La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Le Cycle de Nibelheim
2) Vincent
Ses pas l’avaient ramenée vers la ville de son enfance. Le petit village paisible de ses souvenirs n’était plus qu’une vieille ville abandonnée à présent. Comme c’était étrange, l’atmosphère de ville-fantôme que dégageait Nibelheim lui semblait plus apaisante qu’effrayante.
Ombre parmi les ombres, la jeune femme passa l’entrée de la bourgade sans faire le moindre bruit, comme si elle craignait de réveiller les habitants. Mais il n’y avait plus d’habitants à réveiller ici, et sûrement n’y en aurait-il plus jamais.
Cette ville était maudite. C’était un fait. Toutes les horreurs innommables dont ses murs avaient été témoins, avaient comme imprégné Nibelheim de leur malédiction. A cette pensée pourtant, aucune peur, aucune angoisse ne vint troubler le sourire triste qui jouait sur les fines lèvres vermeilles de la jeune femme.
Comme lorsqu’elle était encore enfant, elle monta prestement l’échelle qui menait sur le toit du château d’eau qui se dressait sur la place centrale de Nibelheim et arrivée au sommet, elle s’y assit. Levant ses grands yeux acajou vers le ciel étoilé au-dessus d’elle, elle laissa un léger soupir franchir ses lèvres tremblantes.
Starry, starry night
Paint your palette blue and grey
Look out on a summer’s day
With eyes that know the darkness in my soul
Oh, qu’il était difficile de prendre sur soi et de jouer le rôle de celle qui était toujours pleine d’entrain, de celle qui devait remonter le moral des troupes par son énergie et son enthousiasme, parce tous les autres comptaient sur vous. Qu’il était difficile de toujours mettre de côté ses propres soucis, ses déprimes et ses doutes, afin de rassurer ses amis par un sourire confiant parce qu’on était celle qui ne faiblirait pas même dans les situations désespérées. Qu’il était difficile d’être… forte.
Shadows on the hill
Sketch the trees and daffodils
Catch the breeze and the winter chills
In colors on the snowy linen land
D’être forte alors qu’elle avait toujours été une romantique incurable.
Toutes les petites filles rêvent du prince charmant, elle n’échappait pas à la règle. Mais maintenant, elle n’était plus une enfant et savait que tous ces contes de fées n’étaient que de belles histoires, pas la réalité.
Mais oh, qu’il était difficile de vivre dans la réalité !
Balançant doucement ses jambes dans le vide tandis que la brise nocturne caressait ses longs cheveux bruns, elle détacha ses prunelles du ciel étoilé, pour laisser son regard brillant se promener sur la structure de fer du château d’eau. Elle se rappela que lorsqu’elle était trop petite pour connaître le terme exact désignant cette construction, elle nommait ce château d’eau un "puits". Sa mère avait ri, lui caressant doucement les cheveux, puis lui avait expliqué avec des mots simples, la différence entre un puits et un château d’eau. Mais tout ce qu’elle avait retenu des explications de sa maman était ce mot : "château". Un château d’eau.
Une demeure princière digne des contes de fées que sa mère lui racontait pour l’endormir. Avant qu’elle ne la quitte à jamais pour aller rejoindre la Rivière de Vie.
Un château devait sûrement impliquer un prince quelque part, n’est-ce pas ?
Alors après la mort de sa mère, elle avait pris l’habitude de venir s’asseoir sur ce château d’eau, de lever les yeux au ciel et d’attendre la venue de son prince.
Pitoyable.
Ce soir-là, elle avait fait les mêmes gestes. Monter sur le toit du château d’eau de Nibelheim, s’y asseoir sur le rebord pour profiter de la délicieuse sensation de vertige que cela procurait, lever les yeux vers le ciel étoilée, et attendre la venue de son prince.
Quelques instants plus tard, il était arrivé, légèrement essoufflé, en s’excusant du retard. Il avait oublié son fier destrier blanc, mais le prince était jeune et blond comme dans tout conte de fée qui se respectait…
Now I understand
What you tried to say to me
And how you suffered for your sanity
And how you tried to set them free
They would not listen, they did not know how
Perhaps they’ll listen now
Les souvenirs rejaillissaient comme les couleurs d’un tableau oublié au fond d’un grenier et soudain redécouvert par hasard, un jour de grand nettoyage.
Il lui avait annoncé son intention de partir rejoindre une troupe de soldats d’élite. Pourquoi les garçons aimaient-ils tant jouer aux petits soldats, elle ne le comprendrait jamais. Tout ce qu’elle avait compris, c’est qu’il allait partir lui aussi. Tous ses amis finissaient par partir. Sa mère. Et maintenant, presque tous ses amis.
Il avait continué à parler encore un peu des projets qu’il avait de devenir soldat mais elle l’écoutait à peine. Encore tout à son rêve éveillé, elle lui avait juste demandé de lui promettre de revenir la sauver dès qu’elle serait en danger. Et il avait promis.
A défaut d’un Prince Charmant, elle prétendrait donc qu’elle avait un Héros qui viendrait la sauver au moment le plus inopiné, au moment où tout semblerait perdu. Tel un ange au timing impeccable, il viendrait la sauver du danger mortel et tout serait pour le mieux…
Qui aurait cru qu’il allait tenir sa promesse un jour ? Et pourtant…
Starry, starry night
Flaming flowers that brightly blaze
Swirling clouds in violet haze
Reflect in Vincent’s eyes of China blue
Les années avaient passé, le paysage restait le même.
Soupirant, elle laissa son regard se poser un instant sur la vieille bâtisse qui se trouvait un peu à l’écart des autres habitations. Le Manoir ShinRa. L’ancienne demeure que la compagnie possédait dans ce village, le théâtre de tous les drames, le cœur de toutes les peurs, les entrailles de toutes les horreurs. Et parmi tous les démons et spectres qui hantaient pour l’éternité cette demeure, se trouvait un démon mi-humain mi-ange qui s’était allié à la folle odyssée dans laquelle ses compagnons et elle s’étaient embarqués sans trop y réfléchir, sans trop savoir ce qui les attendait au bout du chemin. Toutes ces souffrances qu’ils allaient endurer, tout ce temps durant, sur toutes les routes de cette planète…
Colors changing hue
Morning fields of amber grain
Weathered faces lined in pain
Are soothed beneath the artist’s loving hand
La jeune femme assise sur le château d’eau de Nibelheim se rendit compte que l’aube était déjà en train de poindre le bout de son nez rose. Soudain, elle n’eut pas envie d’assister au réveil de ce paysage endormi. Elle n’avait pas envie de voir le spectacle émouvant de la vie reprenant ses droits.
Elle avait dispensé trop d’espoir, de sourires confiants, d’enthousiasme, elle avait déjà trop donné de tout cela à ses amis pour leur redonner de la joie dans les moments sombres, qu’à présent, elle n’avait plus rien pour elle-même. Elle n’avait gardé que ses doutes, ses angoisses, ses tristesses. Les sentiments qu’elle avait cachés en elle, cachés à la vue de ses amis loin à présent.
Lançant à nouveau un regard vers le Manoir ShinRa, elle eut soudain envie d’y retrouver refuge. Elle se hâta donc de se cacher de l’aube naissante dans cette demeure.
Un rire désabusé s’échappa de sa gorge tandis qu’elle entrait dans cette grande maison : elle trouvait qu’elle ressemblait à un vampire fuyant le lever du soleil. Avec un petit sourire en coin, elle se dit que parmi le groupe de ses anciens compagnons, l’être qui ressemblait le plus à un "vampire" n’était pas elle-même.
Now I understand
What you tried to say to me
And how you suffered for your sanity
And how you tried to set them free
They would not listen, they did not know how
Perhaps they’ll listen now
C’était drôle, cruellement drôle de repenser à Vincent alors que depuis les derniers mois, elle n’avait pu penser qu’à Lui. Lui, Lui, Lui. Toujours et encore Lui, et à rien ni personne d’autre. Rien ni personne d’autre depuis qu’Il avait pris la décision insensée de retrouver Sephiroth. Et à présent, il avait pris la décision insensée de retrouver "La Terre Promise" juste dans l’espoir de La retrouver, dans l’espoir fou de trouver un moyen de La faire revenir à la vie. Lorsqu’Il lui avait annoncé son intention de partir, elle avait regardé dans Ses grands yeux bleus brillant de cet éclat si particulier et elle avait compris qu’il n’y aurait jamais pour Lui personne d’autre que la jeune marchande de fleurs.
Et elle avait accepté ça. Avec un sourire résigné, elle avait accepté ce fait, et Lui avait dit qu’elle irait avec Lui pour l’aider à trouver un moyen de La ressusciter.
Si elle ne pouvait avoir son amour, elle voulait se raccrocher à son amitié. De plus, la mort de leur amie à la robe rose l’avait elle aussi beaucoup affectée, et elle aussi voulait trouver un moyen de réparer ce tort. Quelques temps auparavant, lorsqu’ils étaient accaparés par un combat dont l’enjeu était la préservation de leur monde, ils n’avaient pas eu le temps de songer à un moyen de La faire revenir. Mais à présent que le monde était sauvé, une autre quête pouvait se mettre en place. C’était une quête insensée, elle en avait conscience, mais si remuer ciel et terre, combattre dieux et démons, et trouver un remède à la Mort dans un endroit inexistant signifiait qu’elle pourrait être à Ses côtés – à Ses côtés à Lui… alors, elle était prête à faire fi de sa raison pour suivre la folie de lui dictait son cœur.
Mais… Il avait juste poliment refusé qu’elle l’accompagne.
For they could not love you
But still your love was true
C’était trop dangereux pour qu’Il accepte qu’elle l’accompagne, avait-Il dit. Elle avait senti comme un froid l’envahir, une boule dans son estomac. Elle avait eu le souffle coupé par sa déception mais avait une fois de plus poussé ses doutes et ses angoisses de côté, afin de Lui sourire le jour de Son départ, afin de Lui remonter le moral. Comme elle l’avait toujours fait avec tout le monde. Même avec Vincent, lorsqu’il était encore sur les routes avec eux.
Je commence à comprendre ce que Vincent ressentait, se dit la jeune femme en progressant sur les marches qui conduisaient vers le premier étage à l’intérieur du Manoir.
Maintenant, je comprends… ce qu’il voulait dire par ses silences…
Voir et ne pas agir. Ne pas agir parce qu’on ne veut pas comprendre ce qu’il en est réellement. Ne rien faire avant qu’il soit tard. Bien trop tard.
Aucun dieu ne vous laisse vous repentir d’un péché d’inaction.
And when your hope was left inside there
Starry, starry night
You took your life as lovers often do
But I could’ve told you, Vincent
This world was never meant for one as beautiful as you
Arrivée dans une des pièces qui composaient l’aile gauche du premier étage, la jeune voyageuse eut la surprise de découvrir un petit pistolet d’argent qui gisait au sol, devant l’entrée qui menait au sous-sol secret. Elle tenta de pousser le panneau mais l’entrée du souterrain refusa de s’ouvrir, il avait été fermé de l’intérieur. Jetant à nouveau un coup d’œil par terre, elle vit le petit pistolet qui semblait l’inviter à le ramasser. Elle accepta l’invitation.
Grâce à la vitre sale de la fenêtre qui dispensait la lumière faiblarde venant de l’aube au-dehors, la jeune femme put admirer les reflets argentés que l’arme dans sa main jetait sur le plafond à la peinture écaillée. Un arc-en-ciel se forma lorsqu’elle tourna le pistolet de telle façon que la surface parfaitement polie attrape un des rayons solaires pour le renvoyer vers l’un des murs décrépits. Les quelques matérias magiques qui se trouvaient sur l’arme ajoutèrent leur jolies couleurs à l’arc-en-ciel. Ce simple phénomène lumineux l’émerveillait et la fascinait. Elle en oublia la logique qui lui demandait ce qu’il s’était produit pour que cette arme ait été ainsi éloignée de Vincent, son légitime propriétaire, pour se retrouver dans sa main à elle. Et surtout pourquoi elle tenait l’arme pointée de façon à former cet angle si… dangereux.
Elle soupira et sourit. C’était si drôle, si cruellement drôle.
Une fois de plus, ses pensées se tournèrent malgré elle vers Lui. Il cherchait de part le monde le moyen de parvenir à la "Terre Promise" sans comprendre ce qu’était cette fameuse destination, sans même savoir qu’elle tenait en ce moment-même dans ses mains l’une des clés vers la Terre Promise. Il ne comprenait pas mais à présent, elle avait compris. Une terre de tranquillité, de bonheur parfait, regorgeant de Mako. Tout simplement la Rivière de Vie… ou de Mort ?
C’était si drôle qu’elle ne put s’empêcher de rire doucement de l’ironie de la situation.
Starry, starry night
Portraits hung in empty halls
Frameless heads on aimless walls
With eyes that watch the world and can’t forget
Dans les tréfonds du souterrain dont les galeries serpentaient sous le Manoir ShinRa, une colonie de chauve-souris vampires fut soudain dérangée dans son sommeil. Des milliers de petites paires d’yeux rouges s’ouvrirent au bruit qui venait de briser le silence de leur paisible retraite, des milliers de paires d’ailes soyeuses s’agitèrent dans un froissement de satin sombre. Et dans le noir total, une colonie de petites chauves-souris vampires put se remettre à dormir tranquillement car le bruit ne se répéta pas.
Like the strangers that you’ve met
The ragged men in ragged clothes
The silver thorns of a bloody rose
Lying crushed and broken on the virgin soil
La jeune femme semblait dormir elle aussi, la main posée délicatement à côté de son joli visage aux yeux paisiblement clos. Seule une large tache rouge-sang qui s’étendait sur sa tempe puis sur le sol à côté d’elle indiquait qu’elle ne se réveillerait plus jamais. Comme une rose écrasée sous la semelle d’un amoureux déçu, Tifa Lockheart ne souffrirait plus d’avoir été séparée du bouquet de la vie.
Now I think I know
What you tried to say to me
And how you suffered for your sanity
And how you tried to set them free
They would not listen
They’re not listening still
Perhaps they never will…
Et tout était peut-être bien mieux ainsi…
*****
Notes de l’auteur : J’ai eu du mal à "tuer" ce personnage de ma fanfic. Ou plutôt, je fais facilement mourir les personnages que j’ai crées pour mes fanfics mais c’est la première fois que j’arrive à faire mourir un personnage de Squaresoft dans une de mes fics, surtout que j’aime beaucoup Tifa. Ca me fait… tout drôle… *perplexe, perplexe*
Je tiens à dire ici que cette song-fic va à l’encontre de tout ce que je pense concernant le devenir des héros de FF7. Pour moi, Clad et Tifa vont être très heureux ensemble après la destruction du Météore par la Rivière la Vie à la fin de l’histoire. L’avant-dernière FMV montre bien que ces deux-là sont plus que des amis et qu’ils trouveront enfin la force de se l’avouer. Clad aimait Aeris, il en était peut-être même amoureux, mais elle est morte et Tifa, elle, est vivante et l’aime. Alors pour moi, y’a pas photo ! *hausse les épaules*
Cependant, je suis capable de mettre de côté mes convictions lorsque j’écris des histoires. J’ai toujours été comme ça. Je suppose que c’est pour ça que je peux si facilement jouer les "avocats du Diable"… ou bien est-ce parce que j’adore contredire les gens ? Même au risque d’aller contre mes propres opinions, j’aime contredire mes interlocuteurs, ça m’amuse (un rien m’amuse) !
Si vous avez des commentaires ou des questions, vous pouvez m’envoyer un e-mail.
Maintenant, avant de vous donner la traduction en français de cette chanson (je vous rappelle qu’il s’agit de la chanson "Vincent" de Don McLean), je vais faire un peu de pub à mes sites web qui en ont bien besoin : http://www.queenofswing.fr.st/
NB : j’ai noté moi-même les paroles de la chanson que j’ai écoutée plusieurs fois, puis j’ai essayé de rendre la traduction la plus compréhensible possible en rajoutant des commentaires entre parenthèses s’il y avait des explications supplémentaires requises pour certains mots. Contrairement à certains qui clament qu’une traduction "littérale" est meilleure (mon œil ! C’est surtout parce qu’ils ne comprennent pas suffisamment la langue pour en extraire la signification juste !), je préfère faire des traductions qui, tout en suivant le texte original, arrivent à donner au lecteur français la même perspective qu’un lecteur anglophone. Mettez ça sur le compte de mon "sens artistique" si vous voulez…
Nuit étoilée, étoilée
Change les couleurs de ta palette pour du bleu et du gris
Regarde le paysage d’un jour estival
Avec des yeux qui connaissent l’obscurité dans mon âme
[Des] ombres sur la colline
[Tu] esquisses (= fais des croquis) les arbres et les
jonquilles
Captures la brise et les gelées hivernales
En couleurs sur le [canevas en] lin du sol enneigé
A présent je comprends
Ce que tu essayais de me dire
Et combien tu as souffert de ta raison (= bonne santé
mentale)
Et comment tu as essayé de les libérer
Ils ne voulaient pas écouter, ils ne savaient pas comment
faire
Peut-être écouteront-ils maintenant
Nuit étoilée, étoilée
[Les] fleurs enflammées qui brillent intensément
[Les] nuages qui s’étiolent dans des nuances violacées
Se reflètent dans les yeux bleu-de-Chine de Vincent
[Les] couleurs qui changent de ton
[Les] champs matinaux au grain (= grain de la toile et
aussi céréale) couleur d’ambre
[Les] visages abîmés par le temps (= temps
météorologique et non chronologique) alignés dans la douleur
Sont adoucis sous la main aimante de l’artiste
A présent je comprends
Ce que tu essayais de me dire
Et combien tu as souffert de ta raison (= bonne santé
mentale)
Et comment tu as essayé de les libérer
Ils ne voulaient pas écouter, ils ne savaient pas comment
faire
Peut-être écouteront-ils maintenant
Parce qu’ils ne pouvaient pas t’aimer
Et pourtant ton amour était sincère
Et quand ton amour fut abandonné là-bas
Nuit étoilée, étoilée
Tu as pris ta vie (= sûrement suicide) comme le font
souvent les amants
Mais j’aurais pu te dire, Vincent
Que ce monde n’a jamais été fait pour quelqu’un d’aussi
beau (= surtout beauté morale, je crois) que toi
Nuit étoilée, étoilée
[Des] portraits accrochés dans des halls vides
[Des] têtes sans cadre sur des murs sans but
Avec des yeux qui regardent le monde et ne peuvent oublier
Comme les étrangers que tu as rencontrés
[Les] loques humaines habillées de vêtements en loques
[Les] épines d’argent d’une rose ensanglantée
Qui gît écrasée et brisée sur le sol vierge
A présent, je pense que je sais
Ce que tu essayais de me dire
Et combien tu as souffert de ta raison (= bonne santé
mentale)
Et comment tu as essayé de les libérer
Ils ne voulaient pas écouter
Ils n’écoutent toujours pas
Peut-être ne le feront-ils jamais…
Voilà, j’espère que vous avez maintenant compris pourquoi cet épisode 2 de mon "Cycle de Nibelheim" est encore plus pessimiste que le premier (dans le premier texte, les quatre dernières strophes de la chanson ont été supprimées). Et si après tout ça vous n’êtes toujours pas convaincus que cette chanson est horriblement adaptée à l’histoire de Vincent Valentine (dont elle porte d’ailleurs le prénom !), je pense qu’il ne me reste plus qu’à vous ignorer. Si ça intéresse quelqu’un, je vous annonce que l’épisode 3 de ce cycle sera moins déprimant mais (beaucoup) plus… malsain. Car j’ai fait mon choix, Hojo sera le "héros" du prochain épisode de ce Cycle. Si vous êtes assez courageux, patientez jusqu’à la publication de cette fic. Sinon… fuyez en courant !! Fwhahaha…
A bon entendeur, salut !
*ricane, joint les mains derrière son dos courbé, et part d’un pas lugubre chercher une chanson adaptée à la fic qu’elle va préparer sur Hojo*