La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Choc des cultures
par Shadow1109
"Chéri ?"
"Oui, darling ?"
"Ca ne vas plus tarder à être l'heure du thé ?"
"Oh, vraiment ? J'en suis fort heureux."
******
Gau se tenait tremblotant dans un coin.
Caché derrière un rocher, il observait Kefka qui riait. Son rire était strident et fou, retentissant dans ses oreilles comme une vieille mélodie. De la main droite, il soulevait le corps inerte de Celès, la regardant dans les yeux, comme pour lui dire : "Vilaine fille, j'ai gagné." Non loin, le corps, transpercé d'un pic, de Sabin frôlait la main d'Edgar, lui aussi immobile. Terra, agitée de convulsions, saignait de part et d'autre. Le corps brûlé de Gogo régnait silencieux, Umaro tentait encore de briser la glace qui lui transpercer la gorge, sans trop comprendre qu'il allait mourir, Setzer avait vu ses cartes se retourner contre lui, sa poitrine en était transpercée, les yeux vides de Mog fixait le vide, Locke, le bras n'ayant plus aucune chair, avait vu sa cervelle explosé sous un sort de foudre, Cyan hurlait à la mort, Shadow était transformé en pierre dans un geste d'attaque, Strago, la tête tranchée, tenait encore Relm, morte électrifié, dans ses bras.
Kefka laissa tomber Celès sur le sol, puis s'avança à pas lents vers Gau, lui adressant un sourire maniaque. Il fit trembler un coup de foudre dans le ciel, ses ailes en luisirent quelques instants, faisant ressortir son visage maquillé, laid malgré tous les artifices.
******
"C'est bien bon, n'est-il pas ?"
"Oui, je me dois de l'admettre, en effet. Pourrais-je avoir un peu plus de cake, je vous prie ?"
"Oui, bien entendu mon cher. Mais pourriez-vous m'expliquer un fait fort étrange ?"
"Oui, ma chère ?"
"Comment puis-je voir le buffet Louis XIV en transparence ?"
"Je ne comprends pas."
"Vous disparaissez, mon cher."
"Vraiment ?"
"Totalement."
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[ "Arthur Richard Bachman ?" ]
"Il s'agit de moi, en effet."
[ "Tu devras donner une seconde chance." ]
"Si vous l'affirmez, monsieur… ?"
[ "Vas et aides."]
"Puisque vous l'affirmez, mais, pourriez-vous m'informer de votre identité ?"
[ "Ne fléchis pas, j'ai confiance en toi. "]
******
Un Ultima l'avait collé à un paroi, d'où il semblait ne pouvoir glisser pour toucher le sol, comme si le souffle de l'explosion l'y avait collé. Il était le dernier, c'était son malheur. Il semblerait qu'il souffrirait plus que les autres. Le visage de clown déformé le fixait intensément, lui signifiant de son regard qu'il souffrirait plus que les autres, car il avait eu le malheur de survivre en dernier, que son sang coulerait, que ses membres se déformeraient…
"Je n'avais jamais vu personne aussi impoli que ce curieux personnage. Non seulement il se refusait à apparaître ou à me préciser son identité, mais de plus il me tutoyait comme si j'étais censé le connaître. Je ne puis dire que c'était une personne recommandable." s'indigna Arthur Richard Bachman.
Gau crut à une hallucination jusqu'à ce que Kefka se retourne pour regarder le nouvel arrivant.
Kefka sourit à l'idée d'une victime supplémentaire, sa folie lui effaçant toute idée d'illogisme. Gau crut que ses yeux éprouvés lui donnaient mauvaise image, cela aurait pu être un de ses compagnons relevés par un miracle plus probable que ce qu'il voyait.
Dans un costume gris impeccablement taillé, fort en taille et en musculature grâce à de nombreuses années de polo et de boxe anglaise, une fine moustache installé sous un nez prédominant, deux yeux couleur vert et un sourire très "gentleman", Arthur Richard Bachman méritait le qualificatif "surprenant" en ce lieu et en cette heure.
Kefka jeta un sort de glace sur le nouvel arrivant, lui immobilisant ainsi pieds et mains. Il s'en retourna à sa précédente victime, lui lança un léger météore pour le plaisir de l'entendre crier.
Bachman ne comprenait pas la scène qui se déroulait sous ses yeux, elle était du plus mauvaise effet, pourvu que personne de l'establishment ne sache qu'il a participé à un tel acte de barbarie ! Sur cette montagne ( il semblait qu'il ne pouvait s'agir que d'une montagne ), le sang salissait chaque rocher et treize corps semblaient être là avec pour seul but d'être paillasson ou objet de décoration. De plus, ce sinistre clown, qui ne provenait sûrement pas du cirque japonais ( qu'il avait vu avec sa lady et avait fort apprécié, il est vrai ) ou russe, qui affichait ce sourire hideux. Ce n'était sûrement pas une personne recommandable. Il y avait ensuite cette espèce de Tarzan ridicule, probablement sorti d'un de ses dessins animés que ceux "d'en-bas" regardent, dans leur petite chaumière sale.
Comment lui, Arthur Richard Bachman, fils de Roland Bachman et de Marguerite Souvenant, pouvait-il se retrouver dans une telle situation ?
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Comme pour exagérer de plus la scène, cette glace qui lui glaçait poings et pieds. Ce ne pouvait être acceptable.
"Monsieur, je vous prie de me dégager avant que j'appelle un policeman." Kefka tourna la tête vers lui, agacé, et lui répondit :
"Chacun son tour !"
Chacun son tour ?Mais que signifie son comportement ? Jamais personne ne lui avait parlé de la sorte, ni sur ce ton. Lui, Arthur Richard Bachman, ne pouvait le supporter. Il serra les poings et brisa ainsi la glace. Puis donna un violent coup dans chaque pied pour briser les glaçons de ses pieds. Il s'avança vers Kefka, qui lui tournait le dos, et joignit les poings pour frapper. Mais comme il était un gentleman, il prévint :
"Il vaut mieux pour vous de vous retourner, monsieur. Si je puis me permettre…" Kefka fit demi-tour, fit face à Arthur. Celui-ci laissa retomber ces poings sur le crâne de Kefka, qui s'ouvrit et laissa sortit un flot de sang, ces poings glissèrent ensuite et retombèrent tout aussi brusquement sur le nez de Kefka qui se brisa dans un gémissement de cartilage.
Gau jeta un regard hagard : rêvait-il ? Il se laissa tomber au sol et rampa lentement. Il dégringola dans une grande pente, tomba avec violence en bas.
Kefka hurlait, il ne comprenait pas : lui, souffrir ? Impossible. Il entendit "l'autre" s'excuser s'il lui avait fait mal. S'excuser ? S'excuser !
Le stupide clown semblait le regardait dédaigneusement, il n'apprécia guère. Surtout que maintenant, du sang tâchait son costume. C'était ignoble. Son tailleur ne le supporterait pas, il lui faudrait en achetait un nouveau. Il ne pouvait rester plus longtemps ainsi, il lui fallait repartir. Avec une infime précaution, il commença à descendre de rochers en rochers en regrettant son escalier, qui se trouvait dans sa demeure. Mais comment lui, Arthur Richard Bachman avait pu se retrouver dans une telle position ? Quel fort mauvais rêve…
Gau entrouvrit un œil, il ne vit d'abord que du flou. Il vit l'étranger qui descendait d'une pierre pour en atteindre une autre, ne prêtant attention à aucune autre chose que de ne pas effriter ses impeccables chaussures. Kefka se tenait au-dessus de lui, concentrant un sort de feu, niveau 3 ou peut-être même 4. Il leva le bras, voulut crier pour avertir. Mais sa gorge se refusa à laisser passer les mots et son bras retomba bêtement sur le sol.
Le sort partit, fusant comme une fusée, et atteint l'étranger dans le dos. Il fut propulsé, bascula quelques secondes et tomba finalement, retourné dans les airs, sur le dos, ce qui éteint la flamme. Mais malgré tout, la chute le laissa en mauvaise état.
Gau ferma son œil et se laissa emporter par la douleur.
******
Il était enchaîné. La chaîne d'acier froid lui mordait les mains. Ses pieds flottaient au-dessus du sol, car il était maintenu bien haut sur le mur, à plus d'un mètre du sol.
Comme si ça ne suffisait pas, sa tête lui semblait marteler avec une infime méticulosité de plusieurs petits coups de marteau, à environ dix par seconde. De petits coups, mais de puissants coups. Son ventre aussi se tordait de douleur, lui semblait difforme dans son corps, comme un vieux nœud tordu par la douleur et la faim. Sa gorge sèche lui assénait des gémissements silencieux.
De par sa nudité, car il était nu, se révélait de nombreuses cicatrices, certaines vieilles et déjà fermées, d'autres beaucoup plus récentes, et d'où tombaient encore des gouttes de sang. A certains endroits la peau avaient pris un aspect roussi.
Le chaud, le froid, la faim, la soif et la douleur n'étaient rien en mesure de ce qu'il craignait le plus, de ce qu'il allait devoir subir, sans échappatoire possible, car ce qu'il craignait le plus, c'était la folie de Kefka. Kefka en lui-même n'avait rien d'effrayant, il était même ridicule. Follement ridicule. Mais Kefka avait une folie qui se reflétait dans ses gestes, ses paroles, ses yeux, son rire, elle était toujours présente sans artifice et demeurait pour nous troubler encore plus. A le voir, on voyait toute la souffrance qu'il avait pu vivre, toute la souffrance qu'il vous fera vivre. La souffrance qu'il allait lui faire vivre… c'était bien là le problème.
Ces amis étaient partis aussi. Un à un. Mais quelque importance que se fut un par un ou tous en un instant. Pas d'amis, ce n'est presque rien. C'est rien. Et que lui restait-il ? Ni vêtements, ni armes, ni amis…Lui-même. Il oubliait quelque chose, quelqu'un, l'autre homme, mais il n'était pas sûr de pouvoir le compter de son côté. Mais il paraissait avoir un bon fond. Paraissait.
Comme lui aussi, l'inconnu si étrange était nu et attaché. Il sommeillait, la tête affaissée sur l'épaule droite, et ne cessait de grommeler tout ce qui peut être grommelable.
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Il acheva sur un grognement. Il releva la tête ouvrit les yeux. Peut-être voulut-il placer convenablement ces mains de manières à créer un semblant de pudeur, et seulement alors réalisa l'étrange position dans laquelle il était. Il se décida alors à faire comme si de rien n'était, persuadé que ce rêve ne tarderait pas à s'interrompre. Le temps passa pendant plusieurs minutes mais rien ne vint. Mais toujours persuadé que c'était un rêve, il appela :
"Serviteur, je ne pourrais supporter plus longtemps de rester dans une pièce aussi insalubre." Seul ne lui répondit qu'un hurlement de monstre, mais on devait bien admettre que Bachman n'avait pas tort; La pièce pouvait être aussi insalubre qu'une pièce puisse l'être, et peut-être même encore plus.
Par un carreau, on apercevait péniblement les nuages sombres qui passaient sans bruit et sans rien faire dans le ciel, et ces nuages étaient censés être source de lumière pour la pièce, ce qui fait que tout était plus ombres qu'autre chose. On devinait les formes pénibles et fatiguées des murs, on sentait sur sa peau la dure mais non polie consistance de la pierre, des effluves de sang séchés se mêlaient à des lambeaux de peaux pourrissants et à de la poussière et remontaient dans un ensemble fétide jusqu'au nez des prisonniers. Et à chaque minute, un cri de bête, agonie, ou victoire, venait jusqu'à vos oreilles avec un horrible effet de répercussion.
Il n'y avait aucun doute que cela faisait partie de la torture, mais ça ne devait pas en représenter plus d'un centième.
Bachman rappela, sans réponse toujours.
Gau ne comprenait pas ce qu'il voulait faire, peut-être avait-il un plan, un espoir ? Mais quel plan était possible ? Attendre Kefka et tenter de s'enfuir ? Au mieux, la mort serait brutale et non pas lente et douloureuse, mais on ne pouvait en attendre plus. Et que faire d'autre ? Tenter de se libérer maintenant. Mais comment, alors ? Il n'avait rien, plus rien….
Sauf la Magie peut-être. Et encore, il se sentait si las, si fatigué, qu'il ne savait s'il en était capable. Puis même s'il pouvait, quel sort utiliser pour se libérer sans se frapper soi-même ? Vu la façon dans laquelle il était positionné, il ne pouvait faire grand chose…Il énuméra un par un tous les sorts qu'il connaissait…Quatre sorts de feu, trois sorts de glace, trois d'éclairs, un sort d'invisibilité, des sorts de soin, doom, demi, deux sorts de poison,… Rien de ce côté-là ne pouvait l'aider.
La Rage, peut-être… Mais pour l'enclencher, il fallait être dans un minimum de conditions physiques…Et puis même s'il pouvait, quel monstre serait accès puissant pour casser d'un mouvement de mains ou de pieds les solides liens qui le retenaient ? Un dragon, peut-être. Et encore…
Et puis même s'il se libérait des liens, comment pourrait-il amortir sa chute ? Surtout qu'il n'avait aucune idée de ces capacités…S'il pouvait enchaîner un Float et une rage assez puissante, ça pourrait marcher… Mais le pouvait-il ?
Et puis cet homme, au comportement si étrange, il ne pouvait pas le laisser là ? Comment le libérerait-il une fois descendu ? Et comment sortirait-il de la tour, de ce terrible monument érigé à la gloire de la destruction ? Si un monstre venait à le trouver, il n'aurait aucune chance…
A la limite, il pourrait faire descendre cette homme s'il était rapide… Il pourrait, dès que ces liens auraient cassé, briser de la même force d'un dragon les liens de l'homme, avant de se rapprocher du sol ? Et puis il pourrait ne rencontrer aucun monstre, qui sait ?
Tout se comptait sur la chance finalement. Mais rien ne pouvait être pire, de toutes façons, se raccrocher à la chance était la seule solution envisageable.
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Cela ne pouvait qu'être un rêve, uniquement un rêve ! La logique ne pouvait pas accepter qu'il se retrouve dans une pareille situation.
Comme si que cet horrible clown l'avait lâchement frappé ( alors que lui l'avait frappé par devant, cela dépasse toutes les règles de la courtoisie ! ) par un tour de prestidigitation ne suffisait pas, maintenant le rahan cassa ses maillons d'un violent coup et, sans tomber violemment comme l'exige les règles de l'apesanteur, lui détacha à son tour ses liens.
Mais étant donné que lui respectait comme il se doit les règles de l'apesanteur, il chuta immédiatement et sentit ses os défaillirent sur le choc. Et le pire était peut-être qu'il eut l'impression que le rahan ne toucha jamais le sol mais continua à flotter.
Il s'estima rapidement, il se sentait presque intact, mais vu que cela n'était qu'un rêve, ce n'était pas étonnant. Mais en défaut du rêve, il lui sembla que sa jambe droite n'avait plus de sens distinct et qu'il lui était impossible de la poser au sol. Et de plus, fait fort gênant, il souffrait abominablement, sur le point d'en crier, mais un gentleman ne crie pas. Il lui faudra néanmoins penser à consulter son spécialiste.
Et pour continuer dans la lancée irréaliste et grossière de ce rêve, le rahan lui intima de le suivre. De le suivre, quel honte ! Mais peut-être serais ce amusant de suivre ce pauvre, de lui montrer comme la logique peut triompher, comme le gentleman est le plus fort face à celui qui vit misérablement, horriblement misérablement.
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Gau ne comprenait vraiment pas cet homme. Quand il lui avait proposé d'un geste de la main de le suivre, l'homme avait semblé douté face à cette occasion, alors que l'occasion était vraiment exceptionnelle !, et avait seulement accepté en souriant d'une manière étrange, ironique. Cet homme était vraiment étrange, mais peu importait, Gau ne pouvait pas l'abandonner subitement.
Dès qu'ils eurent passés la lourde porte de leur prison, ils découvrirent un long couloir de granit métallique, encore heureux pour l'instant il n'y avait aucun monstre, du moins pas encore.
Avec une infime précaution, Gau commença à avancer, en mesurant chacun de ses pas pour ne produire aucun bruit qui préviendrait un monstre.
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Lui, Bachman gonfla le buste et marcha d'un pas lourd. Quel idée avait ce rahan que de marcher ainsi ? Ca ne servait à rien.
Il restait néanmoins un problème, car il était en effet toujours dévêtu. Il songea à placer convenablement une main, mais cela aurait rendu sa démarche ridicule, ce qui n'était pas le but, car il fallait en effet impressionner ce pauvre.
Il continua donc à marcher de la même manière, en plaçant ces mains dans son dos. Le rahan lui intima ( comment pouvait-il oser faire cela ? Ce rêve dépassait vraiment de trop les limites. ) d'un signe de marcher furtivement, mais Bachman l'ignora.
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Il était vraiment étrange, très étrange.
Mais une caisse placé à deux mètres attira plus l'attention de Gau. Peut-être dedans trouverait-il quelque chose d'utile ? Il accéléra son pas, si bien que l'homme en fut surpris.
Quand il atteignit la caisse, il l'ouvrit. Dedans était un monstre.
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Très étrange, très ennuyeux, lassant…
Cette…chose ? Qui maintenant le défier dans son rêve ressemblait à un petit dragon…Non, en fait à plusieurs petits dragons alignés et serrés entre eux, comme pour protéger celui du milieu qui avait malgré tout la même taille et donc la même puissance, de toutes évidences. C'était un rêve, mais il y avait quand même des limites à cela.
Il remarqua que dans la caisse ouverte que semblait vouloir protéger se trouver une petite fiole, étrange elle aussi.
Ignorant les dragons, après tout ils ne pouvaient lui faire de mal, ce n'était qu'un rêve, il s'approcha de la caisse.
*****
Les Vectaurs le regardèrent étonnés s'approcher de lui, Gau aussi. Puis ils se décidèrent à l'attaquer. L'un qui voulait le griffer ne rencontra que du vide, il était sûrement allé trop lentement. Un autre avança sa mâchoire et se prépara à croquer, mais une pierre habilement lancé de Gau lui cassa plusieurs dents et fit dégouliner un fin filet de sang jusqu'au sol. Tous les Vectaurs oublièrent alors l'homme, puis se tournèrent vers Gau.
Gau attrapa une nouvelle pierre, la lança, et un Vectaur tomba, le crâne fracassé. Mais plusieurs encore restaient. Une nouvelle pierre vola dans les airs, mais ne blessa que superficiellement une patte. Puis Gau tomba, épuisé. Il avait pensé pouvoir combattre, mais il n'avait pas suffisamment récupéré de force…
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Les espèces de petits dinosaures semblaient avoir choisi de combattre le rahan. Apparemment, le pauvre n'avait aucune chance de gagner, mais ce n'était pas important, ce n'était qu'un pauvre, et de plus un pauvre dans son rêve.
Il attrapa la fiole, vierge de toutes étiquettes. En regardant au travers du verre, il observa le liquide bleu et à consistance, d'apparence du moins, semi liquide semi gazeuse.
Un des dinosaures de foire hurla, et bien malgré lui, il fit tomber la fiole qui se brisa en morceaux.
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Le MégaElexir tomba et se brisa sur le sol. Aussitôt, Gau se sentit mieux. Il se releva, puis avança sa main vers les monstres. Des sorts de glace niveau trois les touchèrent tous, et ils tombèrent.
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Mais qu'en dirait-on ? Que penserait l'establishement si jamais on découvrait que le gentleman le plus gentleman des grandes réceptions avait de tels rêves ? Le "qu'en dira t'on" irait bon vite.
Déjà que tout était étrange. Mais de plus alors, de plus que ses stupides dragons et cette stupide glace lancé sur eux pour les achever, de plus que les dragons disparurent en devenant rose, maintenant, il fallait cela !
L'on peut dire que durant la continuation de la marche qui avait été stupidement arrêté par les "dragons" de foire des pauvres, non pas que tout était normal, mais plutôt que cela semblait s'être calmé.
Mais à la fin de la marche, tandis qu'ils arrivaient sur une plate forme circulaire, ils retrouvèrent l'ignoble clown malpoli.
Et qu'arriva-t-il alors ? D'une manière parfaitement stupide, en flottant, arrivèrent treize corps humains, ou quelque chose d'approchant. Puis, trente-neuf petits anges arrivèrent.
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Gau ne comprenait pas non plus. Ses amis étaient de retours, et voilà qu'un sort Vie2 se posait sur chacun d'entre eux, alors qu'il n'avait strictement rien fait. Serais-ce l'acte de l'autre homme ?
Mais, l'étranger disparaissait, il voyait des rochers au travers de lui. Comment était-ce possible ? Il avait totalement disparu, maintenant…
Du ciel arrivèrent des vêtements, qui se posèrent directement sur la peau de Gau, tandis que ses compagnons se relevaient.
Kefka regardait la scène, sans comprendre.
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Et il n'eut pas le temps de comprendre.
Edgar attaqua avec sa tronçonneuse, Sabin avec son Bum Rush, Mog avec un sort Ultima, tout comme le firent Celès, Strago, Gogo et Locke. Terra utilisa son Ragnarock et enchaîna avec un Foudre3, Umaro cogna, Relm dessina Kefka pour lancer elle aussi un Ultima, Gau réagit avec un Pearl, Setzer invoqua Bahamut, Cyan utilisa un Flare et Shadow lança un couteau.
Et il ne comprit jamais. Tandis que ses ailes commençaient à disparaître, entraînant tout son corps dans la disparition, il gardait un sourire comme pour leur signaler que c'était inutile, qu'il était immortel, qu'il allait riposter et que seul lui survivrait, tandis qu'eux tous hurleraient de douleur. Et ce sourire demeura jusqu'au bout jusqu'à ce qu'il meurt.
Ensuite, tout le bâtiment se mit à trembler. Il fallait quitter la tour avant de périr dans les décombres.
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["Tu les as sauvés, Arthur." ]
"Pardon ? Je vous prie de m'excuser, j'ai peur d'avoir mal entendu…"
["Dommage que tu ne te sois pas sauvés toi-même…"]
"Il me semble vous entendre dire des choses sans sens…"
["Mais tu peux néanmoins rentré, maintenant…"]
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"Je crains que votre thé soit froid."
"Il est vrai que je me suis absenté fort longtemps…"
"Cinq minutes, tout au plus. Mais où étiez-vous aller, mon cher ?"
"Darling, je crains que vous ne puissiez me croire."
*****
FIN
Notes :
Bon, c'est fini, voilà quoi.
Alors, je sens que les notes vont être longues…
Tout d'abord, l'idée de base m'a été soufflé par un livre d'Exbrayat que j'ai lu il y a longtemps maintenant, "Un peu de tenue, Archibald" où un espionne noble se mariait avec un autre noble parfaitement idiot. Ca m'a soufflé l'idée, mais vu que l'idée a tourneviré près de huit mois dans mon esprit avant que je commence à écrire, il y a eu quelque changement, par exemple, au début, Archibald était noble mais sympa. Bien sûr, parce que je n'ai rien contre les nobles, eh !
Gau, je suis sûr que j'ai massacré sa personnalité, mais c'est pas trop grave. Si je l'ai choisi lui, ce n'est pas parce que c'est mon préféré ( mes préférés, c'est Edgar et Shadow, c'est pas pareil du tout, eh ! ), mais uniquement parce que c'est Gau, le type de la savane à la réflexion réduite et au costume idiot, et de plus, pour revenir sur les changements de l'histoire, Gau était censé faire changer la personnalité de Bachman. Ensuite, je suppose que vous n'aurez pas trop de mal à admettre que Gau ressemble à Tarzan ou à Rahan.
Puis le Bachman, maintenant. Pour commencer par le début, le "Richard Bachman" est le nom d'un auteur, et de plus, le véritable nom de Stephen King, l'auteur dont je lis les bouquins actuellement, puis "Arthur" ça, c'est Arthur parce que en cours d'anglais, on me rabâche l'Arthur Conan Doyle, voilà pour le nom. Ensuite pour le perso en lui-même, c'est le type parfait du type qu'on déteste et si je disais que c'est voulu vous me croirez sûrement. Et bien, c'était voulu que ce soit un type détestable, vous me croyez ?
Ensuite, pour le type qui parle en italique et entre crochets, disons que c'est qui vous voulez…
Je me doute que ma fic n'est pas le top du top, loin de là, bien sûr.
Si vous voulez me mailler, c'est shadow1109@wanadoo.fr .
Good Bye, Shadow1109.