La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Exil
Chapitre 6 : La fleur sans feuilles.
Partie 1 : Entre buissons, imagination et lapins blancs.
Kuja et Djidane étaient tous les deux en haut d’une colline aux abords d’Alexandrie en train de réfléchir au chemin qu’ils devaient tous prendre pour aller à la première porte inter-dimensionnelle, passage vers le deuxième monde, celui où Kulup le Maléfique avait établi son QG et celui d’où étaient originaires les filles. Celles ci étaient parties avec le reste du groupe se balader autour de la ville en quête de quelques monstres à détruire histoire de se faire un peu la main avant le grand jour qui les opposerait à Kulup. Djidane commençait à montrer quelques signes d’ennui à son frère qui avait le nez dans les cartes que lui avaient fourni les filles.
-Pff ! T’es sûr que c’est la bonne direction ?
-Oui…
-Et t’es sûr que c’est par-là ?
-Ouiii…
-Et tu sais où on va ?
-Oui, à la grotte de la porte…
-Et c’est quoi qu’on cherche à la grotte de la porte ? ?
-Ben, la porte !
-Ah oui...
Mikoto arriva, quelques légères traces de combat sur sa figure d’enfant et une marguerite dans les cheveux. Elle se dirigea vers ses deux frères en sautillant comme une fillette.
-Qu’est-ce que vous faites mes frères ? ?
-T’as pas vu Miko, on est en train de regarder les pâquerettes…
-Je peux en cueillir avec vous ?
Kuja, exaspéré, s’emporta.
-Vous êtes bêtes où vous le faites exprès ? ? ?
-J’sais pô…
-Moi non plus…
Et, tandis que Marine arrivait en compagnie de sa sœur adoptive, Kuja partit en fulminant.
-Qu’est-ce qu’il lui arrive encore ?
-On a réussi…
-…A le mettre en colère !
-Tope la mon frère, on est les champions !
-Ouais !
Irina partit dans un long soupir tandis que sa sœur roulait des yeux vers le ciel bleu pâle.
-Tout de même, fit-elle, vous devriez avoir honte. Ca fait au moins la cinquième fois depuis notre départ d'Alexandrie que vous faites cela. C'est pas sympa !
-Mais, on s'amuse !
-C'est juste pour lui montrer combien on est content de le revoir !
-Et oui Irina, la famille, tu comprends. Si tu avais perdu ta sœur et patati et patata…
-Attention sœurette, murmura Marine à l'oreille de sa sœur, Djidane et Mikoto les supra célèbres philosophes sont de retour.
-Tu as raison. On fait comme Kuja et on va trouver réconfort auprès des autres ?
-Si tu veux.
Les deux charmantes jeunes filles s'en retournèrent, laissant Djidane et Mikoto au ras des pâquerettes. Elles allèrent rejoindre les autres qui, eux, réfléchissaient vraiment sur le chemin le plus court et le plus avantageux à choisir. Eiko, en manque de câlins, s'était réfugiée dans les bras de Kuja et se posait quelques questions.
-A votre avis, il ressemble à quoi ce Kulup ?
-Je sais pas trop, Marine ?
-Moi non plus…
Kuja prit la parole.
-Je suis sûr que c'est un Mog immense avec des yeux sanglants, des griffes et des crocs acérés qui n'attendent que les petites filles mignonnes et pas sages pour les dévorer membres par membres… Sans aucune douceur…
Il partit pour un long rire sarcastique et terrifiant venu des profondeurs de sa gorge, de la voix la plus basse et la plus effrayante qu'il pouvait faire pour effrayer son entourage. Eiko poussa un hurlement de terreur et alla se cacher, tremblante, derrière Grenat qui se trouvait près d'eux à ce moment là. Les trois grandes frissonnèrent.
-Vous devriez avoir honte de faire peur à cette pauvre petite Eiko, Messire Kuja !
-Oh ! Ne montez pas sur de si grands chevaux, vous risquez de perdre vos sabots. Puis, Dame Grenat Di Machin chouette, vous n'êtes pas apte à me donner des conseils où à me réprimander en ces lieux. De plus, je ne faisais que donner mon point de vue sur cette chose que devront battre les filles car la question était posée.
-Soit, je vous présente mes excuses…
-Trop tard.
Grenat partit sec, laissant Eiko sans protection contre l'immonde Kulup de Kuja, tandis que celui ci lançait un rire mauvais dans un geste théâtral de victoire.
-J'espère qu'il ne ressemble pas du tout à ce Kulup là ! Fit enfin Kuja en se calmant.
Marine regarda de droite à gauche, puis de gauche à droite.
-Qu'y a-t-il ? Demanda Irina.
-Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la vague impression que l'on nous observe…
-Toi aussi ?
-C'est bizarre, mais je sens que c'est tout près et que c'est quelque chose d'extrêmement curieux. Ou plutôt quelqu'un…
-Qui cela peut-il bien être ? Mikoto qui nous épie ?
-Ca ne peut pas être elle, elle arrive à l'instant.
-Eh ! Regardez ce buisson ! Il n'était pas là tout à l'heure !
-Ho ! Un buisson qui bouge ! Je peux voir ce qu'il y a dedans ?
-Vas-y, mais sois très prudente Eiko. Vérifie d'abord ton équipement et demande à quelqu'un de t'accompagner.
-Mais oui !
Eiko partit en courant à la rencontre de Djidane et lui demanda de faire comme si de rien n'était en s'approchant du buisson.
-Et après, tu sautes dessus et tu fouilles ! Je t'aiderais s'il y a un problème.
-Evidemment, c'est pour moi la sale boulot.
-Mais, fais ce que je te dis ! Allez viens, on y va !
-Je sens que je vais regretter d'avoir accepté de t'accompagner…
-Mais non !
Le reste de la troupe observait le petit manège d'Eiko et de Djidane d'un œil attentif. Ils passèrent en discutant jusque derrière le buisson qui ne bougea pas et Djidane plongea à l'intérieur. Un cri strident retentit.
-Ouaïe ! Le buisson m'a mordu !
Tandis que tout le monde avait les yeux rivés sur Djidane, une fumée blanche émana du buisson et un petit lapin blanc en sortit en bondissant rapidement vers le bois le plus proche.
-Les filles, fit Freyja en approchant, je crois que nous sommes repérés.
Partie 2 : Traîtrise !
-Vilmine ! Marinière d'eau douce ! Flibustière ! Me faire ça à moi, le graaand Barbe-Ichette !
-Que vous a encore fait ma sœur, capitaine ?
-Ah vous voilà, vous ! Figurez-vous, Kaylinn, que mam'zelle votre sœur a profité de mon bain dans la mer -ça revigore, comprenez- pour me piquer mes fringues et filer avec, me laissant nu comme un ver devant mes pirates ! Et mon honneur, j'y tiens ! Une réputation ne se fait pas en claquant tout simplement des doigts !
-Mais a ce que je peux voir, vous vous en êtes tout de même bien sorti ! Vous n'avez eu qu'un avant goût de ce que peux faire ma sœur jumelle.
A l'entente de cette dernière phrase et des aventures rocambolesques que Vilmine avait fait endurer à ses anciens capitaines, le graaand Barbe-Ichette pâlit et se cacha derrière son chapeau à plumes de vautour.
-Par les poils de ma grand-tante, dites-moi que tout ce récit n'est que fariboles destinées à m'effrayer !
-Point du tout, tout s'est exactement passé comme je vous l'ai dit. La preuve, vos vêtements. Mais vous ne m'avez point écoutée lorsque je vous ai prévenu, la faute repose désormais sur vous et vous en subirez prochainement les conséquences. A vous d'assumer maintenant !
-Mais comment ? Vous seule connaissez votre sœur mieux que moi je ne connais ma femme ! Si vous ne m'aidez pas, je suis perdu !
-Débrouillez-vous seul, messire le graaand Barbe-Ichette. Vous n'avez donc plus besoin de mes précieux conseils.
Kaylinn s'en retourna en faisant claquer sa robe et faisant voler ses cheveux blonds et bouclés. Alors que sa grande sœur descendait de la frégate, Vilmine montait tranquillement sur le pont en sifflotant. Barbe-Ichette fut pris d'une énooorme colère qui fit trembler le navire et recula alors qu'elle s'approchait de lui.
-V… Vilmine !
-Oui ?
-Pars sur-le-champ, tu es virée ! Et ne reviens plus jamais sur ce bateau !
-Ah ? Bon…
Vilmine se retourna et revint sur ses pas. Elle descendit rejoindre sa grande sœur qui l'attendait en bas, les bras croisés sur la poitrine, un sourire aux lèvres. Durant ce temps, un des pirates du navire s'approcha du capitaine qui était en train de sabrer d'un coup de… sabre, justement une bouteille de 2 litres de rhum.
-Hé ! Cap'taine, qu'est-ce qu'elle a fait la Vilmine pour que vous la viriez ?
-C'est une longue histoire. Fi donc, je l'ai échappé belle. Bonne mère, je savais pourtant qu'embarquer une jeune femme sur un vaisseau pirate flanquait la poisse ! Mais pourtant, lorsque je l'ai vue piquer mes fringues, c'est pas un éclair violet que j'ai vu, mais un doré !
-Mais Kaylinn, je comprends pas ! C'est la sixième fois en quinze jours que je me fais virer d'un navire ! J'ai pourtant rien fait ! Qu'est-ce que j'aurais pu faire, hein, dis-moi !
-Je sais pas Vilmy, la malchance peut-être…
Alors qu'elle disait ça, un immense sourire de satisfaction s'affichait sur la bouche de Kaylinn. Elles se dirigèrent cahin-caha vers le manoir de Kulup où elles furent annoncées par les gardes à l'entrée.
-La Générale Kaylinn Adenrina et la piratesse tant renommée pour s'être fait virer plus vite que son ombre Mademoiselle Vilmine Adenrina.
-Tu redis encore ça une fois et il va y avoir de ton sang incrusté sur les murs.
-Bien mademoiselle Vilmine.
Mais trop tard, le mal était fait. Nechtays descendit les escaliers de marbre blanc en riant aux éclats accompagnée des tant et célèbres Ylkys et Doranthe, eux aussi morts de rire.
-Allez les filles, nous n'attendions que vous pour commencer à faire notre rapport à Kulup.
Le petit groupe se dirigea à la pièce la plus haute qui en fait était le bureau de Kulup. Le petit garçon était placé sur un fauteuil face à un bureau qui faisait deux fois sa taille. Heureusement, ses contacts haut placés dans la société lui avaient fourni la chose dont il avait le plus besoin pour le moment. Non, pas la bombe atomique, mais un pilot de coussins sur lesquels il était assis pour cacher sa petite taille.
-Bien, Général Doranthe, faites votre rapport sur la dernière mission que vous avez eue en compagnie des membres de ce groupe. Allez-y, je vous écoute.
-Bon. Comme vous la savez, Seigneur Kulup, vous nous avez envoyés en guerre contre l'horrible village d'Enhim, au Nord-Ouest de la chaîne de Mahian, plus précisément dans la forêt Dakini. Or, et tel était le but de la mission, nous avons rencontré et rallié à votre cause le peuple des Morhini. Mais, quelque chose que mes confrères ne vous aient sûrement pas dit, c'est qu'ils m'ont abandonné au milieu des indigènes et sont allés discuter dans le village ennemi ! Je les ai vus en train de festoyer au milieu de ces infects Sélénites un soir où je campais seul au milieu de la forêt ! Et pire, lorsque les armées des Morhini sont allées envahir le village, ils ont caché les villageois et ont fait croire aux indigènes qu'ils avaient tué et brûlé le village. Voilà, c'est la fin de mon rapport.
-C'est totalement inadmissible ! Vous qui étiez mes meilleurs et plus fidèles guerriers, comment avez-vous pu faire une chose aussi misérable de la sorte ! Cela révèle traîtrise ! Vous allez être châtiés comme il se doit. Gardes, emmenez-les. Ou encore mieux…
Kulup se leva de ses coussins, monta sur le bureau et commença à invoquer la puissance de ses forces maléfiques. Là, quatre trous noirs béants s'ouvrirent et les aspirèrent un chacun, laissant Kulup en compagnie de Doranthe. Doranthe affichait un sourire mauvais et se frotta les mains tandis que Kulup s'assit sur le bord de son bureau.
-Voilà qui est fait, Doranthe. Je n'avais plus besoin de ces bons à rien.
-Mais, maître, je suppose que les troupes de Kaylinn Adenrina vont se rendre compte de sa disparition et que le royaume de Tarrhynis nous déclare de ce fait la guerre.
-Tu suppose bien, pantin, mais tu n'auras qu'à aller en visite chez la reine Damys pour lui annoncer une "bien mauvaise nouvelle".
-Maître, vous avez toujours de bonnes idées !
-Merci, merci.
…
Petites notes ?
Et oui, j'ai changé la présentation des chapitres, ça fait déjà un peu plus éclairé comme ça. Que dire ? Ah oui, normalement, si tout se passe bien, lorsqu'un chapitre est en deux parties, c'est que la première relate les aventures des gentils et que la deuxième parle de nos traîtres préférés (de mes traîtres préférés, vous je sais pas encore. Alors s'il vous plait, dites-moi si ce sont vos traîtres préférés en m'écrivant: kamori12@hotmail.com). Lorsqu'il est en trois parties… Il est en trois parties ! ^°^ Nonon, je ne me foule pas à vous expliquer.
Youhou ! Y'a quelqu'un au moins ? Est-ce que quelqu'un lit ce texte ? Youhou !
Ne laissez pas l'auteur chercher désespérément à savoir si quelqu'un lit son texte, envoyez-lui un bouquet de fleurs anonyme (Un mail serait mieux, non ?) Bon, d'accord, envoyez-lui un mail, c'est indispensable et ça lui fera plaisir (surtout si vous voulez que je continue ce texte. Nhiaha, je suis diabolique !)
Allez, à la suite. (Et surtout, n'oubliez pas le mail, hein !)
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