a dit un jour : quand tu le verras, tu sauras que c’est lui….et pis on m’a dit aussi qu’il plaisait énormément aux femmes…et aux hommes même parfois…il doit être très séduisant je suppose…pourquoi souris tu ?
- Pour rien…
- Ah….parlons d’autre chose tient, et toi qui es tu ?
- …
- Tu as encore perdu ta langue ?
- ...
- Toi aussi tu voudrais être comme cet homme ?
- ...
- T’es vraiment quelqu’un d’étrange parfois ! « z’yeux d’chat ! » » dit il en souriant.
Ce petit jeu amusait vraiment Sephiroth, c’était si rare. Ce gamin lui donnait vraiment une impression bizarre. Non seulement il ne semblait pas avoir peur de lui, mais en plus il lui parlait tout naturellement, comme à un ami. Lorsqu ‘il avait demandé à Heidegger à prendre ce Soldat à ses cotés durant la prochaine mission, on l’avait averti, on lui avait dit que ce jeune Soldat était le pire de tous, pas parce que c’était un incapable durant les missions, loin de là, il était l’un des meilleurs pour ça, mais parce que c’était la pire pipelette qui puisse exister et parce qu’il ne considérait pas un supérieur comme un supérieur, mais comme un collègue plutôt. Bref, comme d’habitude Sephiroth n’avait pas écouté et avait choisi ce jeune garçon pour l’accompagner. Il ne regrettait pas son choix d’ailleurs, pour la première fois de sa vie il n’était plus lui, il n’était plus le Grand Soldat que tous ses subalternes craignaient et avaient peur de contrarier. Il était un simple Soldat qui partait en mission avec un coéquipier, rien de plus. Et une fois de plus il avait sourit, ce qui n’arrivait jamais, lorsqu’il lui avait parlé de Sephiroth, ou du moins de ce que les gens disaient de lui, ne se doutant même pas qu’il se trouvait juste à coté. La dernière fois qu’il avait sourit c’était au laboratoire d’Hojo. Oui, ce Soldat avait réellement quelque chose de particulier. Quelques heures plus tard, ils arrivèrent enfin aux plaines de Kalm. Tout était apparemment tranquille « Je ne voit aucun dragon » constata Sephiroth « Si…il est part ici…je …je peux le sentir… » Arès avait à peine terminé sa phrase qu’un énorme dragon rouge fondit sur eux, le combat commença alors. Sephiroth attaquait le reptile avec Masamune tandis que Deretot, lui, se téléportait près de la gueule de l’animal afin de lui crever les yeux d’un coups de sabre bien placé. A eux d’eux, le combat fut vite terminée et le dragon gisait, là, sur la haute plaine de Kalm.
« Je vois que, malgré tes airs de gamin tu te débrouilles plutôt bien au combat.
- toi…aussi… » répondit Arès entre deux souffles qu’il tentait de reprendre.oO(c’est incroyable la force qu’il possède ! je n’ai jamais vu ça chez aucun autre Soldat. Il aurait très bien pu venir à bout de ce dragon tout seul…il n’est même pas essoufflé !si lui est déjà fort comme ça, je me demande ce que ça doit être avec Sephiroth !)
- On doit aller prévenir les habitants qu’ils sont hors de danger maintenant .
- Oui tu as raison, allons y… »
Lorsqu’ils entrèrent dans la ville, les villageois qui avaient assistés de loin au spectacle, acclamèrent leurs héros, ou plutôt, Le Héros. Certains d’entre eux avaient même un appareil photo. Un homme, apparemment le maire, se dirigea vers les Soldats : « Le village vous remercie pour ce que vous avez fait ! vous nous avez sauvez Mr Sephiroth…
- Qu…QUOI ? ? ? ? ! ! !COMMENT L‘AVEZ VOUS APPELE ? ? ! !.oO(non c’est pas possible ! c’est mon imagination qui me joue des tours ! j’ai du mal attendre…oui ça doit être ça, j ‘ai du mal entendre…)
- Mon…Monsieur Sephiroth…pour…pourquoi ? » La plaisanterie est finie pensa celui ci.
Deretot se tourna vers son supérieur, le fixa quelques minutes, choqué, puis réagit : « Je…je vous attend à l’entrée du village…mon général… » Il tourna les talons et parti. « Je suis vraiment stupide ! je suis vraiment stupide ! je suis vraiment stupide ! ! » se dit elle, alors qu’elle attendait à l’écart du village. « Il a vraiment du me prendre pour un imbécile ! moi qu’y voulait faire bonne figure devant le Grand Sephiroth ! c’est loupé ! et dire que je commençait à l’apprécier ! pfff !
- Allez Soldat, on rentre…la mission est terminée. Décréta une voix dans son dos.
- Oui…mon général… ».
Ils marchaient depuis pas mal de temps maintenant et cette fois ci, Deretot ne troubla pas ce silence, intimidé par l’homme qui se trouvait à coté d’elle/lui. Quant à Sephiroth, lui, il pensait que la réaction du jeune homme était normal, après tout, pourquoi quelqu’un se serait il comporté différemment avec lui ? le Grand Sephiroth ? Quelques heures passèrent encore en silence, et cette fois, sa nature reprenant le dessus, Deretot se décida à briser la glace : « Je vous imaginais plus grand….dit il sur un ton calme, presque gêné
- ...
- …Et pis plus vieux aussi…c’est vrai vous devez avoir quel âge ? 22,23 ans ?
- J’ ai 21 ans.
- J’étais pas loin…
- Déçu ?
- De quoi ?
- ...
- Non, non pas vraiment…c’est juste que…que je vous imaginais différemment quoi…plus …enfin moins… enfin, d’après ce que j’avais entendu, vous étiez quelqu’un de très intimidant, qu’on avait pas envie de contrarier…je vous trouves pas très intimidant moi…enfin un peu quand même mais pas à ce point là
- C’est que tu es très téméraire tu sais…
- En tout cas c’est vrai…
- … ?
- …Vous êtes un merveilleux combattant…vous maniez le sabre d’une manière prodigieuse…et vous avez une force impressionnante, surhumaine oui…oO(et vous êtes vraiment, mais alors vraiment très séduisant !)
- Merci. » Et pour la seconde fois en l’espace d’une seule journée, il se surpris à sourire, à lui sourire.
A voice from the past joining yours and mine
Adding up the layers of harmony
And so it goes, on and on.
Melodies of life,
To the sky beyond the flying birds- forever and beyond
L’homme à la blouse blanche était debout devant une grande paillasse, tentant avec difficultés d’implanter dans le corps d’une souris, laquelle était consciente et se débattait entre les doigts de ce dernier, ce qui devait être des organes d’on ne sait quelle créature lorsqu’un jeune homme qui ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’années l’interpella : « Vous m’avez fais demander professeur Hojo ? » L’homme cessa immédiatement ce qu’il était en train de faire, laissant cette pauvre souris, le ventre ouvert en deux, agonisant sur la table. « Oui…j’aurais une mission parfaite pour toi Berny…une mission digne d’un jeune scientifique comme toi… » Il dit cette phrase sur un ton qui fit frémir le jeune homme. La souris blanche, dont le sang était à présent répandu sur le carrelage blanc de la paillasse, stoppa ces tremblements convulsifs, ses yeux rouges fixaient un point invisible en face d’elle, tout était finit, elle était morte.
Plus d’un an était maintenant passé depuis son entrée dans le Soldat et tout allait pour le mieux pour Théia Deretot, plus connue sous le nom de Arès Deretot. Elle avait bon nombre d’amis parmis les Soldats, surtout parmis les troisième et seconde classe, les Soldats de première classe étant plus âgés, elle gagnait bien sa vie et tout se passait bien. Les fêtes de fin d’année approchaient et à cette occasion la Shinra avait organisée un bal annuel, tout le monde y était convié bien entendu. Le seul ennui était que Théia devrait y aller en Arès, autrement dit en homme. Elle qui avait toujours rêvée d’aller à ce genre de soirée…de toute manière ça n ‘était que dans une semaine, elle aurait bien le temps d’y repenser d’ici là se dit elle. Il faisait déjà nuit depuis pas mal de temps ce soir là, et Théia, qui rentrait de chez l’un de ses amis décida de passer par un endroit qu’elle seule croyait connaître. Il s’agissait d’un tout petit parc, non loin du quartier général de la Shinra, juste entre deux ruelles. Qui aurait pu croire qu’un espace vert était à Midgar ? Il y avait quelques arbres et sous l’un d’eux un banc, le tout éclairé par les faibles rayons de lune. Alors qu’elle arrivait à hauteur des premiers arbres du parc, elle distingua une silhouette assise sur le banc. Apparemment quelqu’un avait eu la même idée qu’elle à cette heure tardive. La plupart du temps il s’agissait de couple d’amoureux, mais pas cette fois. De là où elle était à présent elle pouvait voir de qui il s’agissait. Elle s’arrêta à quelques mètres, il ne l’avait même pas entendu arriver, il devait vraiment être ailleurs. Elle en profita pour l’observer, elle ne l’avait jamais réellement fait, elle n’en avait jamais vraiment eu l’occasion. Depuis quelques temps les missions à ses cotés avaient eu tendance à s’accroître, pour sa plus grande joie à elle. Mais malgré tout, elle n’arrivait pas à être aussi proche, aussi familière avec lui qu’elle ne l’était avec tous les autres, peut être par respect, peut être par peur…peut être par autre chose…Elle aurait voulu le comprendre, elle aurait voulu qu’il lui parle plus, elle aurait voulu qu’ils soient amis. Elle le fixa ainsi, dans la nuit, en silence. Il était si dur parfois, comme pendant ces batailles, il tuait froidement ces ennemis, la folie de la mort dans ses yeux. Il lui arrivait d’avoir peur de lui pendant ces moments là, peur qu’il ne puisse plus arrêter la lame de son sabre et qu’il l’empale, elle aussi. Et parfois, comme cette nuit, il pouvait être si mélancolique…A quoi pouvait il bien penser là dehors, à cette heure avancée de la nuit ? Elle pu ainsi admirer son visage fin, distingué, certaines mèches de ses cheveux argentés retombant dans ses yeux verts aux prunelles si étroites, c’est bien pour ça qu’elle l’avait appelé « z’yeux d’chat » la première fois qu’elle l’avait vu. C’était bien vrai, il était le plus belle homme qu’elle n’avait jamais vu. La première fois elle l’avait déjà remarquée, sa beauté l’avait frappée, c’est peut être pour cette raison qu’elle l’avait si ouvertement défié ce jour là, dans les couloirs, pour qu’il la remarque. En fait elle s’était toujours interdit de constater tout cela, parce qu’elle savait où cela la mènerait, et il ne fallait pas que ça arrive, elle ne pouvait pas se le permettre…Elle voulait à tout prit faire demi-tour, ne pas aller le voir, ne pas lui parler…Mais son instinct fut plus fort que sa raison, et elle se dirigea vers le petit banc. « Bonsoir mon général , dit il sur un ton doux, presque inaudible. Il se tourna vers lui, il était surpris, il s’attendait à être le seul dehors à cette heure.
- Bonsoir…répondit il sur un ton las.
- Alors vous aussi vous aviez besoin de prendre l ‘air à ce que je vois mmh ?
- ...
- Puis-je m’asseoir ?
Il ne répondit pas et se poussa sur un coté du banc, pour lui faire de la place.
- Je prend ça pour un oui ! je vous remercie. Dit il en souriant et en prenant place à ses cotés.
- Tu peux me tutoyer tu sais…et tu n’es pas obligé de m’appeler « général »à chaque fois.
- Bien…d’accords…je te remercie…Sephiroth. Ça ne te déranges pas si j’allume une cigarette ?
- Non .
- Merci. Il tira une cigarette de sa poche et l’alluma, puis pencha sa tête en arrière pour observer le ciel. Je me souviens, reprit il, là où j’habitais avant de venir à Midgar, je passais des nuits entière dans les arbres, à attendre que le soleil se lève…
- D’où viens tu ?
- D’une petite maison perdue dans les bois ! c’est ma tante qui m’a élevée là bas. Ma mère est morte à ma naissance, quant à mon père, je n’ai jamais su qui il était vraiment. Ma tante est morte il va y avoir deux ans. A sa mort je suis parti pour Midgar et c’est comme ça que je suis devenu Soldat. Tu vois, c’est pour ça que je ne te connaissais pas, quand on vit éloigné de tout et de tout le monde, pas de télé, pas de journaux….
- Je vois…
- Et toi ? tu ne parles jamais de toi à personne, pourquoi ?
- …
- Bien, je suppose que ça ne doit pas être une histoire très gaie vu la tête que tu fais…je suppose que tu n ‘as pas de famille…ça explique le fait que tu n’es qu’un prénom…
- …
- Je vois…excuse moi d’avoir parlé de ça…
- Tu n’as pas à t’excuser…ma…ma mère s’appelait Jenova, elle est morte à ma naissance…quant à mon père…c’est sans importance…
- Toi non plus tu n’as pas connu tes parents alors….
- …
- Bien, parlons d’autre chose, tu comptes aller au bal qu’organise la Shinra pour les fêtes de fin d’années ?
- Et bien j’y suis un peu obligé à vrai dire…
- En tant que Héros de l’humanité et prodige de la Shinra, tu te dois d’y être …
- Oui…
- Ils te lâchent jamais hein ?
- ...
- Tu as du bien rire…
- De quoi parles tu ?
- Du jour de notre première mission ensemble, quand tu m’as fais croire que t’étais quelqu’un d’autre et que moi j’y ai cru bêtement…
- Je dois avouer que ça m’a surpris que quelqu’un ne sache pas me reconnaître…
- Z’yeux d’chat ! » dit Arès en riant et en se levant du banc. Non , il n’avait pas peur de lui…au contraire, rien ne pouvait lui arriver… il fit quelques pas puis se tourna vers Sephiroth: « Tu viens ? » Deretot souriait et lui tendait la main, comme pour l’inciter à venir, sachant bien évidemment qu’il ne la prendrait pas, mais ça ne faisait rien. Il se leva et le suivit, lui rendant son sourire. Il n’y avait qu’en la présence de Deretot qu’il souriait. A chaque fois ça le surprenait, lui qui était si peu habitué à ce genre d’attitude. Pour la première fois depuis bien des années, il ressentait de la sympathie envers quelqu’un, peut être même…peut être même de l’amitié, envers ce jeune garçon âgé d’à peine 17 ans dont les allures étaient si féminines…
So far and away, see the birds as it flies by.
Gliding through the shadows of the clouds up in the sky.
I’ve laid my memories and dreams upon those wings.
Leave them now and see what tomorrow brings .
In your dearest memories, do you remember loving me ?
Was it fate that brought us close and now leave me behind ?
Arès jeta un dernier coup d’œil au miroir, histoire de voir si il s’était préparé de manière convenable pour la soirée : ses cheveux, qui d’habitude lui tombaient constamment dans les yeux, avaient été peignés en arrière à l’aide du gel, il avait troqué son habituel treillis noir contre un pantalon de même couleur bien plus distingué, portait une veste qui rappelait celle de certain uniforme, noire également, ainsi qu’une paire de bottes lui arrivant juste au-dessous du genoux. Il avait aussi pris le soin d’échanger l’habituel anneau d’argent qui ornait l’une de ses deux oreilles pour une chaîne du même métal où pendait un magnifique diamant en forme de lune au bout. A près tout, ce n’est pas parce qu’elle ne pouvait pas être « elle » qu’elle devait y aller mal habillée à ce bal. Le résultat était d’ailleurs satisfaisant, même si elle avait l’air d’un gringalet petit et chétif à coté des vrais hommes. Elle observa l’image que lui renvoyait son miroir quelques instants encore, un visage aux traits délicats, un nez fin, des lèvres souples…Elle avait bien fait de couper ses cheveux, sinon, elle n’aurait jamais pu passer pour un jeune garçon. Elle sortit de sa contemplation et se décida à partir car, comme d’habitude, elle, ou plutôt il, était en retard.
Il arriva dans la grande salle principale, beaucoup de monde était présent, et il ne reconnaissait personne. Il entendit alors une voix familière derrière lui : « Tiens ! mais regardez qui voilà ! ! c’est notre petit rouquin préféré ! !
- Salut les gars ! ! il serra la main à ses amis, heureux qu’ils l’ai trouvé parmis cette foule.
- Dis moi tu t’es fais beau ce soir Arès ! mais t’arrives toujours pas à ressembler à un homme !
- Moque toi Jeff ! ça fait plaisir !
- C’est bon j’te charriais ! » ils commencèrent à discuter lorsque l’un des journalistes qui étaient présent s’exclama : « c’est lui ! le voilà !allons y ! » c’est alors qu’une foule de paparazzi se forma autour de celui qui venait de pénétrer dans la salle, délaissant le président Shinra lui-même, qu’ils étaient en train d’interviewer. « Qu’est ce qu’ils ont tous ? demanda naïvement Deretot
- Parfois t’es stupide mon pauvre ça en devient navrant ! lui lança Coran dont le verre qu’il tenait dans sa main se brisa subitement en guise de réponse.
- Calme toi Deretot !il te charriait juste, intervint calmement Jeff.
- Je sais.
- Il s’agit du Héros national, voilà pourquoi les journalistes sont dans cet état ! expliqua Séris
- Sephiroth ?
- Qui d’autres à ton avis ! imbécile ! reprit Coran.
- Tu me cherches ! !
- Calmez vous tous les deux !
- ...
- ...
- Eh Arès, pourquoi t’irais pas demander un slow à ton général hein ?
- Qu’est ce que tu insinues Coran ?
- Et bien, à ce que j’ai entendu dire, tu lui fais les yeux doux pendant les missions et…
- Qu’est ce que c’est qu’ces conneries encore ? ! !
- Ne l’écoutes pas Arès, il dit ça pour t’énerver…
- Oui, et il va avoir ma réponse »
Coran se retrouva tout à coups par terre, les quatre fers en l’air, quant à Jeff, Deretot et Séris, ils ne pouvaient plus s’arrêter de rire. Les heures avaient passées, Arès avait retrouvé d’autres de ses amis qui allaient, tour à tour se lancer sur la piste de danse accompagnée de charmantes demoiselles. Lorsque l’un d’eux lui avait demandé pourquoi lui n’y allait pas, il avait prétexté ne pas savoir danser. Il, ou plutôt elle, avait gardé un œil discret sur Sephiroth toute la soirée. Le pauvre, il était constamment abordé par ces fichus journalistes. Certaines femmes, les plus courageuses, avaient apparemment osées lui proposer de danser, mais, d’après ce qu’elle avait pu voir, il avait refusé. Il restait froid devant tout ceux qu’il rencontrait, ne leur donnant pas vraiment envie de poursuivre la conversation. Il devait vraiment s’ennuyer à mourir « Ca change des combats, ça c’est sur » pensa Arès qui, lui aussi, réflexion faites s’ennuyait. Alors que la soirée battait son pleins, il se décida à partir. Ses amis ne l’avaient pas retenu plus longtemps car, lorsqu’il décidait quelque chose, il était inutile d’essayer de le faire changer d’avis, ça, ils le savaient tous. Arès errait dans les couloirs, il n’était que 22h et il n’avait pas vraiment envie de se coucher. Il passa à sa chambre prendre son sabre, puis se dirigea vers les salles de combats : besoin de se défouler. Ces salles étaient de gigantesques pièces ou les membres du Soldat, les Turks et les troupes Shinra venaient s’exercer ou se défouler. Des mannequins virtuels, des hologrammes plus précisément, apparaissaient à tour de rôle, il fallait les éliminer, c’était aussi simple que ça. Bien entendu, ça ne valait pas un véritable adversaire, mais pour l’instant ça suffirait, de toute façon il n’avait que ça à se mettre sous la dent. Arès enclencha le mécanisme qui permettait l’apparition des « ennemis » et commença le combat. L’avantage avec ces hologrammes était qu’ils lui permettaient d’améliorer sa combativité au sabre qui n’était d’ailleurs pas parfaite, ces pouvoirs étant inefficace contre ce genre d’ennemis. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure qu’il se décida à arrêter. Non, décidément, sa technique au sabre était vraiment loin d’être parfaite, heureusement qu’il avait ses pouvoirs, sinon, il ne serait jamais arrivé là où il en était . Il s’asseyait, ou plutôt se laissait tombé par terre et allumait sa cigarette lorsqu’une voix qui venait de l’entrée de la salle lui parvint « Je vois que je ne suis pas le seul à ne pas aimer ce genre de soirées… » Arès s’empressa de se relever pour faire face à Sephiroth qui se dirigeait vers lui, Masamune en main. « Que dirais tu d’un adversaire digne de ce nom ?
- Tu…tu veux te battre…contre moi ?
- Aurais tu peur de m’affronter ?
- Non …non…je…ce serait un honneur pour moi d’affronter le Grand Sephiroth. Dit il, un sourire ravi sur son visage.
- Très bien, alors allons y ! »
Ils se placèrent au milieu de la salle, l’un en face de l’autre, sabre en main.
« J’aimerais que, ne serait ce qu’au début du combat, tu n’utilises pas tes pouvoirs.
- Tu as peur de perdre si je les utilise ?
Sephiroth se contenta de sourire.
- Très bien comme tu voudras. »
Le combat commença, Arès attaquait, Sephiroth paraît. Parfois c’est lui qui attaquait, de manière à ce que Arès pare à son tour. Au bout d’une quinzaine de minutes, Sephiroth interrompit le combat :
« Je vois, j’ai compris ce qui n’allait pas …
- Comment…comment ça ? demanda Arès essoufflé.
- Je vois pourquoi tu n’arrives pas à te battre correctement au sabre…j’aurais même du le remarquer plus tôt, c’était pourtant simple…
- Je…je ne comprends pas…
- Depuis quelques temps je t’ai observé durant les combats, te servir de ton sabre, et quelque chose me dérangeait, je n’arrivais pas à trouver pourquoi tu n’arrivais pas à t’en servir parfaitement. J’aurais du le remarquer tout de suite pourtant…
- C’est pour ça que tu voulais te battre contre moi ?
- On ne se battait pas là…ça n’était qu’un échauffement. Et c’est pour cette raison que je ne voulais pas que tu te serves de tes pouvoirs .
- Qu’est ce qui ne va pas alors ?
- C ‘est la manière dont tu tiens ton sabre qui ne va pas, tout simplement.
- Qu’est ce qui va pas dans la manière dont je tiens mon sabre ?
- Tes mains sont bien trop proches et ne sont pas positionnées comme il faut. Ecarte les un peu plus et tourne ta main droite plus en avant, quant à la gauche décale là de se coté…
- Comme ça ?
- Non pas comme ça, ta main droite plus par-là et plus en avant sur le manche, non pas de ce coté, place ta main gauche vers toi…
- Comme ça ?
- Non ! ! ! »
Bref au bout de dix minutes, Arès était au bord des larmes et Sephiroth au bord de la crise de nerfs : « J’en ai marre j’en peux plus j’y arrive pas et en plus je confonds ma droite et ma gauche maintenant ! !OUINNNN ! ! ! ! !
- Bon, Calme toi. Sephiroth disait plus ça pour lui que pour Arès sur le moment. Je vais te montrer ça sera plus simple »
Il posa Masamune à terre et vint se placer derrière Deretot, ses mains sur les siennes afin de lui montrer la façon dont il voulait qu’il tienne son sabre. .oO(oh mon dieu ! oh mon dieu ! oh mon dieu ! ne pas penser, ne surtout PAS penser à ça . Tient si je pensais plutôt, je sais pas moi à la magnifique lame de mon sabre, à sa couleur si belle, si pure, à son manche si fin, à ses mains qui sont sur les miennes, à son corps pratiquement collé derrière le mien, à son souffle que je sens sur ma nuque…Alerte ! Alerte ! Alerte ! ! !non non non, on se reprend, je suis Arès Deretot, 1° classe du Soldat, tout va très bien…) « ta main droite comme ça….voilà, et la gauche de cette manière…voilà ! » Il s’empressa d’aller reprendre sa place, en face de Arès, car lui non plus n’avait pas été des plus à l’aise lors de cette situation, même si, bien entendu, il n’en laissait rien paraître. « Très bien, cette fois le combat peux commencer…
- Je peux utiliser mes pouvoirs cette fois… ?
- Si tu y tiens…»
Le réel combat commença cette fois, comme pour oublier ce qui venait de se passer. Sephiroth sentit une poussée extraordinaire contre son corps mais résista, sachant que, cette fois, Arès utilisait bel et bien ses pouvoirs. Il se décida à l’attaquer mais au moment de frapper, comme il s’y attendait, Arès disparut pour réapparaître derrière lui. Il eu juste le temps de parer le coups qu’il aurait du recevoir s’il ne s’était pas retourner à tant. Arès disparut à nouveau pour réapparaître à quelques mètres, il leva sa main en l’air et près de celle ci apparut une boule de feu qu’il lança contre son adversaire, il faisait également ce que l’on pouvait appeler de la Pirokinésie. Il invoquait le feu sans même se servir d’une matéria. Le coups n’eu aucun effet sur Sephiroth. Arès disparaissait et apparaissait ici et là, ne s’arrêtant jamais. Les lames se percutaient. Arès pu constater qu’il se servait bien mieux de son sabre à présent et il en fut reconnaissant pour son « professeur ». Ca n’est qu’au bout de deux heures que Deretot, complètement épuisé déclara forfait. « Ca suffit ! j’en peux plus ! t’as gagné ! ! » Il se laissa tombé par terre, essoufflé, trempé de sueur. « Je dois admettre que tu es un adversaire intéressant… répondit Sephiroth qui n’était même pas essoufflé lui.
- C’est grâce à mes pouvoirs…
- Sans doute.
- Quelle heure est il au fait ?
- 1h15 du matin…
- Pfffiou ! pas étonnant que je sois crevé moi !… au fait…comment as tu réussi à échapper aux journalistes et à t’éclipser du bal ?
- Ca n’a pas été bien compliqué….je suis parti en douce lorsqu’ils ont eu le dos tourné…
- Pourquoi n’as tu pas dansé ?
- Tu m’as espionné ma parole !
- J’ai juste remarqué que les plus jolies femmes se tournaient vers toi c’est tout…
- ...
- Alors ?
- Aaah ! c’était trop beau pour durer !
- De quoi ?
- T’as à nouveau perdu ta langue ! voilà quoi !
- ...
- Et pourquoi es tu si froid tout le temps ? ! on dirait que rien ne te touche jamais ! !
- Tu es trop curieux Soldat…tu devrais aller te coucher, il est tard. »
Il dit cette dernière phrase avec une pointe d’énervement. Il se leva et, au moment de partir de la salle de combat, Arès l’interpella : « Merci.
- Pourquoi cela ?
- Pour le combat…et pour avoir prit la peine de m’aider…
- Il n’y a pas de quoi… » Il se retourna, et sortit. Arès resta là, au milieu de la salle. Il était flatté que Sephiroth lui est proposé ce combat. Et également surpris qu’il l’ai aidé de cette manière « Est ce qu’un jour j’arriverais à te comprendre Sephiroth ? » pensa Théia avec amertume.
Un réacteur mako. Une salle rouge. Des caissons d’acier contenant des créatures…des créatures qui avaient été humaines. Deux hommes dans cette salle…elle ne peux pas les voir distinctement. Tout ce qu’elle peut voir c’est que l’un d’eux est vêtu de noir. Il se met en colère, il frappe les caissons de son sabre, il perd la raison. « Suis je un humain ? » elle l’entends prononcer ces mots, sa voix, elle la connaît, mais elle ne se souvient plus à qui elle appartient. Elle voit ce même homme dans une sorte de bibliothèque. Elle voudrait être avec lui. Lui dire que tout va bien, lui dire qu’il ne s’inquiète pas, qu’elle sera toujours là, qu’il ne sera plus jamais seul. « Professeur Gast, Pourquoi ne m’as tu rien dit ? pourquoi es tu mort ? » c’est la voix de cet homme à nouveau. Elle peux ressentir ce qu’il ressens…elle veut pleurer…puis les flammes…un village en feu. Les habitants hurlent de terreur et de douleur. Ce même homme se tient là, devant elle. Il la fixe. Son regard ne reflète plus que de la cruauté et de la haine…ce regard elle l’a déjà vu…mais où ? elle le voit s’éloigner, se diriger vers une créature…un monstre aux allures vaguement humaine. Elle ressemble à une femme. Elle dit à l’homme d’approcher, elle lui dit qu’elle l’aime, qu’elle est sa mère, qu’il doit l’aider à reprendre la planète. Et il l’écoute. Il marche vers elle. Il lui fait confiance. Les flammes sont toujours présentes. Elle-même pleure maintenant. Elle peut distinguer d’autres personnes à coté d’elle, un couple. L’homme, vêtu d’une cape couleur carmine, tient une jeune femme contre lui, dans ses bras. Ils pleurent tous les deux en regardant l’homme en noir suivre la créature, puis la femme meurt à son tour. Une autre personne sort des flammes, un homme. Elle le connais…mais ne se souvient pas…il est vêtu de blanc…il la regarde comme une bête curieuse… il a le regard d’un fou. Alors qu’il s’apprête à partir, l’homme qui tenait la femme dans ses bras sort un revolver et le tue. Puis il se tourne vers elle, lui sourit. Il tient à présent un enfant qui est endormit dans ses bras. « Tout ira bien » lui dit il, avant de disparaître dans les flammes. L’homme en noir accompagné de la créature se dirige maintenant vers elle. Elle est effrayée, mais ne sait pas quoi faire. Elle entend la créature parler mais ne comprends pas très bien : « Je suis l’aboutissement de ta vie, la fin, le trou et ta tombe.
Je suis ton pire ennemi, le cauchemar de ta vie, le temps qui passe et qui sourit devant ton agonie.
En fait, le but de ma quête est de créer des tempêtes dans les profondeurs de ton être.
Je suis ton maître, le seul prophète, vient lire dans mes tablettes
Tu seras mon adepte alors accepte et devant moi baisse tête.
Je suis un dieu qui dors dans les catacombes, mon réveil sera furieux tu verras comme je suis immonde.
Maintenant ne perds plus ton temps, va mon enfant, du pouvoir des ombres, rejoint les rangs…
Elle voit alors le visage de l’homme qui accompagne cette créature, elle le connaît, elle en est sure. Il lui adresse un sourire cruel, son regard empli de folie et de haine la fixe. Il lève son sabre vers le ciel. Et l’abat vers elle…
Théia se réveilla en sursaut au beau milieu de la nuit, en sueur, essoufflée, et apeurée. Ce cauchemar, elle l’avait déjà fait, bien des années plus tôt. Le plus étrange, c’est qu’elle ne voyait jamais les visages dans ce rêve. Il lui semblait connaître les personnes présentes, mais elle ne savait jamais les identifier. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’elle finit par se calmer. A près tout, tout cela n’était qu’un rêve, ça n’était pas réel. Elle se rendormit aussi vite qu’elle s’était réveillée.
Il entra dans la chambre, sans faire le moindre bruit. Il ne fallait surtout pas qu’il échoue, sa carrière était mise en jeu. Il sortit une seringue miniature de sa poche. Cette ustensile avait été spécialement conçu pour ce genre de mission délicate, pour les cobayes qui ignoraient qu’ils en étaient. Il fallait injecter le produit sans que la personne visée s’en aperçoive. Ça n’était pas sa toute première mission de ce type, il n’échouerai pas. Le professeur Hojo avait, une fois de plus, fait appel à ses services dans le but d’injecter une substance à un sujet plus que retissant. Il s’agissait d’un Soldat, il fallait donc être très prudent pour ne pas se faire prendre. Il s’approcha du lit pas à pas, afin de ne pas le réveiller. Le Soldat était couché sur le ventre, il avait du avoir un sommeil agité car les draps ne couvraient plus qu’une partie de son corps. Il s’apprêtait à lui injecter le produit dans l’épaule lorsque ce dernier se tourna subitement sur le dos, il pu ainsi voir que ce Soldat n’était pas ce qu’il semblait être : « Une femme ! ! ! !c’est une femme ! !oh mon dieu ! ! » Il resta figé par la surprise quelques instants puis se décida malgré tout à exécuter sa mission. Il lui injecta la mako puis, aussi doucement qu’il était entré, il ressortit de la chambre.
« UNE FEMME ? ? ? ? ! ! ! ! ! hurla le scientifique
- Oui Professeur…j’ai pensé qu ‘il fallait que je vous informe avant de prévenir les autorités…
- Tout s’explique alors…voilà pourquoi cette peste ne voulait pas des tests…ça aurait fais échouer tout son plan… » Il réfléchit quelques instants puis éclata de rire « Ah Ah Ah ! ! ! !c’est parfait ! ! ! !mais oui c’est parfait ! ! !c’est mieux que parfait ! ! !Ah Ah Ah ! ! ! !
- Que doit on faire professeur ?
- Rien… n’en parle à personne tu m’entends ! !ne préviens surtout pas le président ni personne d’autres ! c’est bien compris !
- Oui professeur…
- Et continue les injections régulièrement mais de manière plus espacées, juste une ou deux injections par mois, c’est clair ? !
- Oui professeur, mais pourquoi les espacer ?
- Si son regard prenait la lueur de la mako trop soudainement, elle se rendrait compte de quelque chose, hors si on lui injecte par petites doses, elle ne se rendra compte de rien tu comprends ?
- Bien professeur…je ferais selon vos ordres…
- Bien, tu peux disposer… » Berny sortit du laboratoire, laissant le scientifique seul.
Hojo se tourna vers quelques éprouvettes contenant on ne sait quoi et se sourit à lui-même. C’était l’occasion rêvée. Une occasion unique qu’il n’aurait jamais osé espérer. Il ne lui manquait qu’un géniteur, mais ça n’était pas vraiment un problème, au pire il l’inséminerai artificiellement. Ça ne serait pas la première fois qu’il ferait ce genre de choses à une femme. « Ma chère Jenova, dit il en fixant l’éprouvette qu’il tenait dans sa main, après toutes ces années…tu va à nouveau pouvoir m’être utile… »
Arès se trouvait dans le bureau du président Shinra, en face de lui-même ainsi que de son fils, Rufus Shinra, du général Heidegger et de son propre général, Sephiroth. C’était une situation plutôt intimidante pour un Soldat, mais pas pour Arès. « Soldat de première classe Deretot Arès, s’exclama le président, nous sommes fière de vous. Vous êtes l’un de nos meilleurs membres, c’est pour cette raison que nous avons décidé de vous passer au grade de Lieutenant- colonel de 1° classe du Soldat. Félicitations. » Il n’en croyait pas ses oreilles ! il avait été promu ! et pas n’importe quel grade ! Lieutenant Colonel ! il était fou de joie et un magnifique sourire arborait ses traits. Il serra la main des quatre personnes présentes « Je vous remercie, dit il en contenant quelque peu sa joie, c’est un honneur !
- Bien, lieutenant colonel Deretot, nous aimerions à présent vous confiez une mission délicate, à vous ainsi qu’au général Sephiroth. Nous avons ouie dire par nos sources confidentielles qu’un groupe de rebelles s’était rassemblé non loin de Gongaga. Nous aimerions que vous y remédiez. Comme vous le savez déjà, tout opposant à la Shinra doit être éliminé.
- Quand doit on partir ? intervint le général
- Demain matin au plus tard. Vous prendrez le bateau pour l’autre continent à Junon en début d’après midi puis accosterez à Costa Del Sol en fin de journée. Vous passerez la nuit la bas. Vous devriez arriver près de Gongaga après demain en milieu de journée. Vous avez une semaine pour effectuer cette mission. Des questions ?
- Sommes nous les deux seuls à partir ?
- Oui. Cela pose t’il un problème ?
- Non.
- Très bien, dans ce cas vous pouvez disposez. J’attendrai votre rapport d’ici une semaine général. Je vous souhaite bonne chance. » Une fois sortie du bureau du président, Arès laissa libre cours à sa bonne humeur. « C’est géniale ! ! ! ! ! ! !j’ai été promu ! ! !je suis lieutenant colonel ! ! ! » Il dit ça tout en sautillant sur place. « Je suis sûr que tu y es pour quelque chose n’est ce pas ? » dit il plus calmement en s’adressant à Sephiroth. « Tu le méritais, répondit il.
- Je te remercie infiniment. Tu sais je… » Il n’eu pas le temps de terminer sa phrase et fut interrompu par un Zack à moitié surexcité : « Alors comme ça not’ petit gamin efféminé préféré à été promu paraît il ? ? ! !
- Zack ? qu’est ce que tu fais là ?
- Ben je venais te féliciter ! !
- Et comment sais tu que j’ai été promu ! ?
- J’écoute au porte ! ! allez viens on va fêter ça ! y a tous les autres qui t’attendent pour te féliciter ! excusez moi mon général mais je vous l’emprunte !
- Demain 6 heure à l’entrée de Midgar Deretot. Ordonna Sephiroth.
- Oui mon général !» eu t’il à peine le temps de dire que Zack l’entraînait déjà vers les étages inférieur à la rencontre de leurs amis.
Dans le bureau du président au même moment :
« Pourquoi les avoir envoyés sur cette mission sans leur dire la vérité ? demanda le président Shinra à Heidegger.
- Vous craigniez qu’ils échouent ?
- Je n’ai pas peur pour Sephiroth. Mais pour Deretot c’est autre chose. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un membre si précieux sur une mission aussi inutile.
- Nous verrons ainsi s’il est digne de son grade.
- Pourquoi ne pas leur avoir dit ?
- C’est un test…nous verrons s’ils s’en sortent… »
Le lendemain comme tous les matins, une main sort du lit et éteints le réveil puis se recouche. Une demi-heure plus tard la furie sort de son lit sur l’habituel : « OH NON ! JE SUIS EN RETARD ! » Il arriva devant la ville à 6h20. « Je suis vraiment désolé mon général, ça ne se reproduira plus… » Sephiroth avait l’habitude maintenant. Il ne menaçait même plus Deretot avec ses : « Ca sera dans mon rapport Deretot que ça soit bien clair ! » De toute façon ce gosse était toujours en retard. « C’est bon allons y… » se contenta t’il de dire. Le voyage s’était bien passé. Il n’y avait pas eu de problèmes. Les quelques monstres qui avaient eu le malheur de croiser leur chemin avait été vite expulsés dans l’autre monde. Il était à présent 18 heures et ils étaient enfin arrivés à Costa Del Sol. Ils prenaient possession de leur chambre au motel, l’unique chambre du motel d’ailleurs qui ne possédait que trois lits dans une seule et même pièce. « Puis-je disposer de ma soirée Sephiroth ?
- Mmh ? oh oui bien entendu…
- Et toi ? tu vas faire quoi ?
- ...
- Bon…à tout à l’heure…
- ... »
Théia s’était installée sur la plage, bien décidée à profiter de ce merveilleux couché de soleil. C’était la première fois qu’elle venait à Costa Del Sol. Et pour tout dire, elle trouvait cette ville vraiment agréable. Et cette plage…c’etait vraiment dommage qu’elle ne puisse pas se baigner. A quelques mètres d’elle, un couple admirait également ce somptueux paysage. Ils étaient dans les bras l’un de l’autre, profitant de la seule présence de l’être aimé. Elle les enviait un peu. Elle, elle ne pouvait pas se permettre d’être avec un homme, pas tant qu’elle jouait le rôle de Arès Deretot, lieutenant colonel de la 1° classe du Soldat. Ses pensées se tournèrent alors vers Sephiroth. Jamais il ne serait avec elle, ni avec personne d’autre…jamais…Il n’était pas comme ça malheureusement. C’était peut être ce qui faisait tout son charme. Elle, ou plutôt Il était déjà ami avec le général, ce qui semblait incroyable. Zack et Coran le charriait d’ailleurs souvent à cause de cela. Tout aurait été si simple si elle avait été un homme. Elle n’aurait jamais eu ces sentiments envers lui…ou peut être que si. Une fois le soleil couché, elle se décida à partir de la plage. Elle avait mangé un morceau au snack du coin, était retournée faire une promenade nocturne et ce n’est que tard dans la nuit qu’elle retourna au motel. « Comme si ça suffisait pas il faut que je partage une chambre avec lui maintenant ! » pensa t’elle. Elle entra dans la pièce sans faire de bruit. Le réveil indiquait 1h 30 du matin. Elle jeta un coups d’œil à l’un des lits. Il dormait. Plus fort que sa raison, c’est son cœur qui l’emporta sur cette bataille, et elle ne pu s’empêcher de le regarder dormir pendant quelques instants. Il était si beau. Le mot « parfait » lui vint alors à l’esprit. De nombreuses fois elle s’était demandée pourquoi était il encore seul ? il était pourtant convoité par de nombreuses femmes, les plus belles d’entres elles qui plus est. Elle avait d’abord cru que les femmes ne l’intéressaient pas, puis avait constaté que les hommes ne l’intéressaient pas non plus. En fait, il semblait que la race humaine toute entière ne l’intéressait pas. Elle s’approcha un peu plus de lui, repoussant une mèche de cheveux argentés de son visage par simple pensée, sans même le toucher. Une lueur éclaira alors le regard de Théia. Cette même lueur qu’elle avait pu voir dans les yeux du couple qui était sur la plage, des heures plus tôt. Elle s’approcha encore sans faire le moindre bruit. « Sephiroth… » murmura t’elle, « …Je t’aime… »
A voice from the past, joining yours and mine.
Adding up the layers of harmony.
And so it goes, on and on.
Melodies of life,
To the sky beyond the flying bird- forever and on.
Le lendemain matin, alors que le général était déjà debout depuis un certain moment, Arès lui était encore endormit. Sephiroth se décida à le réveiller, il était déjà 6 heures. Il s’approcha du lit et fixa le jeune garçon « Il ressemble vraiment à une fille parfois… ». Ses cheveux châtains roux cachaient une partie de son visage et sa bouche était légèrement entre ouverte. Il respirait paisiblement. Une petite voix très lointaine se fit alors entendre dans les méandres de l’esprit de Sephiroth .oO( Est ce qu’il…m’attire ? non, non impossible ! je ferais mieux de le réveiller au lieu de penser à des choses aussi stupides !) « Debout Deretot ! c’est l’heure ! » dit il tout en secouant légèrement le Soldat qui apparemment n’était pas Pour cette idée
« - Mmm ! ! !! !
- Arès debout ! !Allez lève toi faignant !
- Mmmmmm ! ! !Dodo ! ! ! !
- Très bien…tu l’auras voulut… »
Il parti dans la salle de bain et revint quelques minutes plus tard, un saut rempli d’eau en main. « DEBOUT ! ! ! ! » s’écria t’il tout en balançant le saut sur Deretot qui se redressa aussitôt : « KKKYYYYYAAAAHHHH ! ! ! ! ! ! ! ! » Il était surpris et trempé. Quel réveil ! lorsqu’il se rendit enfin compte de ce qu’il lui était arrivé, il se leva et, fou de rage, s’apprêtait à frapper Sephiroth sur un : « JE TE HAIE ! ! ! ! ! » Mais ce dernier attrapa son point et fit basculer son bras dans son dos, bloquant ainsi l’attaque et maîtrisant Arès par la même occasion :
« - Aie !Aie !Aie ! ! ! !c’est bon t’as gagné ! t’as gagné ! lâche mon bras !
- Tu es trop lent !…Et bien ? tu ne te téléportes plus ?
- Pff ! je ne peux pas !
- Et pourquoi cela ?
- Parce que si je me téléporte, vu que tu es en contact « physique » avec moi en me tenant le bras comme tu le fais, je te téléporterais avec moi par la même occasion ! ce qui ne servirait à rien !
- Il y a donc des contraintes à tes pouvoirs ?
- Et oui ! maintenant lâche mon bras ! » Il s’exécuta aussitôt. « Maintenant va te préparer ! nous partons d’ici une demi-heure.
- Oui chef… »
Sur ce il se dirigea vers la salle de bain et Sephiroth parti l’attendre à l’extérieur de la ville.
L’après midi touchait à sa fin lorsqu’ils arrivèrent aux alentours de Gongaga. « Je ne pense pas qu’un groupe de rebelles prenne le risque de rester dans Gongaga même. Ou bien dans les plaines. Ils doivent plutôt se cacher dans les forêts qui sont à proximités, expliqua Sephiroth.
- Alors on fait quoi ?
- Et bien nous partons à leur recherche et si nous les trouvons, nous terminons la mission.
- Bien. Mais les forêts sont vastes par ici, ça ne sera pas facile.
- Au contraire ! il suffit de chercher près de la rivière, s’ils se cachent quelque part, ça doit être près d’un point d’eau.
- Bon…alors allons y… »
Ils se dirigèrent donc vers la rivière, près des bois. Ils cherchaient depuis maintenant plusieurs heures et les derniers rayons de soleil pointaient à l’horizon lorsqu’ils découvrirent, dans une minuscule clairière non loin de la rive, des ruines de ce qui avait du être autrefois un monument.
« - Qu’est ce que c’est que ça ? je ne savais pas que des ruines gisaient ici…qu’en penses tu Sephiroth ?
- Ca n’est indiqué sur aucune carte…viens, allons jeter un coups d’œil… »
La nuit était maintenant tombée et on ne distinguait pas grand chose. Sephiroth s’approcha de l’une des voûtes du monument, les dessins peints sur celle ci ressemblaient fort à une fresque.
« - Qu’est ce que c’est ? demanda Arès
- Une fresque murale…ou plutôt ce qu’il en reste…mais…je ne peux pas voir ce qu’elle représente ! il fait trop sombre !
- On dirait que tu vas avoir besoin de moi z’yeux d’chat ! » dit elle.
Puis elle se concentra, murmurant : « Esprit de la Terre, esprit de Lumière, vient à moi ! force nourricière, je t’en conjure, éclaire moi ! » Une boule de lumière se forma alors entre ses mains et elle la projeta près de la fresque. Sephiroth était ébahit devant ce spectacle :
« - Comment as tu fais ça ? !
- Je ne sais pas…les mots viennent tout seul. Je demande juste un p’tit coups de main à la planète c’est tout !Regarde ! dit elle en pointant son doigt vers la fresque murale dont on pouvait voir les dessins à présent.
- On dirait…que ça représente une sorte de monstre …enfermé dans la glace…et qui vient du ciel…
- Oui… et il y a deux personnes à coté …l’une est entourée d’une sorte d’aura verte…et l’autre d’une aura lumineuse je crois... on dirait qu’elle a… »
La lumière qu’avait invoqué Arès faiblissait peu à peu à présent. Sephiroth s’approcha encore du dessin : « C’est un peu comme…certaines légendes Cetra… » Il n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’un gigantesque rugissement se faisait entendre à travers la clairière, venant de la rive. Ils s’y précipitèrent et identifièrent l’auteur de ce cri : c’était un gigantesque dragon d’eau à neuf tête qui était sorti de la rivière et n’avait pas l’air de bonne humeur. Sephiroth saisit Masamune et trancha l’une des tête du colossal serpent, malheureusement celle ci repoussa aussitôt en deux exemplaires : « C’est une Hydre ! » s’exclama t’il. Il avait souvent entendu parler de ce monstre et croyait à tort que ça n’était qu’une légende. Arès n’avait pas fait attention à ce détail et coupait les têtes du monstre les une après les autres, s’étonnant qu’il y en ai toujours plus. « Deretot arrête ça ! ! ! ! ! ! chaque fois que tu lui coupes une tête il en repousse deux ! ! ! » hurla Sephiroth. Arès s’arrêta aussitôt et constata les faits : le dragon n’avait plus neuf têtes, mais dix huit. Il fallait faire quelque chose et vite. Sephiroth lançait des sorts de Feu et de Glace puissants, ce qui affaiblissait la créature mais trop lentement malheureusement. Il se battait contre une dizaine de têtes d’un côté et Arès contre les têtes restantes. Il s’en sortait assez bien contrairement à Arès qui se téléportait aussi vite qu’il le pouvait pour échapper aux multiples têtes du serpent. Malheureusement l’une d’elles fut plus rapide et il hurla lorsque les crocs se plantèrent dans ses côtes, lui déchirant la chaire. Il tomba à genoux, couvrant sa blessure de sa main. Des larmes de douleurs ruisselaient le longs de ses joues sans qu’il puisse les arrêter. Sephiroth qui l’avait entendu hurler accourait mais il fut stopper par la créature qui l’empêcha de passer. « S’en…s’en est trop…ça…suffit… » murmura Arès alors qu’une aura de lumière l’entourait. Une vague circulaire de flammes et de vent se forma tout autour de lui, grandissant en vitesse et en force. Puis le sol se mit à trembler sous les pattes du dragon et la pluie commença à tomber violemment sur cette créature. Arès qui était toujours à genoux prononça alors à voix haute : « Elément de l’Eau, de la Terre, du Feu et de l’Air prêtez moi votre force ! au nom de la Lumière je vous Invoque ! ! ! » L’attaque se dirigea alors vers le monstre : les flammes brûlaient son corps tout entier et était attiser par le vent, la terre s’écroulait sous ses pattes et la pluie c’était transformée en grêle et déchirait la peau de l’animal. Sephiroth n’en croyait pas ses yeux. Ça ne pouvait pas être une Limite Break, il n’aurait pas invoquer les éléments de cette manière là. Mais alors qu’est ce que c’était ? Il commençait à penser que ce jeune garçon n’était pas humain. Au bout de quelques minutes, l’animal succomba et s’écroula à terre. Arès fixa le monstre pendant un instant et, alors que Sephiroth accourait, il tenta de se relever. Mais c’était peine perdue. Il était blessé, avait perdu beaucoup de sang et la douleur était insupportable. De plus, son attaque finale lui avait prit toutes ses dernières force. « Tu es blessé ! laisse moi voir ça! » lui ordonna son supérieur qui l’aidait à tenir assis. Lorsqu’il commença à vouloir arracher la tunique du jeune « homme » pour voir l’ampleur de la blessure, une main agrippa violemment son poignet et le stoppa. « NON ! ar…arrête ! tout…tout va bien ! ça ne …me fais pas mal de toute façon ! ça n’est qu’une…qu’une égratignure… » Ses vêtements étaient maculés de sang et, à travers le tissus déchiré au niveau des dernières côtes, on pouvait facilement deviner que la blessure n’était pas belle. « Tout va… » Elle n’acheva pas sa phrase et sombra dans l’inconscience. « Deretot ! ! ! !Deretot réveil toi ! ! !ARES ! ! ! !et merde ! ! » Il posa son majeur et son index dans le cou du garçon et fut soulagé de sentir son pouls, bien que celui ci battait faiblement. Il s’empressa alors d’arracher la tunique du jeune Soldat et, malgré les bandages ensanglantés qui entouraient son torse, il pu aisément constater qu’Arès était une femme: « Oh Non ! !c’est…c’est…une femme ! ?Arès est une femme ! c’est…c’est impossible ! » Il n’avait malheureusement pas le temps de penser à cela . Il porta son attention sur la blessure, toujours sous le choc, et tenta d’arrêter l’hémorragie. Mais il n’y parvenait pas. Qu’allait il faire ? il ne pouvait pas la laisser mourir. Mais il n’avait aucune matéria de guérison avec lui, ni même aucun matériel de secours. Une idée lui vint alors à l’esprit : Gongaga. Il n’était pas loin de ce village et là bas un médecin pourrait certainement la soigner. Il prit le Soldat dans ses bras et se dirigea vers le village.
Un couple sa baladait, profitant du calme de cette fin de soirée lorsqu’ils virent arriver un homme étrange vêtu de noir, portant une jeune personne qui avait l’air bien mal en point dans ses bras. « Oh mon Dieu ! elle…elle est blessée ! ! s’exclama la jeune fille en se dirigea vers Sephiroth, suivit de près par son compagnon. Que peut on faire pour vous aider Monsieur ? lui demanda t’elle alors.
- Allez chercher un médecin !
- Mais… il n’y a pas de médecin ici Monsieur !
- Il n’y a pas de médecin ? ? ? Bon… très bien…il réfléchit quelques secondes puis reprit, où est l’auberge dans ce village ? !
- Venez ! suivez nous ! »
Ils le conduisirent à l’auberge où il installa Arès sur l’un des lits puis ordonna au couple ainsi qu’au patron de l’auberge qui se tenaient à l’entrée de la chambre : « Apportez moi du fils, une aiguille, de quoi nettoyer la plaie et une matéria restaurer et vite ! ! » La jeune fille s’exécuta aussitôt.
« Vous savez comment soigner ce genre de blessure ? demanda son ami.
- … »
Cinq minutes plus tard la jeune femme revint lui apporter ce qu’il avait demandé
« Bien je vous remercie pour votre aide…maintenant veuillez sortir silvouplait … » Les trois personnes obtempérèrent et sortirent en fermant la porte de la chambre.
« C’est le Grand Sephiroth n’est ce pas ? demanda la jeune fille prénommée Suzy à son compagnon.
- Oui…mais je me demande ce qu’il fait ici, à cette heure, avec cette jeune fille à moitié morte…
- J’espère qu’elle va s’en sortir…c’est triste que des choses comme ça arrive…
- Moi aussi je l’espère Suzy…moi aussi… »
Il essayait tant bien que mal de se concentrer sur ce qu’il était en train de faire. Il avait nettoyé la plaie, il s’agissait en réalité de deux grandes coupures au niveau des dernières côtes, la marque des crocs du dragon. Puis, avec soulagement, avait constater qu’elle n’était pas si profonde qu’il l’avait cru et qu’elle n’avait même pas abîmé les côtes, ni même aucun autres organes. Il entreprit alors de recoudre la plaie. Finalement, toutes ces années passées dans les laboratoires scientifiques à observer les médecins recoudrent toutes sortes d’animal ne lui auraient pas été complètement inutiles pensa t’il. Il banda enfin la blessure et se servit d’un sors de guérison pour cicatriser un peu la plaie. Deretot avait perdu beaucoup de sang, mais elle s’en sortirait. « Elle » s’en sortirait… « C’est une femme….bien sûr, tout s’explique… »pensa t’il. Il sortit de la chambre, et s’installa sur le fauteuil présent dans la pièce. Qu’allait il faire d’elle ? Elle serait exécuter pour trahison envers la Shinra si il en parlait…hors, c’était ridicule de l’avoir sauvée si c’était pour qu’elle soit exécutée quelques temps plus tard. De plus c’était un Soldat d’élite. Et puis d’abord, pourquoi l’avait il sauvée ? ça n’aurait pas été la première fois que l’un de ses Soldats aurait succombé durant une mission. Mais il n’aurait pas pu le laisser mourir, lui, le seul ami qu’il n’avait pas eu depuis maintenant 15 ans. Non pas lui, elle….Comment avait elle pu le duper à ce point ! ? comment avait elle pu tromper toute la Shinra entière ! ? Et pourquoi avait elle fait ça ? Il était épuisé par tous ces événements et, alors que le soleil se levait, Morphée vient l’emporter aux pays des songes…
Arès ouvrit un premier œil, puis un second :
« Où… où suis je ?
- Vous êtes à Gongaga Mademoiselle, lui répondit le patron de l’auberge qui l’avait veillée toute la matinée sous la demande de Sephiroth.
- Qui…êtes vous ? et pourquoi suis je ici ?
- Je m’appelle Stevan et c’est moi qui tient cette auberge. Quant à ce que vous faite ici, ça je ne peux pas vous répondre. Le Grand Sephiroth est arrivé avec vous hier au soir alors que vous étiez blessée, vous devriez le remercier, c’est lui qui s’est occupé de vous et qui vous a sauvé la vie…
- Il a QUOI ? ? ? ?
- Et bien il s’est occupé de votre blessure et…
- Oh non ! oh non ! oh non ! !oh non ! !oh non ! !
- Pourquoi ? qu’y a t’il ?
- Vous pouvez me laisser seule silvouplait…
- Oui…bien…bien sur…je vais aller le prévenir que vous êtes réveillée Mademoiselle… »
L’aubergiste sortit et ferma la porte derrière lui. Arès s’allongea et fixa le plafond. Ses mains tremblaient. La comédie était finit pour elle. Elle aurait du se douter qu’un jour ou l’autre ça arriverait…et elle connaissait le sors réservé à ce genre d’acte. Les larmes commencèrent à glisser le longs de ses joues…C’est alors qu’elle l’entendit entrer dans la chambre. Elle ne tourna même pas la tête.
« Tu n’as pas besoin de pleurer… lui dit il
- Je pleure pas ! ! ! !
- Non !ça doit être mon imagination qui me fait voir ces larmes sur ton visage !
- J’ai reçu une poussière dans les yeux voilà tout ! ! »
Un moment de silence. Puis il s’adresse de nouveau à elle :
« J’ai prit une décision…
- ...
- Que tu sois un homme ou une femme ne change rien au fait que tu sois un excellent Soldat. Il serait dommage de gâcher ça.»
Elle tourna le visage vers lui, cette fois, ces larmes s’étaient calmées et ses yeux brillaient d’espoir :
« Tu…ça veux dire que tu…
- Je ne dirais rien à personne…
- Mer…merci ! merci! merci !merci !merci !merci !
- Dès que tu iras mieux nous partirons d’ici. »
Il s’apprêtait à sortir lorsque la voix d’Arès l’interrompit :
- Merci Sephiroth… pour tout… »
Il ne répondit pas et partit.
Arès ne mis que deux jours pour récupérer toutes ses forces. Ils purent ainsi quitter cette région et rentrer à Midgar. Ils ne s’étaient quasiment pas parlés durant tout le voyage. Arès avait l’impression d’avoir perdu toute l’amitié qu’elle partageait quelques jours avant avec Sephiroth et qu’elle avait mis tant de temps à gagner. Cela l’attristait beaucoup. Mais elle pouvait comprendre, après tout sa réaction était légitime. Ils n’étaient plus qu’à une heure de marche de Midgar lorsque Sephiroth posa l’une des questions qui le tourmentait depuis cet incident :
« Pourquoi avoir fait ça, dis moi ?
- Pourquoi avoir fais quoi ?
- ...
- Oh ça… et bien…j’avais besoin d’argent tout simplement…on m’a dit qu’être dans le Soldat rapportait pas mal… et je savais que j’avais les capacités pour en faire partie alors…je me suis lancée.
- ...
- Merci de…de m’avoir sauvé la vie… aussi bien lorsque j’étais blessé que maintenant, en ne me dénonçant pas…Merci…
- ...
- Au fait…pourquoi nous avoir envoyé sur cette fausse mission ?
- C’était un test…
- Un test ?
- Pour juger si tu étais à la hauteur du grade que l’on t’as donné…
- Pourquoi ne pas t ‘en avoir parlé dans ce cas ?
- Je suppose qu’ils voulaient me tester aussi par la même occasion…
- Tu leur diras que j’ai été blessée dans ton rapport ?
- Non…
- …
- Nous arrivons en vu de Midgar. Toute cette mission est terminée maintenant… »
*****
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