La  Bibliothèque  de  la  ShinRa  corp.

 

 

 

Résurrection est la clé

 

 

Chapitre 3 : Retournement de situation.

 

« Tu es sûr de ce que tu avances ? » Ses yeux verts ne reflétaient que de la rage.

-Oui… Bien… bien sûr… Ver… vers le Su…sud… Gongaga… Pitié… » Le vieil Hago déglutit difficilement. Il n’en menait pas large. Cloué au mur, le Masamune sous la gorge, il lui fallait avouer où se trouvait la Mega-Matéria.

« Pitié… Séphiroth… ne me tue pas… » Un sourire éclaira le visage de l’intéressé, découvrant ses dents carnassières.

« Je ne sais pas ce qui me retiendrait… » Le vieillard déglutit.

« Je sais ! Je vais te tuer. Ensuite, je mettrai le feu à ce village. Ce sera… grand !

- Tu es fou.

- Tais-toi ! Ta mort sera lente je te le promets… De toute façon, c’est la mort qui vous attend tous… A quoi bon vivre si c’est pour mourir ? Une mort utile ! » Il serra la lame près de la veine saillante…

Une voix l’appela : « Séphiroth ! Arrête ! Pourquoi fais-tu cela ? » Surpris, il se retourna : « Quoi ?  Qu’est ce que ? » Une apparition se fit brève, brumeuse, telle un fantôme… Une femme brune… Elle disparut. Voyant l’inattention de son agresseur, le vieil Hago ne demanda pas son reste. Reprenant alors ses esprits, Séphiroth s’aperçut que sa proie s’était échappée. Il pesta. Pas le temps, récupérer les pierres, c’était tout ce qu’il lui importait.

**

« C’est encore loin ? gémit Yuffie. On peut faire une pause ? »

Clad se retourna avec humeur : « C’est pas bientôt fini ces jérémiades ? Arrête de te plaindre !

- Est-ce de ma faute si ce Hautvent de malheur s’est écrasé ? C’est la faute de Cid, il n’avait qu’à mieux vérifier son engin ! Quel… GRR !

- Yuffie, ce n’est pas de sa faute ! intervint Tifa, ennuyé par les plaintes. Il a passé ces deux dernières années à remettre sur pied l’aérostat auquel il tient tant. Il ne fonctionne plus à la Mâko, alors c’est normal les incidents techniques ! Et estime-toi heureuse qu’on ait réussit à passer la rivière pendant l’atterrissage forcé ! En plus il ne pleut pas !

- Puisque c’est comme ça, je ne continue pas ! trépigna la jeune fille.

- Yuffie, tu n’es vraiment qu’une gamine.

- Je ne suis PAS une gamine ! J’ai 18 ans ! Et pis, j’ai mal aux pieds ! s’époumona-t-elle. Ah ! Si Cid ne m’exaspérait pas autant, Je serais restée avec lui.

- Fais comme tu veux, marmonna Barret. Nous, on continue ! » Les caprices de l’adolescente l’exaspéraient au plus haut point. Le groupe repartit. « Attendez ! Ne me laissez pas seule ! » Elle courut pour les rattraper.

Leurs pas les conduisirent, après quelques heures de marche, près du plateau qui surplombait la ville de Gongaga. « D’après Hago, expliqua Nanaki, un vieux scientifique qui a consacré sa vie entière à l’étude des Cetra, habite sur ce plateau. Avant, il vivait à Gongaga, mais depuis que le réacteur a explosé, il a préféré s’isoler sur ce plateau qui protège la ville.

- Bon. A défaut de Chocobo, il va falloir grimper, on devrait être là-haut en milieu d’après-midi : admit Clad.

- CA NE VAS PAS ? ! explosa Yuffie. Tu veux ma mort ? ! On risque de tomber ! !

- Pour une fois, je suis d’accord avec la gamine » : dit Barret. Elle lui tira la langue. « Pourquoi, ne pas voir s’il y a des chocobos à Gongaga ?

- Je ne suis pas sûr que l’on en trouve, malgré l’augmentation de la vente de ce moyen de transport. Mais, ça ne coûte rien d’essayer. »

**

« Ce câble ne vaut pas un clou ! rugit Cid, Pff ! Qui aurait crût qu’il serait bouffé ! De la bonne qualité avait dit le vendeur. Tu parles ! Des fois, j’aimerais bien que Shera soit là pour un coup de main. Même si elle travaille comme un escargot. Elle avait raison. J’aurais dû prendre l’autre vendeur. Celui-là est un #§@% d’escroc ! Si je lui mets la main dessus… Mais je n’ai pas voulu prendre l’autre à cause des délais… Arg ! Encore heureux que cette peste de Yuffie n’ait pas voulu rester, elle aurait sans doute pris ma Méga-Matéria ! » Cid n’avait pas encore digéré le petit tour que la jeune Utaïenne leur avait joué deux ans auparavant. « Bon, voyons voir ça ». Il ouvrit un compartiment sur le flanc de l’appareil. « On dirait qu’il y a eu un court-circuit dans la partie électronique du circuit de refroidissement du moteur… »

Méga-Matéria… Ses yeux brillèrent. Alors, c’est ce pilote qui l’a. Ce sera un jeu d’enfant de la lui prendre. Tapis derrière un arbre, Séphiroth observait les faits et geste de Cid. Le boucan que le Hautvent avait fait en s’écrasant l’avait alerté, et abandonnant le véhicule volé à un voyageur, il s’était approché de l’appareil.

Le Capitaine avait la tête dans le compartiment moteur et marmonnait des jurons. Furtivement, Séphiroth approcha et un coup bien placé sur la nuque de sa victime fit sombrer celle-ci dans l’inconscience. Séphiroth le fouilla méticuleusement et n’obtint que l’artefact bleu. « Bon sang, pensa t il, ce pantin de Clad a joué la prudence. Pas tous les cristaux sur la même personne… Il n’est pas aussi stupide que je ne le pensais. »

Mécontent, Séphiroth eu envie de tuer Cid, toujours inanimé, pour se calmer les nerfs. Il brandit le Masamune. Quelque chose l’interrompit. Une voix. Ca recommençait.  « Séphiroth, tuerais-tu un homme désarmé et inconscient ? N’aurais-tu aucun respect pour ton adversaire ? » Une horrible migraine le prit et il partit avant que sa victime ne se réveille, la tête entre les mains.

Que se passe-t-il ? Quelle est cette voix qui me parle ? Je ne l’ai jamais entendue et elle m’empêche de tuer. Tais-toi ! Voix idiote ! Je ne veux plus t’entendre !

**

Par chance, un habitant de Gongaga possédait un chocobo doré ; il loua, monnaie trébuchante en échange, son animal au groupe et leur proposa de les emmener de lui-même en plusieurs voyages. Après plusieurs aller retours et quelques centaines de mètres à pied, les membres d’AVALANCHE se retrouvèrent au pied d’une bâtisse étrange, en forme de coquillage spiral, elle ressemblait à celles qui se trouvaient à la capitale perdue. Le vieux professeur était vraiment passionné par les Cetras, et déjà on le remarquait rien que par son habitation. La porte s’ouvrit sur un homme trapu, de petite taille, avec un visage rond, ridé par la vieillesse, une longue moustache effilée blanche surmontait des lèvres fines. Derrière ses lunettes rondes, posées sur son nez minuscule, brillaient deux yeux noirs et vifs. Le vieux professeur était chauve, excepté une longue natte blanche qui lui arrivait jusqu’aux mollets.

Clad pris les devants : « Bonjour. Vous êtes bien le professeur Nackt ?

- Euh oui. »

Nanaki s’avança : « Je suis le petit-fils de BugenHagen, sage de Canyon Cosmo. Hago nous a dit que vous pourriez nous aider.

- Vous êtes des amis d’Hago ? Mais entrez, voyons ! Ne restez pas dehors ! »

Il les entraîna à l’intérieur dans un couloir au parquet bien ciré. De nombreuses photographies décoraient les murs. On pouvait y voir le professeur Nackt serrant la main de personnages importants dont…

« Le professeur Gast ? s’étonna Vincent en reconnaissant la morphologie du scientifique.

- Oui. C’était une de mes vieilles connaissances, un ami même. Il était passionné par les Cetras, vous savez. Et il me demandait souvent des informations sur leur civilisation. » Il conduisit le groupe dans un petit salon, avec pour seul ameublement un buffet, un sofa et une table basse.

« Attendez, je vais en quête d’autres sièges. Installez-vous mesdemoiselles ; vous savez, je ne reçois plus tellement de visites depuis des années. » Après avoir trouvé de quoi s’installer, il leur servit à boire.

Tifa prit la parole. « Professeur Nackt…

- Je vous en prie, appelez-moi Nyima, mademoiselle…

- Tifa. Je voulais savoir si vous avez travaillé pour la Shinra.

Nyima eut un sourire gêné : - Je dirais oui et non. En vérité, c’est au cours d’un séminaire sur les manuscrits Cetras que j’ai fait la connaissance du professeur Gast. Paul –c’est son prénom- était intéressé par les Cetras. De cette passion commune est née notre amitié. Il travaillait pour la Shinra à l’époque. Il me demandait beaucoup d’informations sur la civilisation Cetra, utiles à ses recherches. On peut dire qu’indirectement je travaillais pour la Shinra. D’ailleurs, j’ai reçu nombre de demandes du président, il est même venu en personne pour que j’offre mes services à la Shinra. « Savoir le passé est capital pour construire l’avenir » Ce sont ses mots. J’ai toujours refusé. » Le professeur rit : « J’ai toujours eu horreur qu’on me dise ce que j’ai à faire. Quoiqu’il en soit, je n’ai plus eu de nouvelles de Paul depuis 26 ans. » Il eut un air triste : « On m’a dit qu’il était mort, il y a maintenant 24 ans. Il y a eu beaucoup de rumeurs à ce sujet. Certains disent qu’il a été dévoré par des bêtes sauvages, d’autres que son laboratoire a explosé, et même que ce serait son assistant qui l’aurait descendu pour le supplanter… »

Les autres se regardèrent. Tous savaient comment le professeur Gast était mort. Nyima regardait ses chaussures et hochait la tête d’un air grave. Pour le sortir de ses pensées, Nanaki fit diversion.

« Nyima, si Hago nous a conduit chez vous, c’est parce qu’il pense que vous êtes en mesure de nous aider.

Le professeur sursauta : - En quoi puis-je vous être utile ? »

Clad tira de sa poche le fameux papier qui les intriguait tous depuis le début : « Nous pensons que vous connaissez ceci. Le professeur ajusta ses lunettes : En effet, c’est moi qui ai traduit ce parchemin, mais je n’ai jamais fini… Il s’agit d’une photocopie de l’original que je possède, je l’ai fait pour Paul. Où avez eu ceci ?

- Dans un dossier de la Shinra… Mais peu importe… Alors, pouvez vous nous dire ce dont il s’agit ?

- Venez. Je vais vous expliquer. » Le professeur Nackt ouvrit une lourde porte et fit entrer le groupe dans son bureau.

«  Je vais vous raconter ce qu’est la Cérémonie. Il s’agit en fait d’un culte Cetra mystique. Par où commencer ? Les Cetras avaient conscience d’une puissante matéria plus forte que celle que nous connaissons et utilisons. Il faut des millénaires pour l’obtenir ou de puissants pouvoirs. Sachez qu’un jour, un sorcier Cetra, nommé Damnéus, qui était à la tête d’un mouvement obscur croyant qu’un jour un sauveur venu du ciel viendrait les sauver de l’Ignorance en leur apportant le Savoir… Passons. Ce sorcier, donc, réussit à en obtenir. Les quatre pierres maléfiques, un peu de Rivière de la Vie pour concentrer leurs pouvoirs, quelques incantations dans un temple, lieu sacré, tous ces paramètres ont donné un pouvoir suprême sur tous les monstres qui peuplaient la planète. Il arrivait à s’en faire obéir. Avec cette armée, il commença à détruire. Le pouvoir lui avait monté à la tête. Mais un autre Cetra…

- Des monstres, comme les Armes ? demanda Tifa.

- Euh, non, non… Vous savez, les montres qui pullulent un peu partout sont l’œuvre de la Planète elle-même. Une sorte de protection contre qui ou quoi, je ne saurais vous dire… Quoi qu’il en soit, Heiwa, un sage très puissant, un guide spirituel à l’époque, oui… Oui… Il mit fin à ce désastre et détruisit les pierres, condamna le temple. C’est tout ce que j’ai réussit à apprendre. Et je peux vous certifier que c’est un culte très dangereux… Il ne serait pas prudent que quelqu’un de mal attentionné parvienne à ceci. Depuis toutes ces années je n’ai réussi à savoir que ce que je vous ai dit. Je suis désolé…

- Ne le soyez pas, assura Clad, c’est déjà beaucoup.

- Mais, pourquoi vous intéressez-vous à cela ?

- Ce serait trop long à vous expliquer… »

Un grondement interrompit leur conversation et l’on put entendre le crépitement de la grêle sur les carreaux de la maison. « Quel temps, marmonna Barret. Comment allons-nous rentrer à Gongaga ?

- Vous n’allez pas redescendre avec un temps pareil ! dit Nyima. Non. Je propose l’hospitalité. Ma maison n’est pas grande mais ça ira. »

Ne voyant pas d’autre solution le groupe accepta. « Je n’arrive pas à joindre Cid. La communication est mauvaise par ce temps, expliqua Nanaki. Espérons qu’il ne s’inquiète pas. »

**

« Ma tête… gémit Cid en frottant sa nuque endolorie. Si je trouve le &%@# qui m’a fait ça je te me le… Eh ! Une seconde ! » Il fouilla frénétiquement ses poches. « Et %#@ù§ de }@#ù¤  ! ! Bon sang ! ! Ma Méga Matéria ! Il n’y a pas cent cinquante mille personnes que je pourrais soupçonner. » Il tapa conte l’acier du Hautvent, en pestant et sortant tous les jurons de son répertoire. Et il y en avait…

« Bon, au boulot ! Je répare mon bébé et je file voir Clad ! Il va être furax ! Argh ! Quel imbécile je suis ! …Tiens, on dirait qu’un orage arrive… Et ù%£§# ! Bon je me dépêche ! »

**

La voilà, la demeure de ce vieux professeur… Le vieil Hago n’avait pas menti. Se rabaisser à la dépendance des être humains… Je n’avais pas le choix… Son plan était d’une simplicité étonnante, mais parfait. Prendre l’apparence de Clad… Grâce à Jénova, un jeu d’enfant. Il mit en pratique ces pensées et s’introduisit en silence dans la maison. La grêle lui cinglait le visage, mais qu’importe. Il y était insensible. Le groupe s’était installé comme il avait pu dans la salle à manger minuscule. Avec souplesse, il se glissa dans la pièce et fouilla un à un les comparses. Il y en avait même qui ronflaient. Le grand costaud par exemple. Les humains sont si répugnants. Un sourire se dessina sur les lèvres de Séphiroth. Il les avait trouvées. Il se mit en route vers la fenêtre, c’est alors que Yuffie, ayant froid à cause du vent qui s’engouffrait par la fenêtre, se réveilla. Elle voulut demander à celui qu’elle prenait pour Clad, ce qu’il fabriquait à cette heure. Elle frotta ses yeux, qui se posèrent sur le vrai Clad, qui dormait paisiblement aux côtés de Tifa. Celui qui se trouvait face à elle ne pouvait pas être Clad ! (A moins qu’il ait caché un jumeau). Le sang de Yuffie ne fit qu’un tour, elle se mit à hurler. Ce qui eut pour effet de réveiller en sursaut tout le monde. Clad se redressa et sautilla en position de combat : « Qu’est ce qu’il y a ? ! La maison s’écroule ? ! » Il aperçut alors son double, qui repris sa forme originelle. « Séphi… SEPHIROTH ! ! ! pesta le blond. Il se saisit de son épée : Tu as eu tord de venir ici ! Ton heure a sonné !

- Ahahah ! C’est ce que tu crois, ignorant ! » se mit à rire l’intéressé, et il disparut dans un éclair blanc.

«  Que se passe-t-il ? Nyima se tenait sur le seuil du salon : J’ai entendu un cri. Tout va bien ?

- Ce n’est rien, assura Clad, Yuffie a juste fait un mauvais rêve, c’est fréquent. » Celle-ci lui tira la langue. Rassuré le professeur retourna se coucher.

Le groupe se concerta, après une rapide fouille de la pièce, ils constatèrent la disparition des pierres. Séphiroth évidemment. Son apparition avait effacé leurs doutes : il était bien en vie. Et pire, il avait maintenant l’avantage. Il possédait trois des Méga-Matérias. Et tuerait ou avait tué Cid pour avoir la dernière. Un frisson les parcouru, le contact avec Cid n'était pas rétabli. Clad, lui, écumait, on aurait dit que toute la haine du monde entier s’était rassemblée dans son corps, ses yeux lui sortaient presque des orbites. Les poings serrés, il marmonnait le nom de son pire ennemi. Il était vivant !

Trois heures sonnèrent. Il fallait dormir. Le lendemain serait propice à une mise au point. Donc le jour suivant, le groupe essaya d’avoir une attitude normale devant le petit déjeuner frugal que leur avait gracieusement offert leur hôte, malgré leurs protestations. Après avoir salué et remercié le professeur, Clad est ses compères s’apprêtaient à faire le signal convenu avec le propriétaire du chocobo pour qu’il vienne les chercher. Un énorme bruit de moteur leur parvint aux oreilles. « C’est le Hautvent ! Hey ! Hey ! Cid ! ! Il est vivant ! IL EST VIVANT ! » hurla Yuffie en sautillant. Même si elle ne portait pas tellement le Capitaine dans son cœur, elle s’était rongé les sangs à son sujet.

Cid avait travaillé toute la nuit, malgré le vent, la grêle et l’orage. Ce fut avec une mine fatiguée et sombre qu’il accueillit les autres, qui rassurés, exprimaient leur joie avec des bourrades dans ses épaules. L’aérostat amorça alors sa prise d’altitude. Dans le cockpit, on écoutait Cid, qui, tout en conduisant, avoua les circonstances de la disparition de sa Méga Matéria. Il maudissait Séphiroth, et lorsque Clad fit à son tour le récit des derniers faits, il mima à l’aide de sa main libre ce qu’il lui ferait s’il lui mettait le grappin dessus. Il aspirait frénétiquement la fumée de sa cigarette en bouffées rapides. Clad rapporta alors tout ce que le professeur leur avait appris et fit donc le point : « Bon, Séphiroth est en vie, ça ne fait pas le moindre doute… Cela m’énerve ! Comment ? Comment est-ce possible ! Mais nous y réfléchirons plus tard. Il possède désormais les quatre Méga Matérias, il va chercher ou a déjà trouvé le temple. On sait que la Cérémonie se sert de la Rivière de la Vie pour canaliser l’énergie des pierres. Donc je pense qu’il n’a pas eu le temps de trouver un endroit où la Rivière jaillit. C’est maigre comme indications. Les autres hochèrent la tête. Nanaki soupira : « Pourquoi Séphiroth s’acharne-t-il ne pourrait pas abandonner sa haine et rejoindre la Rivière de la Vie ? »  Les autres ne répondirent pas. Barret eut une saute d’humeur. « Allons ! Bon Sang ! Ou sont donc passés les membres d’AVALANCHE qui n’ont peur de rien ! Etes-vous devenus des poules mouillées ? ! On ne doit pas se laisser abattre ! La victoire sera nôtre, je vous le garantis ! Le tout est de ne pas baisser les bras ! Bon sang ! Du nerf ! On ne peut pas sauter de ce train en marche ! »

Vincent rompit le silence qui s’était installé : « La Rivière de la Vie… Mideel… C’est là qu’elle a jaillit, non ?

Clad continua : Alors… Cap sur Mideel, Capitaine ! » Yuffie se prit le ventre à deux mains : « Bon ben, si on a besoin de moi, vous savez où me trouver. » Elle partit en courant.

**

Qu’ils sont stupides… Ils croyaient tous pouvoir me devancer… Ils se jettent à corps perdu vers leur mort… Si fragiles… Si influençables… Il admirait les pierres. Leur lumière était différente comme si chacune avait sa personnalité. La lueur de la jaune était faible, la couleur des matérias de commande. Celle de la verte était douce, la couleur de la matéria magique. Celle de la rouge était éclatante, la couleur de la matéria invoquée. Et la bleue émettait une lueur froide. Bahamut… Elles ressemblaient à des matérias ordinaires, mais sous ses doigts, il pouvait sentir leur puissance, leur savoir, la connaissance des âmes perdues…

Il les rangea, et resta assis sur l’herbe, adossé à un arbre. Cette solitude… Il se sentait bien. Mais quelque chose lui manquait… Etait-ce sa Mère ? Depuis son retour au monde des Vivants, il ne l’entendait plus. Sans ses paroles, qui dictaient sa ligne de conduite, qui le guidaient vers sont but, il se sentait presque perdu. Il était celui qui répandait sa parole… Le Savoir… Ce silence lui semblait pesant… L’aurait-elle abandonné, elle aussi ? Comme les autres… Non, il n’avait pas le droit. Pas le droit de douter ainsi d’elle.

Il resta là à regarder le vent agiter les brins d’herbe sur la plaine. Le vent qui caressait son visage, qui faisait voler ses cheveux. Il entendit alors une voix, si différente de sa Mère… Elle murmurait son nom. Etait ce le vent dans les feuillages qui chuchotait ? « Séphiroth… Serais-tu triste ? » Triste ? Qu’est ce que la tristesse, Un sentiment qui vous plonge dans la léthargie, qui vous empêche d’avoir les idées claires… « Séphiroth, insista la voix. Pourquoi ne garderais-tu pas cet instant de plénitude, et laisserais partir ta haine ? »

- Tais-toi ! cria-t-il au vent, seul contre cette force de la nature. Sors de ma tête ! Je ne veux pas cherche à te comprendre ! Tu m’empêches de… de… » Le sol se déroba sous ses pieds. Sa tête était fatiguée mais pas son corps, il s’endormit comme sous l’effet d’un coup sur la tête. 

 

La lame d’acier s’enfonça lentement dans la chair de son ennemi, lui arrachant un hurlement de douleur atroce ; le sang gicla et coula le long de la l’épée, tachant les vêtements de l’homme, et tombant en gouttes noirâtres sur le sol poussiéreux. Avec un grand mouvement, il retira l’épée du corps. L’ennemi, agonisant, se tint l’abdomen, le visage tordu par la douleur. Du sang coulait le long de son menton, en écoulement vermeil, parce qu’il s’était mordu la langue. Ses yeux s’agrandirent d’effroi lorsque dans un gémissement, il s’écroula face contre terre dans son propre sang.

Son adversaire n’avait pas bougé, pas cillé devant cette agonie. Etait-il sadique ou tétanisé de peur ? Malgré ses 15 ans, le Seconde Classe Séphiroth avait tenu tête face à ce grand costaud qui l’avait farouchement attaqué par surprise. Le jeune adversaire avait excellé en adresse puis lui avait porté ce coup fatal. Séphiroth avait eu peur. Peur de perdre la vie, peur de l’ôter aussi. Mais c’était lui ou l’autre. Devant la mort, des sentiments divers le parcoururent. Il avait tué un homme. Son premier homme. Il avait eu le pouvoir, le droit d’ôter la vie à un être vivant le pouvoir de tuer. La première sensation fut une supériorité. Le Pouvoir… Il en était fier… il pouvait faire payer ses souffrances aux autres. Mais il y avait aussi ce malaise… Cette envie de vomir, ce dégoût de lui-même, des autres, de ceux qui l’avaient conditionné à tuer… Allait-il devenir comme les autres ? Allait-il aimer cela ? Cette dose d’adrénaline, cette peur de mourir le stimulerait-elle pour survivre, ce sentiment primitif de devoir détruire les autres pour éviter de disparaître ? Il faut donc tuer ? Tuer pour ne pas être tué ? Malgré son âge, il n’était qu’un enfant… Un enfant lancé vers la Mort, pas comme les autres… Lui faisait-on payer sa différence ? Mais il le savait maintenant ; grâce à ce pouvoir, il pourrait se venger de ceux qui l’avaient enfermé dans la spirale infernale de la Mort. Jusqu’à la damnation. Jusqu’à l’abstraction de la subjectivité… Les sentiments n’avaient aucune place ici. On l’avait volé. On lui avait volé son âme, volé son innocence, volé son enfance… Un jour ils le paieraient. Ils maudiront alors l’instant où ils avaient décidé d’en faire une machine à tuer… Ce sera le pire des châtiments.

L’image se brouilla dans son esprit, laissant la place à une silhouette féminine, il ne distinguait pas bien. Elle parlait avec cette voix… La voix dans le vent… « Tu vois Séphiroth… Ce n’est pas de ton propre chef que tu as tué… Ce n’est pas non plus de lui que tu continues dans la voie de la haine… Tu te trompes de chemin… Tu crois posséder le Pouvoir… Le Pouvoir n’est pas la Mort… Prend en conscience… Le Pouvoir n’est pas la Mort… Elle-même te dégoûte… Un jour… tu comprendras. » Il s’éveilla subitement, l’esprit avait quitté sa tête. Il opta pour Mideel.

 

***

 

Coucou ! Voici les notes supra utiles ! (OK OK ! C bon, ça ne vous intéresse pas ? ! Eh ben tant pis pour vous ! Na ! ) Les voilà ! !

Bon je commence par où ? Ah oui ! Je voulais pas que Seph tue Hago et Cid! J’aime bien le petit vieux. Et puis ses migraines et la voix qui l’envahit dans sa tête c’est important pour la suite c’est un lien avec les chapitres suivants. Lequel ? Ta ta ta ! Rien du tout ! Je serais muette comme une tombe ! Faites vos pronostics tout seul ! Na ! Mais bon, elle lui montre des trucs… Le fais réfléchir sur ses actions, Bon C vrai il s’en fout. Pour l’instant… Mais le fantôme ? Lien avec le rêve de Nanaki ? Franchement…. Bon ? Tiens pendant qu’on y est. Le rêve de fin de chapitre… Le premier mort de Séphiroth… Dans la première version, il était supra content de tuer… Et puis je me suis dit… Bon sang ! C’est un vrai sadique ! Non ! Alors je prends le perso sous un angle différent. Bon sang, a cette époque il a mon âge. Alors je me suis dit : Ma p’tite Aya, si tu étais à sa place qu’est ce que tu penserais ? Et voilà ! C’est bon ? Z’avez Capeesh ? Le pauvre élevé par Hojo-face-de-rat. Berk ! M’étonne pas qu’il en veuille au monde entier…

Le Hautvent qui s’écrase… Bon avarie de système comme Cid le dit , c’est de la pure invention. Je ne sais pas comment c’est fait un aérostat, j’suis pas mécano… Fallait que Cid reste seul… C’est un peu drôle comme passage. Comment ça pas drôle ? Pfff ! Rabat-joie !

Yuffie continue sa crise du: je veux vous casser les pieds. J’aime bien lui faire jouer un rôle de Clown, ça comble les blancs dans l’histoire… pitié fans de Yuffie, ne me blâmez pas !

Le professeur Nyima Nackt.. D’où qu’elle sort ce nom là ? Explication (tordue je sais) Z’avez lu « Sept ans au Tibet » ? Nan ? C’est pas grave ! Eh bien Nyima est le prénom du domestique d’Heinrich Harrer, le héros, c’est aussi le prénom d’un acteur qui a joué dans « Himalaya, l’enfance d’un chef ». Et Nackt ? Attention c’est tordu ! tout comme moi ! ahem… Je suis allée au Louvre et j’ai passé toute mon après midi dans la section égyptienne, passons… Nackt est une déformation de Nakht qui fut Scribe sous le règne d’Aménophis II ou Thoutmès IV, j’sais plus. A cette époque le clergé d’Amon était très puissant. Bref, le rapport avec les Cetras, Et bien, l’Egypte sous le pharaonisme est une civilisation ancienne et très évoluée comme le peuvent être les Cetras. Les scribes se doivent de savoir des tas de langues ; Et bien, ce professeur (dont j’ai propriété exclusive et droit de vie ou de mort ) il étudie les Cetras et traduit leurs textes. Compris le rapport ? (Séphiroth : Mais c’est tordu, ton explication ! Aya : Iiiiiiiiiiiirk ! Fiche le camp ! Si Deedo me voit avec toi, elle me tue, m’écartèle, me découpe…. Même si je suis contente que tu sois là ! Dégage de ma page de notes !) Après cette interruption non désirée, continuons… Le petit prof ressemble un peu à BugenHagen : petit, cheveux blancs, lunettes… Tout en étant un peu moins déjanté ! Il connaissait le prof Gast : un ami à lui. Paul (Dérivé d’Apollon, dieu qui enseigne la science aux mortels. Bref, c’est vu le rapport avec la Science ?) Le prof Heiwa est Célibataire, il vit seul loin des humains qui l’ont déçu. Passionné par les Cetras…

On en sait plus sur la cérémonie ! Hein ? Elle pas ti géniale ! Le Pouvoir… Je pense que comme partout, chez les Cetras il existe des mouvement sombres… Des sectes quoi ! Damnéus… Bon un latinisation de damné… C’est pas génial mais bon… Et la croyance de la venue d’un sauveur… C’est Jénova… Même avant sa venue elle nuit… Les Cetras, selon moi était supra évoluée, et donc arrive à fonder des théories sur le futur… Donc grâce à la Cérémonie Damnéus prépare le terrain. Mais ça a foiré… Pour le rôle de la Méga Matéria, je voulais que ces pierres servent à quelque chose à par refiler des masters commands et servir à détruire le Météore par la Shinra… Bon, j’espère que ca vous convient….

La façon dont Séphiroth s’introduit dans la maison : c’est un peu facile, mais le pouvoir mutagène que lui donne le Jénova lui permet de se transformer en n’importe qui… J’ai eu l’idée en repensant au moment où Tifa vient chercher Barret ou Nanaki, c’est selon, et on se rend compte que c’est Séphiroth ! Et puis, pour le retournement de situation Séphiroth prend l’avantage ! Il tire et Marque ! Euh… Pas grave…

Bon je crois que c’est tout… S’il y a des questions ou si vous voulez m’envoyer des lettres d’amour (Seph :Heu, Aya, tu t’es regardée ? Aya : Mais dis donc toi ! Si tu continues je te ligote et j’appelle Deedo ! Seph : Naaaaaaaaaaaaaaaannnnnnn ! Maman ! ) Bref, une seule adresse nadeshiko@wanadoo.fr !

Bye ! Aya ! C’est parti ! ! ! ! ! ! ! !

 

 

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