La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Résurrection est la clé
Chapitre 2 : La quête débute.
Ils étaient tous là. Tous ceux qui avaient participé à la sauvegarde de la planète deux années auparavant : Clad, Tifa, Barret en provenance de Corel où il participait à sa reconstruction, Yuffie arrivant de Utaï, Cid accompagné de Shera, Cait Sith, envoyé par Reeve, abandonnant ses actions de bienfaisance à Junon, et Vincent, encore bouleversé par ce qu’il avait vu dans le manoir… Même Aeris était présente… Dans leurs cœurs…
Tous écoutaient Nanaki d’un air grave, attendants une explication. Le félin les regardait de son œil unique, il se clarifia la voix et commença sa narration.
« Je vais aller droit au but. Il y a quelques jours, je suis allé dans le laboratoire de Grand-père. Et c’est là que je l’ai entendu. Le cri de la Planète. »
Les autres se regardèrent interloqués. « Ce n’est pas tout. Le plus étrange est que mon Grand-père ou plutôt son esprit est venu me visiter en rêve…
**
Nanaki se trouve seul dans le noir. Puis soudain, il se retrouve dans une sorte de temple. Il ne sait pas trop, son esprit est perturbé. Des fresques aux murs. Il reconnaît alors la salle aux peintures murales du Temple des Anciens. Séphiroth est là, il explique ce qu’il veut faire. Aeris est présente, elle le questionne. Lui ne sait que dire, il écoute attentivement.
Puis un flash, et encore le noir. Il est seul, il hurle. Et le voilà une fois de plus dans une salle avec des fresques, mais elle est différente. Il regarde autour de lui, il y a Clad et les autres. La salle est immense, en son centre, se dresse un autel entouré d’une eau limpide. Les fresques représentent ; c’est flou, comme une sorte de cérémonie. Au centre se trouve une personne entourée d’une lumière étrange, sur le même autel ici présent. Des sortes de monstres se prosternent à ses pieds. Puis en dessous on voit le même personnage en train de donner des ordres, il désigne une planète. Les monstres détruisent tout sur leur passage.
Nanaki aimerait en voir plus mais la fresque dégouline. Apeuré, il recule. Qu’est ce que cela signifie ? Un bruit le fait sursauter, il se retourne et voit sur l’autel une sorte de personnage. Ou plutôt, une silhouette, car il ne distingue juste la forme qui n’a que deux yeux, des yeux que Nanaki ne connaît que trop bien…Deux yeux intenses où la pitié et l’humanité n’existe pas, où la haine et la destruction sont rois… Deux yeux d’un éclat surnaturel…
Un rire se fait entendre, cristallin et jovial. Devant le félin apparaît une forme féminine, dont il ne voit que le dos. De longs cheveux bruns. La femme accourt vers les yeux en riant. Nanaki hurle, il lui dit de s’arrêter, qu‘elle va se faire tuer, mais elle ne l’entend pas. Elle continue à s’avancer vers les yeux, elle leur crie quelque chose que Nanaki ne perçoit pas. Elle rit toujours. Il veut la rattraper, mais quelque chose le cloue sur place.
Puis c’est le noir. « Nanaki… Nanaki… » « Grand-père ? C’est toi ? » « Oui mon petit-fils… » « Oh, Grand-père ! » BugenHagen apparaît devant lui, il le regarde d’un air grave. « Nanaki, je n’ai pas beaucoup de temps…
- Grand-père… Quel est ce rêve ? Pourquoi la Planète crie-t-elle ?
- Nanaki, la Planète est en péril. Je suis juste là pour te dire de te mettre en chemin. La Planète choisit ses protecteurs et tu en fais partie… A toi de trouver les autres. Tu dois partir au plus vite…
- Mais où ? Grand-père dis-moi !
- Vas là où tes pas te guideront, où tu es sûr de trouver les réponses. Ecoute l’avis de tes amis et tu empêche la Cérémonie.
L’image se troubla …
- Grand-père ! Ne pars pas ! J’ai besoin de toi ! »
Nanaki courut vers l’image de son grand-père. Le guerrier se réveilla en sursaut.
**
« Le rêve que tu as fait est bien étrange… constata Cait Sith. Reste à savoir sa signification…
- Attends, ce n’est pas le pire… En fait, le cri de la Planète est une interprétation de sa souffrance. Donc mon rêve et cet appel sont liés au péril que le monde encourt, mais il y a autre chose… »
Le félin soupira… Ses interlocuteurs étaient suspendus à ses lèvres. Tifa et Clad étaient appuyés sur leurs coudes, Barret était bouche bée, Shera ne pipait mot, Cait Sith se figeait, Yuffie frôlait la crise d’hystérie et Cid oubliait de fumer.
« La Bougie Cosmo n’est plus qu’une petite flammèche… C’est arrivé avant mon départ. Mais je suis parti quand même, qu’aurais-je fait de plus ?
- Déjà, on peut tirer quelques conclusions, réfléchit Clad. Il s’était levé et arpentait la pièce. Tous écoutaient leur chef : La planète est en danger, peut-être à cause d’une personne qui est capable de rassembler des monstres capables de la détruire grâce à la Cérémonie. Cette personne…
- … a des yeux intenses. Et ces yeux, il n’y a qu’un seul être qui les possède » : interrompit le félin. Il eut un frisson. Clad comprit à qui il faisait allusion.
« Mais cette personne n’est plus. Vous le savez tous. »
Tous acquiescèrent.
« Alors, avança Nanaki, Cela signifie que… » Il fixa l’assistance d’un regard sombre de son œil unique. Les autres roulèrent de gros yeux horrifiés. « Séphiroth est en vie et sa haine est sans limites, sa rage est plus forte que tout…
- Impossible ! s’enragea Clad. Je l’ai vu se désintégrer de mes propres yeux. Il a rejoint la Rivière de la Vie… Enfin ! S’il n’était pas mort, le Sacre se serait-il réveillé ?
- A mon avis, son âme n’a pas rejoint la Rivière de la Vie… Non. Cela est incroyable, mais Séphiroth était hors du commun… »
Clad grogna, enragé, et renversa une chaise d’un coup de pied. Tifa tenta de l’apaiser : « Ca ne sert à rien de s’énerver. Réfléchir, c’est plus productif. » Il répondit avec humeur, s’emportant de plus en plus. « Si ce &%§@# est vivant, il ne reste qu’une seule chose à faire. » Il courut à sa chambre, sortit sa Dernière Arme et descendit les escaliers. Tifa tenta de l’arrêter, un peu effarée : « Tu ne vas pas partir ? Clad, calme-toi ! Je comprends bien que tu ne supportes pas l’idée que Séphiroth soit en vie. En plus, ce n’est pas que je n’aie pas confiance en Nanaki, mais après tout ce n’est qu’un rêve. Et puis te lancer dans l’aventure comme ça sans une piste, ni un indice ? » Yuffie l’interrompit et s’adressa au félin : « Dans ton rêve, tu vois une femme. Une brune aux longs cheveux… » Elle loucha vers Tifa. Tous suivirent son regard. Celle-ci recula vers le mur : « Ca ne va pas ? Jamais je ne ferais une chose pareille ! C’est absurde ! »
Oui, jamais elle n’irait en courant vers cet homme si froid, si immonde dans son cœur. Non, il lui faisait plutôt peur. Déjà, lors de leur première rencontre, elle l’avait trouvé sec, asocial. Elle frissonna à l’idée de cette brune qui riait dans le rêve. Elle courait droit à la mort. Nanaki interrompit ses pensées.
« Quoiqu’il en soit, ces fresques de mon rêve me font penser aux légendes Cetra. Elles ressemblaient beaucoup à celle du temple des Anciens. C’est peut-être pour cela que je les ai vues au début de mon rêve.
Dès que Nanaki avait parlé de Cérémonie, Vincent avait sursauté, discrètement comme à son habitude. Il avait muré son visage ne laissant passer aucune émotion. Le problème c’était ces révélations. Devait-il dire qu’il avait vu Séphiroth ? Fallait-il se lancer à sa poursuite comme avant, et le tuer ? Le tuer, lui le fils de Lucrécia, de cette femme qu’il avait aimée, qu’il aimait et qu’il aimerait toujours ? Il était partagé entre cette culpabilité qu’il aurait s’il ne parlait pas et à celle s’il avouait. Une envers ses amis et une envers Lucrécia… Que faire ? Lucrécia… Pardon…
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« Mère ? Pourquoi es-tu muette ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? Ne suis-je plus le centre de ton affection ? Tu m’as dit de contrôler le monde des vivants et des morts. J’ai échoué, mais maintenant que je suis en vie, je vais réussir. Et tu seras fière de moi… Ne t’inquiète pas… Non, plus rien ne se dressera sur mon chemin. » Un rire machiavélique s’éleva dans les airs, ricochant dans la forêt troublant son silence apaisant, faisant écho de toutes parts. Oui, il avait trouvé un moyen d’asservir toutes ces créatures.
Il s’était réveillé dans une sorte de grotte recouverte de fresques. On aurait dit une légende Cetra. Il toucha le mur peint. Une Cérémonie. Il sourit intérieurement. S’il était cette personne qui régnait sur ces monstres, il détruirait tout. Et dans cette atmosphère de peur, toutes les créatures se prosterneraient devant lui. Ils se remettraient entre ses mains, ils n’auraient pas le choix… Et alors, ils sauraient la Vérité… Entre Savoir et Ignorer, ils choisiraient Savoir… Indirectement... Oh, mais c’était parfait ! Restait à en savoir plus et comment cette Cérémonie se déclenchait… Deux ans… Deux ans de sommeil où il avait senti sa rage augmenter. Même mort, il ne pensait qu’à se venger… De tous ceux qui avaient entravé sa route. « Ce pantin Clad, je l’ai sous estimé, et ses amis… » Si jamais ils croisaient sa route, il n’hésiterait pas à les manipuler à sa guise. Des esclaves parfaits. Les premiers sujets de son empire. Tous des marionnettes… Si faibles, si influençables, si faciles à duper… Tous autant qu’ils étaient, tous des pions sur son échiquier.
La connaissance Cetra… Il faut absolument mettre la main sur les dossiers Shinra. Ah, les idiots ! Ils n’avaient pas su ce qu’ils faisaient. Mais ils ont réussi à faire main basse sur les manuscrits Cetra. Il va falloir retourner à Nibelheim, il avait lu des choses de ce genre. Cette ville, ce brasier ardent où il entend les cris d’agonie de stupides créatures, il surplombe le carnage. Ils le rejoindraient l’entité qu’il créera. Il sourit cyniquement et chercha une sortie.
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« C’est horrible ! » s’étrangla Cid, en s’étouffant avec sa cigarette. Il toussa : « Bon sang ! » Il s’assit : « Vincent, caches-tu encore des trucs pareils ? » Tous étaient atterrés par ce retournement de situation. En voilà, un début de piste. « D’où tiens-tu ça ? demanda Barret
- Vous savez, la bibliothèque du Manoir Shinra regorge de dossiers divers… » répondit Vincent d’une voie éteinte. Il avait choisi, mis de côté ses pensées égocentriques et avait décidé de leur donner le papier. Celui-ci révéla pas mal de choses, une partie pourtant restait non traduite. La personne qui avait déchiffré ces lignes avait dû y passer toute sa vie. Il s’agissait d’un testament d’un sage Cetra surnommé Heiwa. On pouvait distinguer le nom parmi les taches de moisissure qui parsemaient le papier jauni. La partie traduite concernait une cérémonie rituelle qui, si une personne arrivait à la déclencher, mènerait au chaos le plus total. Après le chapitre descriptif, le reste n’était pas déchiffré, juste quelque mots « matéria », « grande énergie », « quatre », « éléments ». Malgré le fait que tout restait vague, les membres en savaient assez sur ce que préparait l’ennemi. Une seule ombre au tableau : où était Séphiroth ?
Pendant que les autres réfléchissaient, Vincent retournait une question qui hantait son esprit dans sa tête : Dois-je dire que je l’ai vu ? S’il le faisait, il sera coupable envers Lucrécia une fois de plus. Incapable de tenir sa promesse qu’il lui avait faite de veiller sur son fils. Mais la Planète… Il avait déjà tué Séphiroth une fois, un crime de plus à son ardoise ne changerait rien. Tant pis. Il aurait peut-être une chance de le raisonner. Il n’échouerait pas cette fois qui sait ? Pardon Lucrécia… Il sortit de son état pensif.
« J’ai quelque chose à vous dire… » Les autres levèrent la tête vers lui. « Je sais où se trouve le reste des manuscrits. » Les autres se figèrent, il avait l’air sûr de lui. Pardon, Lucia…
« C’est Séphiroth qui l’a. Il ferma les yeux.
-QUOI ? ! Clad tapa sur la table qui se trouvait devant lui. Et c’est MAINTENANT que tu le dis ? !
Vincent ne tint pas compte de cette remarque.
- Je le sais… Je le sais parce que après ton appel, il est venu au manoir, je me suis caché. Il a pris un gros dossier. Cette feuille s’en est échappée. » Tous le regardèrent, horrifiés.
« Il va tout faire pour déclencher cette cérémonie.
- Il faut l’en empêcher, déclara Cait Sith. Personne ne sait quels malheurs apparaîtront avec lui… Le problème c’est où va t on ?
Nanaki leva la tête et fixa un point invisible au plafond.
- Le mieux c’est de se rendre chez moi à Canyon Cosmo. Ces mots « matéria », « quatre », « grande énergie » me font penser à la Méga-Matéria.
- Mais les Anciens ne connaissaient pas la Méga-Matéria !
- S, enfin... Pas directement. Vous savez, quand l’énergie spirituelle, autrement dit la Mâko, se condense, elle forme la matéria. Et bien, si la concentration est plus forte, au bout de plusieurs siècles, la puissance est énorme ! Ces cas là sont rares. Les réacteurs Mâko ont juste amplifié et accéléré le phénomène par un système hautement performant. Les Cetra n’en ont jamais vu de leurs yeux, mais ils y croyaient grâce à leurs théories. C’est ce Grand-père m’avait expliqué un jour. »
Le félin soupira et ferma les yeux.
- Bon ben, alors ? s’écria Yuffie d’une humeur faussement joyeuse. Elle avait senti le départ d’une nouvelle aventure. Qu’est ce qu’on attend ? En route pour Canyon Cosmo !
- Yuffie… Tifa la regarda d’un air désespéré. Je suis sûre que vous êtes tous fatigués par votre voyage et ces révélations. Alors, allons tous nous reposer et partirons demain. En attendant réfléchissons à cela, la nuit porte conseil. »
En effet, il faisait nuit et la petite horloge indiquait déjà une heure du matin. La journée du lendemain promettait d’être longue…
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L’orage grondait et la pluie tombait, inexorablement , mouillant la terre séchée des monts autour de la plaine de Nibel. Il avait couru vers une grotte derrière une cascade. Et maintenant, il séchait ses vêtements trempés grâce au feu qu’il avait allumé avec une matéria. Il réchauffa ses mains et tordit ses longs cheveux argentés pour les essorer. Recroquevillé dans un coin, il parcourait le dossier qu’il avait subtilisé. Quelle merveille ! Il était question d’en savoir plus… Il y passa toute une nuit.
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« Whaou ! Cid, tu as tout amélioré ! s’écria Clad. Cid, rempli de fierté et d’orgueil, souligna : Deux ans de travail pour retaper le Hautvent ! Et encore sans Shera, j’aurais mis le double ! » Il caressa le tableau de bord. Shera rougit légèrement.
« Au fait, Shera, je vais te déposer à Fusée Cité. Je ne veux pas qu’il ne t’arrive quoi que ce soit. Ne parle à personne de cela. Tu seras en sécurité là-bas.
- Bien Capitaine.
- Et appelle-moi Cid ! Bon sang de &#@§ ! Quand tu seras ma femme, tu m’appelleras Capitaine ?
- Pardon ? demanda Shera.
- Tu as bien entendu, tu n’es pas sourde ! Ca fait des mois que j’y pense et quand tout sera fini, je t’épouse, ça te vas ? ! »
Shera ne répondit pas mais ses joues empourprées en disaient bien plus que les mots. Barret ennuyé, se précipita : « On embarque ? » Et la troupe monta dans l’aérostat.
La première chose que fit Yuffie, c’est de faire passer par-dessus bord son petit déjeuner qui ne supportait pas de se trouver dans son estomac. A la salle des opérations, ça réfléchissait intensément. Après avoir déposé Shera chez elle, l’engin mit le cap vers Canyon Cosmo.
Dans la petite ville, la tension régnait, la taille de la Bougie avait encore diminué. Nanaki demanda au vieil Hago les dernières nouvelles.
« J’ai peur qu’elle ne s’éteigne, soupira le vieillard. Cela signifie un grand malheur. Pour la Planète et pour tous.
- Bien nous allons au laboratoire de Grand-père. Essaye d’en savoir plus sur le fait qu’elle diminue.
- Il y a tant à faire, les écrits de BugenHagen sont nombreux. »
Après avoir gravi l’échelle qui menait à l’observatoire, la troupe se rassembla dans le laboratoire du vieux sage. « Clad, tu sais comment cela fonctionne, à toi l’honneur. Qui vient ?
Yuffie recula, agitant les mains.
- Oh, tu sais moi, les études… »
Barret lui dit que cela lui était égal. Coupant court à ces discutions, Clad décida que Vincent et Tifa l’accompagneraient. Les autres n’auraient qu’à s’occuper des vivres ou autre. Tous acquiescèrent. Clad, d’une main sûre, actionna le levier. Le système artificiel en 3D apparu et les quatre Méga-Matérias : rouge, bleue, jaune et verte. Quatre Méga-Matérias, quatre fonctions.
« Bien. Le mieux, je pense, c’est de les garder avec nous. Si Séphiroth a l’intention de s’en emparer, il fera n’importe quoi pour mettre la main dessus. Il n’hésitera pas à tuer.
- Oui, obtempéra Nanaki. Ou alors il enverra un de ses clones.
- Il ne doit pas en rester beaucoup. Séphiroth les a pratiquement tous exterminés », précisa Vincent.
Cet endroit l’impressionnait. Le laboratoire de BugenHagen était largement différent de ceux de la Shinra. L’ambiance était plus… sereine.
Après être descendus, le groupe décida de se réunir dans la salle circulaire au fond de l’auberge de la ville. Bugah l’aîné n’était pas là, contrairement à son habitude. La situation l’inquiétait et il avait arrêté de boire. Clad plaça les quatre pierres devant lui et déclara que le plus dangereux était qu‘une seule personne les ait sur elle. Donc quatre volontaires seraient les bienvenus, étant donné qu’il ne voulait pas porter cette responsabilité. Malgré le fait qu’il était « guéri », il redoutait son comportement vis à vis de son ennemi. Yuffie fixait les matérias avec intérêt : « Avec moi, elles seront en sécurité, hihihi ! » Clad la regarda d’un air ennuyé : « Ecoute Yuffie, à ta place, je me tairais ! » Cid appuya : « Ouais ! Si tu crois qu’on a oublié tes petits vols ! » Vexée, la jeune fille bouda : « J’ai changé et pis alors ? » Laissant Yuffie bouder dans son coin, Clad distribua la Méga-Matéria :
« J’ai confiance en vous tous. Mais bon, Nanaki, Barret, Tifa et Cid, c’est à vous que reviens cette responsabilité, ne la montrez à personne sous aucun prétexte. S’il y a un problème, prévenez-moi immédiatement. » Les quatre désignés acquiescèrent. « Maintenant que nous avons la matéria, que faisons-nous ? » demanda Cid.
- Nous allons rester ici. Peut-être que nous en apprendrons plus sur cette Cérémonie. Les sages pourraient nous y aider. »
**
« Ce n’est pas possible ! Il en manque ! pesta-t-il. Pas question de retourner à Nibelheim ! » Le jour était déjà bien avancé et les rayons du soleil étaient filtrés grâce à la cascade, adoucissant sa lumière. Quel endroit sordide. Des sensations bizarres le parcoururent, il se sentait bien ici. Une sorte de petit autel était dressé, baignant dans une lumière bleutée. On aurait dit une chapelle ou un sanctuaire. Mais ce n’était qu’une grotte. Il lui semblait qu’elle avait été habitée. Rien n’en laissait paraître, mais il en avait l’impression.
Séphiroth…
Où es-tu ?
Mon fils… Me pardonneras-tu ?
Je suis coupable. C’est ma faute…
Je n’ai fait que des erreurs…
Je suis coupable. Je n’apporte que le malheur…
Cet endroit, il s’y sentait bizarre. Ce n’était pas le moment de rêvasser. Un long travail l’attendait. Son destin… Celui d’un dieu… Même s’il manquait un passage dans le dossier, les dessins qu’il contenait lui en apprenaient déjà pas mal. Il fallait trouver des pierres dont la puissance était phénoménale. Méga-Matéria. Quand, il était engagé au SOLDAT, il avait entendu le président délirer à ce sujet. Une puissance phénoménale, des armes surpuissantes. Pour les rechercher, il aurait pu se servir de ses clones. Il aurait pu. Mais depuis son retour au monde des vivants, il avait essayé, en vain. Il avait perdu le contrôle… Alors, il devait tout faire tout seul. Mais n'est-on pas mieux servi que par soi-même…
**
« Clad, tu ne dors pas ? » demanda le félin. Le jeune homme était assis près de la bougie Cosmo qui dissipait à peine l’obscurité. Il tourna la tête et vit l’œil unique du félin qui l’observait.
« Je me demandais… Pourquoi ? Pourquoi Séphiroth est en vie ? Pourquoi pas Aeris ? C’était une Cetra…
- Je comprends ce que tu ressens. Elle me manque à moi aussi. J’aimais beaucoup ses attentions à mon égard. Même si je n’aime pas être traité en enfant. C’est dur à admettre.
- Alors pourquoi ? » Même si Clad ne laissait pas facilement ses sentiments s’exprimer, sa voix troublée le trahissait. Nanaki regarda la lune.
« Un jour, mon grand-père m’a dit que la haine était le sentiment le plus productif. Même plus que son opposé, l’Amour.
- Où veux-tu en venir ? Clad fronça les sourcils.
- Imagine un peu la haine que ressent Séphiroth vis à vis de nous. Tu ajoutes celle de Jénova, qui survit dans ses cellules. Tu en arrives à une haine énorme. Elle dépasse même celle de tous les humains. Cette haine alimente sa volonté. Tant qu’elle ne sera pas calmée, Séphiroth ne partira jamais ni se mêlera à la Rivière de la Vie.
- …
- Je pense qu’il faudra que Séphiroth meure en paix avec lui-même, avec les êtres humains.
- Ce ne sera pas facile, et même, je doute que ce soit possible… »
Clad se leva : « De toutes façons, je ne dormirais tranquille sue le jour où ce £%@# sera mort… » Et il partit vers l’auberge d’un pas décidé.
« Pauvres humains, comment leur faire comprendre que la violence ne résous rien ? Mais Argent, Pouvoir… Ces mots-là les intéressent plus que Amour, Harmonie… Et pourtant c’est encore plus abstrait. »
Nanaki soupira, puis posa sa tête sur ses pattes et sommeilla.
**
Il marchait depuis des heures et il faisait encore nuit. Il ne savait pas pourquoi, il se dirigeait vers Canyon Cosmo. Mais une voix l’appelait…
Quelles sensations étranges, cette voix… Mère, m’appelles-tu ?
***
Voilà, voilà, le chapitre 2 est fini ! Pfui ! Le plus long, c’est pas d’écrire… C’est de recopier ! Bref voici les notes ! Dans l’ordre où j’y pense…
Le rêve de Nanaki : Troublant n’est ce pas ? Il entrevoit le passé et l’avenir. Le lien des Cetra c’est kapiche ? Mais qui est cette femme brune hein ? Hum, hum… Je ne vais pas le dire, ce serait un spoiler ! Et chuis pas cinglé pour vous le dire ! Le Grand-père de Nanaki lui manque, c’est normal c’est lui qui l’a élevé. Ah oui, z’avez deviné de qui il s’agit pour les yeux ? ^^ Séphiroth en personne ! Faudrait être aveugle pour ne pas les avoir remarqué. ^^
Clad et ses impulsions (désolé les fans). Moi me prendre pour superman et sauver Planète du Grand méchant. Moi lui donner coup Omnislash et basta ! C’est pas que j’aime pas Clad, mais, il agit trop par préjugé. Se prend pour super Héros ! C’est pour cela que Tifa lui met un frein, elle doute même de Nanaki. Elle est plus réfléchit que son époux. C’est un peu un équilibre pour leur couple.
Yuffie et la grande brune. C’est pas Tifa. Fausse piste ! D’ailleurs Tifa a trouvé Seph (j’abrège, trop long) froid la 1° fois qu’elle l’a vu. C’est vrai, c’était une idole mais il faisait peur car il était seul et différent -_- La Différence, elle fait peur à tous. Je vais pas vous faire un cours de philo. Mais c’est vrai, c’est la base de presque toutes les peurs et du rejet et du racisme ! (C’est ce que je pense).
Passage en italique : c’est le réveil de Seph. Pas de dessins ! Veut se venger et asservir tout le monde (Projet Météore 2 ! ^^) On en apprend plus sur la Cérémonie… Un peu plus.
Vincent : Il éprouve du remords vis-à-vis de Lucrécia. Il se mord les doigts de n’avoir pu tenir sa promesse. Mais il met ses pensées qu’il pense égocentriques pour sauver la planète. Il y a même une lueur d’espoir : raisonner Séphiroth… Mais comment ? Donc là, le Vincent il est face à un conflit de pensée : Son amour ou la planète ? Le « moi » ou le « groupe ». C’est une sorte de débat sur faire passer d’abord la volonté des autres avant la sienne… C’est cette voix que Vincent choisit… Le pauvre, il n’a pas eu l’existence facile. Pour ma part, je pense Vincent réfléchi. Il a médité et cauchemardé trente ans dans son cercueil, il a des réflexions sur le sens de la vie. C’est vrai que trente ans coupé du monde… il a raté beaucoup de choses. Son attitude peut paraître décalée. J’aime une femme et ça restera la Seule, l’Unique. Ca peut paraître vie jeu, mais c’est bô la fidélité ; _ ° C’est parce que j’aime bien ce perso, que je veux pas en faire un personnage manichéen. Sinon il serait « plat », non ? Donc il sera face à plein de débat comme tous les autres de combat intérieur, la raison ou le cœur * Oups, une rime. * Donc il prend la responsabilité de le dire. Il s’excuse en pensée pour Lucia. Il a fait ce qu’il pensait le mieux. Et puis s’il l’avait pas dit, comment on serait sûr que Seph soit en vie ?
Pour en revenir à Clad : Il DETESTE Seph, on l’aura compris. Il manifeste cette colère par de la violence. Il ne veut plus être faible, alors il casse tout. Sous impulsion, il veut se jette sur son épée et on y go ! Direct. J’vas lui casser la tronche et on en parle plus ! Il voudra remuer ciel et terre pour lui mettre le grappin dessus. Venger sa mère, le Père de Tifa, les habitants de Nibelheim, Aeris… Bref, presque toute l’humanité… il me fait penser au Clad de Catharsis dans le chapitre sept : « Toi et ton sabre dans une semaine » et il n’en démord pas malgré les appuis de certains (j’vous raconte pas plus, lisez cette fic de Sylvie si vous aimez les débats, elle est très riche pour une réflexion de Séphiroth ! Vive la pub ^^)
Yuffie : Elle a grandi, bon mais elle a toujours ce petit côté gamin et puis pour les matérias on voit la rancune de Cid ! Ce côté pourri-gaté, est ce à cause de son éducation ? Mais c’est ce qui fait ce perso attachant pour certains, supra énervant pour d’autres ! Moi, aussi j’ai pas apprécié son vol de matéria !
La grotte où Séphiroth passe la nuit… Vous avez reconnu ? Un petit clin d’œil à sa mère ! C’est pour cela qu’il perçoit des « vibrations » du fait qu’il trouve ce lieu étrange… Le passage en italique… Des pensées de Lucia attachées à cet endroit. En plus j’ai pas fait attention mais c’est un mini poème ! ^^ !
La Méga-matéria : C’est pierre ont une puissance énorme, elles sont utiles à la Cérémonie et vous verrez en quoi ! Suspense ! ! Mais Séphiroth a comprit aussi. Confrontation à l’horizon ? Réfléchissez !
Cid va se faire passer la cord… euh la bague au doigt, un petit délire, pour détendre l’atmosphère ! Et il a retapé le Hautvent qui était dans un sale état à la fin du jeu.
Clad n’est pas qu’un « benêt » qui veut se venger par la violence. Il est aussi sensible… ahem. Même si au début du jeu, il est égocentrique. (Tout le monde peut crever, ça ne fera rien du tout !). Mais les événements le feront changer. Aeris lui manque, quoi de plus normal. Il ne se mettra pas à chialer parce que c’est un homme (ah les on-dit ! C’est bô un homme qui pleure… ahem Vais arrêter mes délires moa ! ) Bref ! C’est vrai pourquoi Seph est vivant et pas Aeris ? L’explication de Nanaki : La haine est plus productrice que l’amour. J’ai vu ça dans un bouquin, ou plutôt une citation dans ce genre : Je sais plus… Argh ! Mémoire ! ! Bref, après la « crise » de Clad. Nanaki philosophie… Sur les hommes ; ce qu’il dit c’est un peu ce que je pense ! Pas de dessin… j’espère.
Seph et sa hum… « Mère ». Calqué sur le manque d’affection que Seph a eu durant son enfance. Il s’est rattaché à Jénova qu’il prend pour sa mère… Gros Complexe d’Œdipe. Mais le pauvre, il a vécu dans un labo, rejeté, puis craint… Il a trouvé ce qu’il cherchait, une mère. Mais Jénova est morte. Il n’entend plus s voix… Il se sent seul -_- C’est triiiste ! Il veut que sa « mère » soit fière de lui… Comme un petit garçon ! ^^ Drôle de rapprochement ! Mais c’est ce que j’essaye de faire montrer… D’ailleurs dans la scène au Temple des Anciens, il dit : « Maman… C’est presque l’heure… » Il a eu ce qu’il souhaitait. Mais ce dont il ne se rendait pas compte c’était qu’il était manipulé… Oh lala ! Je m’embarque dans des trucs ! Mes notes ça va être un roman ! Bref, eh ben je crois que c’est tout… Bon ben je vais attaquer le chapitre 3 ! Enthousiasme… hum !
A plus, Aya.
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