La  Bibliothèque  de  la  ShinRa  corp.

 

 

La Fantaisie Ultime

 

Script original par Angie et Deedo

 

Transcription en « alexandrins » etc : Kreul (Le fils des âges Farougg’)

 

 

Notes diverses en vrac :

Je viens de me rendre compte que je ne me suis pas demandé comment « Deedo » se prononce…Je suis parti sur [di-do], et donc j’espère que ce n’est pas quelque chose du genre [Di-dou(w)] ou [Di-do-ouw] !!

Lorsqu’il s’y prête ou qu’il me plaît, j’ai conservé le texte original (morceaux de phrases, de dialogues ou descriptions), j’ai essayé aussi de coller au récit en en retranscrivant le plus possible, ce qui peut être vu au choix comme une solution de facilité qui dispense d’inventer, ou au contraire comme un petit challenge qui oblige à se triturer les neurones pour que ça finisse par rimer. Par endroits, j’ai pris la liberté de changer ou ajouter des passages, mais rien qui mutile l’œuvre originale (que je respecte énormément sinon je ne me lancerais pas dans cette entreprise !!) ; pas de changements scénaristiques donc évidemment.

Les pensées des personnages sont entre parenthèses et en italique (ça leur arrive, c’est bizarre), les commentaires en « texte off » sont entre crochets (ils seront rares a priori) et ne comptent pas dans le nombre de pieds ou les rimes ! (si y’en a qui veulent vraiment vérifier qu’il ne manque pas de pieds ou de rimes, allez-y, j’adore les terreurs qui corrigent les erreurs !! Merci d’avance !)

J’appelle Cloud Clad ou Cloud en fin de vers selon la rime qui doit faire pendant (à l’intérieur des vers, je l’appellerai Cloud, comptant pour un pied sauf mention contraire par exemple si ça doit être lu « à l’anglaise » avec un accent bien français ([kla - oude]) !!!). Je l’appellerai Clod aussi pour respecter un certain point de vue…

J’adore aussi les rimes (même nazes) et les jeux de mots (même remarque), les grandes phrases à deux balles et les sentences stupides sorties du néant, et j’aime bien encore les combos d’allitérations/assonances, les trucs trapus patraques du genre « le pâtre apôtre apporte les pots prêts de pâte au prêtre » (à dire 10 fois très vite) !!

A priori je pars sur des alexandrins, mais je ne sais pas s’il n’y aura que cela, peut-être ma fantaisie ultime sera-t-elle de faire des vers de deux pieds ? Oui là je déconne, uhr uhr urk !! (rire personnel de Kreul).

Normalement je ne changerai pas les titres, mais je vais peut-être rajouter des sous-titres bonus si je crois avoir une bonne idée…

 

 

La Fantaisie Ultime

 

Introduction : Lorsque la réalité rejoint la fiction.

 

 

 

C’était un soir semblable à tous les autres soirs ;

La lune et les étoiles brillaient sur le fond noir

De l’espace à la verticale de nos têtes,

Un espace qui faisait de la lumière sa quête,

Devant pourtant attendre que daigne se lever l’aube

Blanchie de brumes comme est la toile des aubes.

L’air était parcouru de légers frémissements,

Ceux que dans les feuillages faisait, rieur, le vent ;

Rien d’autre ne bruissait, près de la résidence,

Que les grillons acquis à leurs banales danses.

Quand vaquant va le temps, arrivent les vacances

Propices à tous les rêves, à toutes les démences,

Et c’est bien à ce point que commence l’histoire !

La résidence est calme, une oreille aux couloirs

Entendrait respirer les murs de ce logis…

Enfin pas pour longtemps…un cri, « vas-y Sephyyyyyyyyyyyyyyy !!!!! »

Vient soudain inonder les couloirs sus-cités

Et faire sursauter les bourgeois du quartier !

 

Deedo installée seule au fauteuil du salon,

Manette de play’ d’une main, dans l’autre des bonbons,

Fixait, imperturbable, l’écran de la télé

Comme devant une ampoule une phalène affalée.

Angie, qui elle aussi squattait l’appartement,

Arriva dans la pièce et dit ouvertement :

« Refais-tu encore le passage avec Sephy

À Nibelheim ? Cinquante fois ne t’ont pas suffit ?? »

Deedo n’avait même pas écouté son amie,

Envoûtée qu’elle était, c’était comme si sa vie

Etait toute aspirée par l’écran maléfique

Où Sephy libérait sa mère génétique.

Légèrement agacée, Angie vint se placer,

Poings sur les hanches, devant le poste de télé.

« C’est mon tour maintenant, tu as eu ta journée !

N’était-ce pas suffisant ? J’aimerais pouvoir jouer

Enfin à FF9, si c’n’est pas trop d’mander !!!

ET AVANT QUE L’DELUGE NE SE METTE À TOMBER !!!!!!!!!!!!!!!! »

Coupée de son idole, Deedo se mit debout :

« - Argh, bon sang !! Mais pousse toi !! à cause de toi j’loupe tout !!!

- Non, ça suffit comme ça ! 32 fois en 3 jours !

A présent c’est à moi, gallinacée d’basse-cour !! »

C’est sur ces vertes paroles qu’Angie se saisit

De la télécommande, mais Deedo elle aussi

Chercha à s’emparer du symbole de pouvoir :

Les deux mains agrippèrent l’objet en plastique noir !!

« - Laisse-la moi, Deedo, c’est à mon tour de jouer !

- t’avais qu’à jouer avant, tu ne l’auras jamais !

- par les cornes de Satan, je ne l’répèterai pas !!!!!

C’est la cinquantième fois que tu joues à ça !

- Mais c’est pas ton problème…

                                                    -  Oh si, plus que tu n’crois ! »

…à cet instant précis la zapette se brisa,

Rendant son dernier souffle dans un dernier zap ;

Angie crut défaillir et tomber dans les vapes.

Les yeux de Deedo, durs, fusillèrent ceux d’en face,

De sa bouche elle hurla : « - TU MERITES DES COUPS DE MASSE !!!!

On peut même plus changer de chaîne maintenant,

Mes dessins animés, j’vais les r’garder comment ?!?!

- C’est toi qui l’as cassée, à tirer comme une brute !

- ?!?!?! Que le Grand Cric te croque, et te file le scorbut,

C’est ta faute !!

                    - C’est la tienne !

                                                       - C’est pas vrai !

                                                                                   - Si !!!

                                                                                                - Non !!!

                                                                                                               - Si !!! »

Ding-dong !!!!!!!!...........

                                        La sonnette arrêta les deux furies…

« - Qui est-ce ?

                         - Tu crois peut-être que je l’sais mieux que toi ?!? »

Réfrénant l’envie de se bastonner de la voix,

Elles allèrent ouvrir. Un homme dans les années mûres,

Vêtu d’habits bleus, se tenait dans l’embrasure.

« - Bonjour mes demoiselles ! Je suis le dépanneur !!

Les deux filles restèrent comme frappées de stupeur.

- ?!?! Jamais de dépanneur nous n’avons fait demande !!

- Mais si voyons, je viens pour la télécommande !! »

Légèrement hébétées, elles laissèrent entrer l’homme,

Dont la venue était providentielle en somme.

Le dépanneur alla inspecter les morceaux

Du boîtier qui avait succombé aux assauts

D’une bataille fratricide. « ça n’est plus qu’une loque ! »

Les insultes du bon vieux capitaine Haddock

Passaient dans les regards entre Angie et Deedo :

Se connaissant bien elles s’affranchissaient des mots…

« - Tiens donc, vous jouez à Final Fantasy 7 ?

Dit l’homme, ayant vers la télé tourné la tête.

- Vous connaissez ce jeu ?? dit Angie incrédule.

- Je suis vieux, certes, mais pas encore ridicule ! »

Rétorqua le vieil homme, dans un sourire étrange.

- (Je pige pas tout mais bon, puisque ça nous arrange…)

Pensèrent les deux jeunes filles ; l’occaze était en or !

« - Le connaissez-vous bien ? dit l’homme à leur abord

- Bien sûr !!!!

                      - Comment se nomme l’ultime limite de Clad ?

- Omnislash !! Ta question est une vraie ballade !!!

- Et la mère d’Aeris ?

                                   - Ifalna !! Il en faut

Un peu plus que ça, pour nous prendre en défaut !

Le vieil homme leur posa une série de questions

Auxquelles les filles répondirent sans hésitation.

S’arrêtant un instant, le bonhomme réfléchit :

« - La télécommande est morte, je vous donne celle-ci !

- Vous la donnez dites-vous ? Mais je…euh…quoi…que…qui ? »

Angie ne put finir, l’homme était reconduit

A la porte d’entrée par Deedo empressée.

Deux secondes plus tard, la porte était fermée.

« - Mais pourquoi t’as fait ça ?

                                                - Pour pas qu’il change d’avis !!!

Je n’vais pas voir plus loin, c’est neuf et c’est gratuit !

- Tu trouves pas ça bizarre ?

                                             - Non !!! Allez, par ici !!!

- Ah non, elle est à moi !!

                                        - Non !!

                                                      - Si !!

                                                                - Non !!!

                                                                                - Si !!!

                                                                                             - Non !!!!

                                                                                                                - Si !!!! »

Comme un mauvais remake, la guerre recommençait

Chacune tirant à soi un côté du boîtier !!

 

 

Et soudain, par mégarde, fut pressé un bouton,

Le plus gros du clavier, d’une couleur marron.

Pendant quelques instants tout resta indécis,

Il y eut des craquements, des éclairs et des cris,

La plus grande confusion régna dans le salon ;

L’espace-temps se tordait ; un point de compression

Apparut, crépitant, traversé de flammèches,

Aspirant les jeunes filles. Avalées par la brèche

Toutes deux disparurent, laissant à leur départ

La pièce dans l’obscure clarté d’une nuit sans fard. [houla la.]

 

 

 

*****************

 

 

 

Angie récupéra un peu de sa conscience.

Elle avait dans la tête un brouillard encore dense,

Un filtre cotonneux tamisait tous ses sens

Toutes ses perceptions noyées dans le silence.

Puis des sons lui parvinrent, d’abord très très lointains

Puis de plus en plus nets, bien audibles enfin.

C’était comme des cris, de mouettes, d’oiseaux marins,

Bon, bref, des trucs qui volent, qui fientent et pis qui piaillent,

Des bidules bien gonflants, dont on ne fait ripaille

Que si l’on est au bord de mourir de famine,

Et que l’on a déjà bouffé toute la vermine !!

 

Encore un stimulus, et Angie se lèverait

De la litière d’humus, où elle était prostrée.

 

« Est-ce que ça va, Angie ?  Oh, dis-moi « oui », Angie !! [Air connu]

Allez, debout ! Debout !! » Un premier œil s’ouvrit,

Puis le second suivit, et Angie demanda :

« - Kèkz’é passé ?? Deedo ?

                                               - J’sais pas !! Allez, lève-toi ! »

Angie s’exécuta, non sans facilité :

Elle n’avait mal nulle part, s’sentait en pleine santé,

Et excepté le fait qu’elle ne comprenait rien

A c’qui s’était passé, sa tête fonctionnait bien.

Ses derniers souvenirs, tous comme ceux de Deedo,

N’expliquaient pas cet étrange lever de rideau

Dans un coin évoquant la Méditerranée

De par ses paysages et sa chaleur ouatée.

« - Crois-tu que nous rêvons ?

                                                  - ça a l’air bien réel…

- Est-ce qu’on peut vous aider ? » Fit une voix derrière elles…

 

Elles se retournèrent, ensemble, à l’unisson,

Et devant ce qu’elles virent ouvrirent des yeux ronds :

Une petite compagnie, 4 hommes, 1 félidé,

Qui tous les toisaient d’un regard circonspect :

Un jeune homme blond avec une grosse épée dans le dos,

Une fille aux cheveux bruns, à la jupe montant haut,

Une autre en robe rose pâle et tenant un bâton,

Un homme dont le bras droit était un canon,

Un fauve à fourrure rousse, tatoué XIII sur l’épaule.

 

- (Toutes ces têtes me disent quelque chose, c’est drôle… ???)

Pensèrent en aparté les jeunes filles stupéfaites,

(Et leurs mâchoires de tomber de 5 centimètres…).

Elles étaient dans le jeu ! Que dis-je, dans LE jeu !!!

 

 

Ce que cela implique, vous le saurez sous peu…

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1 : Le Kalm avant la tempête…

 

Séquence 1 : « C’est nous deux ! Dans le jeu !! Woohoo ça rime en plus !! » [Angie][et ça fait 12 pieds]

Devine qui on dîne ce soir ?

 

 

 

Chacun sait les horreurs qui peuvent en permanence

Surgir dans la plus douce et feutrée des ambiances,

Chacun sait que le feu couve sous l’océan,

Que les cyclones menacent les côtes de sable blanc,

Que les séismes guettent sous les mégalopoles

L’instant propice à leurs mortelles cabrioles,

Que le fleuve à l’étiage au début de l’été

Aux premières averses peut soudain s’emballer,

Que les neiges éternelles, si pures et si blanches

Sont un linceul glacé lorsque vient l’avalanche.

Ici, en apparence, tout était silencieux,

Petits oiseaux chantant, soleil généreux,

Dans la prairie la brise, douce, et les animaux

Qui s’ébattaient gaiement sous ces premiers jours chauds.

 

On dit que les animaux vivant près des hommes

Sentent confusément venir le maëlstrom,

Le séisme, le volcan, le typhon qui s’approche :

Et là, dans la prairie, réunissant leurs proches,

Les bêtes se terraient... Les éléments aussi !

La brise stoppa net, et le soleil pâlit !!

Vous ne voyez pas pire qu’une guerre atomique ?

Vous devriez pourtant, car Angie, hystérique,

Explosait de bonheur, en criant « TROP GENIAL !!

J’ARRIVE PAS À Y CROIRE !!!! ». Un plein stade de football

Ne crierait pas plus fort ! Elle bondissait partout,

Exécutant une danse  reconnue du fauve roux :

La danse de victoire de Cloud le mercenaire,

Coqueluche de tous les défilés militaires.

« DEEEEEEEEEDOOOOOOOO !!! » hurla Angie, refermant la mâchoire

De son amie toujours sous choc opératoire.

« C’est nous deux ! Dans le jeu !! Woohoo ça rime en plus !! »

« ??? » fit Tifa devant l’olibrius                                    [grosse subtilité : « ??? » compte 3 pieds et se prononce

en essayant de dire trois sons qui restent bloqués dans la gorge par un mélange de surprise et d’horreur]

Qui s’pendait à son cou en l’appelant « Tif-Tif »,

S’couait les ch’veux d’Aeris comme des boîtes de corned-beef

En gueulant « Ding-dong, y’a quelqu’un à la maison ?!? ».

A ce moment Deedo recouvra la raison

Et adressa au groupe ses salutations.

« - Dites, votre amie va bien ? Je me fais du mouron

Pour son état mental » dit Cloud non sans justesse.

« - Oh…ça lui passera !!...Pardonnez ma rudesse,

Mais ne pourrait-on pas maintenant se tutoyer ?

- Oui ! Mais comment nos noms lui sont-ils familiers ?

Dit Cloud en désignant Angie d’un mouvement d’yeux

- Euh…c’est une longue histoire…et en fait…alors…euh…

 

(Assez d’Angie pour folle, je dois rester sérieuse !!

Ne surtout pas passer pour une bête curieuse,

Expliquer posément le fait mystérieux

Qu’on débarque de nulle part en sachant tout sur eux…

Aïe aïe aïe c’est galère, si j’dis un mot d’travers,

Jénova f’ra péter les plombs à Cloud…Enfer !!

Si jamais il disjoncte…Pour peu qu’il perde la boule

Il risque de me tuer ; genre ça s’rait pas très cool

Qu’il m’empale sur l’épée qu’il a reprise à Zack,

Qu’il répande mes tripes en un gros tas d’barbaque

Et réduise ma tête pour en faire un trophée !!!)

 

- HE YO MAN !! Tchô Barrett, fais voir ton bras d’plus près !!

- NON !! » fit le géant d’ébène fronçant les sourcils ;

(   Là le géant des beignes f’sait pas trop « force tranquille »,

Plutôt « t’vois là j’me r’tiens, mais si t’insistes je COGNE !!!

T’as pas à chercher loin pour vraiment m’foutre en rogne… »   )

« - Yo, Barrett tes conneries !! Allez, soit sympa quoi !

- NON, c’est NON !!

                                     - S’il te plaîîîîîîîîîîîîîîîît…

                                                                          Grrrrrrrrrrr….

                                                                                                  (Oooooups c’était quoi ça ??) »

 

Angie ne voyait pas ce que tous voyaient

Mais rien qu’à leur regard elle put le deviner :

Aux sentiments mêlés que leurs yeux reflétaient,

Angoisse, excitation…Une bataille s’annonçait !!

« An…gie… » hasarda Deedo d’une voix apeurée.

Angie, un poil inquiète, daigna se retourner.

Six loups de Kalm venaient de décider d’avoir

Pour déjeuner un steack d’Angie au poivre noir…

 

 

 

 

Séquence 2 : Tempête qu’à la fin « J’te proute ! » [Deedo]

 

 

 

 

Les six loups roulaient des yeux fous

Sur Angie dont les deux genoux

Etaient bloqués par la terreur.

Les loups alors relevèrent leurs

Babines pour laisser voir des crocs

Plus aiguisés que des couteaux

De bouchers. Les bêtes affamées

A présent en Angie voyaient

Un beau jambon de festival

Emballé dans une robe vert-pâle !

 

Le chef de la meute en sa langue

Dit à ses pairs « je suis exsangue

Mais j’mangerais pas n’importe quoi !

Vous croyez qu’on peut bouffer ça ? »

Après avoir tergiversé

(Le plat de viande sentant l’muguet)

Le doyen dit : « le sage a dit,

Si tu as faim…mange, pardi !!! »

Et sur ces paroles de sagesse

La horde s’rua sur la bougresse

Qui hurla, l’œil humide de larmes :

« A l’aide, O’s’cours !!! J’ai même pas d’armes !!!!!!! »

Mais des réflexes, Cloud en avait,

Et, saisissant une chaîne d’acier,

Etincelante autant que longue

(Qualité label SuperStrong),

Il l’envoie dans les bras d’Angie,

Qui récitait des liturgies.

« - Bon, okay, c’est cool, c’est très beau,

Ça peut amarrer un paquebot,

Servir de ceinture à Carlos

(quoiqu’j’craign’qu’elle soit pas assez grosse…)

Faire un collier pour éléphant,

Mais concrètement j’m’en sers comment ???? »

Pendant qu’Angie se lamentait

Un loup sauta pour la chopper,

Espérant becqueter un mollet

Ou même simplement un doigt de pied.

Mais Deedo vint à la rescousse

Transformant en viande pour couscous

Le fauve, d’un coup d’sabre bien placé.

« - T’as eu ça où ? Comment t’as fait ?

- Le sabre c’est Clod qui m’l’a donné

Et des combats on en a fait

Plusieurs centaines dans nos parties !

On est dans l’jeu, Angie, CROIS-Y !!!!

Ces loups, c’est d’la bave de bombyx !!

- D’accord, mais pense aux queues d’phénix… »

Angie se rua à l’assaut

Prenant sa chaîne comme un fléau,

Un bout enroulé au bras droit,

L’autre pour foutre des grands coups dans l’tas.

Elle blessa un loup au flanc, et

Quand la bête voulut riposter

Deedo lui fracassa le crâne ;

Travail de pro, pas de profane !

Aspergée par le sang d’un loup,

Deedo fut prise de dégoût,

Et pesta de toute sa rage :

« - Ça n’partira pas au lavage !!

Et c’violet sur ma ch’mise, mes mains,

N’va pas du tout avec mon teint !!!!!

- Moi tout me va, et j’adore ça !! »

Angie étranglait comme un rat

Un autre loup. Cloud, stupéfait,

Venait enfin pour les aider ;

N’eut-il pas été un héros,

Il eut souffert dans son ego :

Les deux filles étaient de valeur

Peut-être d’un niveau supérieur !!

Le combat se finit bien vite

Sans que les loups pussent prendre la fuite ;

Bientôt, à terre, tous,  ils gisaient

Comme des sacs d’os tout défoncés.

Le sang violet coulait par litres

Encrait la terre pour des épîtres

Adressées des mourants aux morts.

 

Angie cria « j’en veux encooooOOOOORE !!!! »

Les deux filles se précipitèrent

L’une sur l’autre pour s’rouler par terre

En hurlant « on est dans le jeu !!

On sait s’battre !! Whaaaaaaa c’est merveilleux !! »

S’congratulant à tour de rôle

Pour cette partie de punching-ball

Où les fauves avaient bien morflé

(Red XIII était limite inquiet

Pour sa propre sécurité ;

La flamme de sa queue tremblotait…).

 

 

Suspicieuse, Angie dit à Clad :

« - Mais au fait raconte, camarade,

Comment, où t’as trouvé ces armes ?? »

Enfin remis de ce vacarme,

Cloud répondit qu’elles provenaient

De Kalm, dans des coffres secrets.

L’affaire était plutôt étrange…

« - Dis-donc Angie, moi ça m’dérange,

Ces armes qu’existent pas normalement…

- T’as raison, mais pour le moment…

- D’ailleurs j’ai aussi trouvé c’flingue,

Enchaîna Cloud, plutôt cradingue

Et qui en plus sert à personne…

J’devrais récupérer une bonne

Somme en l’revendant en boutique !!

- AAAAAAAAAHHH NON SURTOUT FAIS PAS ÇA !!!!

                                                                                                   - HIC ?!?! »

Le hurlement d’Angie avait

Refilé à Cloud le hoquet…

Notez qu’normalement c’est l’contraire,

Mais comme Cloud n’est pas ordinaire…

Angie tenta de s’expliquer

En reprenant une voix posée,

Comme quoi dans un bon RPG…

Pardon, une vie d’aventurier,

L’argent n’est pas le principal,

Il y a d’autres choses pour le mental :

Les armures, les armes, les amis…

« - Surtout le p’tit Vincent…Hi hi !!

- Private Joke !! Intervint Deedo

On déconne, comme des grands ados !!... »


Deux longues minutes s’écoulèrent

D’un silence lourd comme des haltères.

Aeris pris la parole : « - Bon,

On attend des explications.

Qui vous êtes, et pourquoi surtout

Vous connaissez nos noms à tous ? »

Puisque l’une d’elles devait parler,

C’est Deedo qui en fit les frais :

Elle tenta maladroitement

De dire le pourquoi du comment,

Et pour cela alla brodant

Une histoire cousue de fil blanc

A base de « j’connais …… qui connait ……

Qui savait très bien qui t’étais… ».

« - On avait ouï parler d’toi

Cloud car t’étais dans le SOLDAT,

Barrett pour tes petits exploits,

Tes pains de plastic, et Tifa

Pour ton bar « le 7ème ciel »

Qui faisait d’excellents cocktails,

Red XIII par un gars d’la ShinRa

Scientifique qui suivait ton cas,

Et Aeris, euh…ben…par Tseng

Qui nous fournissait en gingseng…

- Vous connaissez Tseng ?

                                          - Euh…bééééé…voui…

(Il fallait voir au front d’Angie

Grossir la goutte de sueur !!)

- Admettons…mais ça m’laisse songeur… »

Dit Cloud. (Et comment, pas qu’un peu !!)

« - Que voulait dire « on est dans le jeu » ?

Questionna Tifa,

                           - Rien du tout !!

C’était juste une blague entre nous !!!

Dit Deedo dans un rire gêné.

- Est-ce qu’on peut vous accompagner ? »

Ajouta Angie, impatiente

De taper la route sans attente

Et d’arriver à Nibelheim

Pour danser un petit ragtime

Avec Vinnie. « - Oh oui, siouplaît ???

En plus nous savons batailler !! »

Fit Deedo d’un air implorant,

Et Angie en faisait autant…

Devant leurs yeux de chiens battus,

L’équipe accepta les recrues.

La troupe se remit en marche

Sous la conduite du patriarche,

Enfin, de Cloud. Un peu derrière,

Deedo allait, dodelinante,

Avec Angie, pas trop contente,

De l’histoire de fou de Deedo,

Du Fido-Dido sous héro.

« - Fallait p’têt’dire la vérité ?

- Pour qu’ils nous prennent pour des fêlées ?

Avec ton numéro d’entrée

J’nous pensais déjà mal barrées !!!

- Mais ton histoire t’nait pas la route !!

 Et elle est débile et…

                                      - J’te proute !

- Tu parles, tu m’éthane !!          [Ce jeu de mot a un certain fumet…]

                                           - bèèèèèèèèèèèèèèhhh !!

                                                                                   - Graoumpf… »    [2 pieds]

(Angie se la joue « à la Schtroumpf-

Boudeur » et détourne la tête)

- ……

- ……

- ……

- ……

(Les filles dans leur silence s’entêtent…)

- ……

- ……

- ……

- ……

Puis au bout de quelques minutes :

« -ça suffit, stoppons la dispute !! »

Dit Deedo qui en avait marre,

Pour cause de caractère bavard,

De se taire. « - C’est moi la plus forte !!

Dit Angie. Ça me réconforte…

-pffff…Eh !

                      - Quoi ?

                                       - J’y avais pas pensé…

- A quoi ?

                  - J’suis armée, j’sais m’fighter…

- Et alors ?

                   - Qui est devant moi ?

-…Cloud et AeraaaAAAAAHHHH !!!! Non, pas ça !!!! »

A ce moment Deedo avait

Dans les yeux un éclat mauvais,

Un éclat tel que Sephiroth

A côté c’était d’la gnognotte.

Deedo, pour ceux qui l’ignoraient,

Déteste de toute sa volonté

Jusque dans son âme et ses tripes

(Elle rêve souvent qu’elle les étripe)

Cloud et Aeris, deux persos

A la saveur d’un artichaut,

Fades comme le sont les endives.

« - Tu sais je suis un peu rétive

A l’idée que tu veuilles occire

Cloud et Aeris…

                        - C’est pour rire !!!

…Mais ce n’est que partie remise…

- Sortons un peu de ces bêtises ;

Crois-tu qu’on puisse changer l’histoire ?

- Gneuh ?

                  - Fais pas semblant d’pas savoir !!

On va bien rencontrer Sephy… »

A ces mots une crise d’hystérie

Saisit Deedo, qui se mit à

Bondir partout comme un puma

En beuglant comme un singe-hurleur

Ce nom qui faisait son bonheur :

« - Sephy ! Sephy ! J’vais voir Sephy !!! »

Cloud s’arrêta et tressaillit :

« - Mais…de qui…voulez-vous parler ? »

Il n’osait pas imaginer

Que Deedo pût faire référence

A un homme que la bienséance

Interdit plutôt d’encenser.

« - Ben de Sephi… » Angie tentait

De faire taire Deedo mais c’était

Trop tard. Le nom fut prononcé.

Angie pensa « Zut, mais quel âne !!! »

Et défonça l’arrière du crâne

De Deedo à coups de massue

… 

(Je me demande si j’ai bien lu…?).

Face au silence qui s’installait

Cloud se décida à parler :

« - Comment savez-vous que cet homme

Est vivant, nom d’un géranium ?? »

 

 

 

Séquence 3 : « Ces filles ont besoin de se dégivrer le cerveau de temps en temps ! » [Barrett]

 

 

 

Ayant à nouveau trop parlé,

Les deux filles durent s’expliquer ;

Cette fois ce fut au tour d’Angie

De trouver un bon alibi.

« - Nous sommes des envoyées d’Odin !!

Dit-elle, confiante dans son destin.

Dans nos rêves il est apparu :

Vous deviez être secourus !!

Et c’est à nous que cette mission

A échu!!

               - Beuh ??

                                - Eh ??

                                             - Gløtt ??

                                                              - Ah bon ?

- Baka ! » fit Deedo consternée

[Baka : « crétine » en japonais]                   [ç Allez hop celui-là y compte !]

­Trahissant son mécontentement

Devant le mensonge délirant

D’Angie, et sa main vint frapper

D’une force à peine mesurée

L’arrière du crâne d’Angie.

                                           - « Itai…

Gémit-elle.

                     - Nom d’un p’tit bonsaï !!

« Itai » ?? Tu lis trop de mangas !!

- Oyo… ? dit Angie, et cette fois,

C’est son propre front que frappa

Deedo.

  - Mesdames, Pardonnez-moi,

Intervint très poliment Red,

Mais votre explication procède

D’un autre de vos traits d’humour…

Donc notre question tient toujours…

- Mais qu’est-ce que c’est ??? L’inquisition ?!

Vous voulez notre ordre de mission ??!! »

Ce à quoi Angie ajouta :

« Oyo… » pour la énième fois ;

Deedo de nouveau s’irrita,

Re-traitant Angie de « Baka ».

« Double Baka, contra celle-ci,

Arrosée de crème chantilly !

Et ajoutes-y un parasol

Pour décorer façon guignol ! »

AVALANCHE sentait qu’à cette heure

Les filles ne s’envoyaient de fleurs

Que sous forme de chrysanthèmes :

La tension leur semblait extrême.

 

Yeux dans les yeux et sans ciller,

Angie et Deedo se fixaient

D’un rictus raide et électrique,

Pesant et dense comme une brique.

Tifa sentait l’air grésiller,

Cependant que Red cogitait

Sur le sens des dernières paroles

Qu’avaient prononcées les deux folles.

Brutalement et tout aussi

Vite que voyage le Saint-Esprit

La bulle de tension s’effondra ;

Accrochées à l’autre par le bras,

Angie et Deedo s’esclaffèrent

Aussi fort qu’elles pouvaient le faire.

« Oh – par – la – pla – nète – elles – sont – folles… »

Dit Tifa face aux deux mariolles.

« - Les pauvres,  compatit Aeris,

Elles sont déjà bonnes pour l’hospice… 

- J’ai réfléchi de mon côté,

Et voici ce que j’ai trouvé,

Annonça Red : il se pourrait

Qu’elles nous disent la vérité

Et qu’elles soient envoyées d’Odin :

Car leur langage peu anodin,

Leur comportement erratique,

Et tous ces mots énigmatiques

Sont autant de signes mystiques.

Elles ne m’ont pas l’air maléfiques

Qui plus est…

                          - Bon sang ! dit Barrett,

Y’a des trucs pas clairs dans leur tête !!

Envoyées par Odin ou pas,

Y’a au moins une chose que je crois :

Elles doivent se dégivrer l’cerveau

De temps en temps, comme un frigo… »

 

 

 

**********************

 

 

 

Après une bonne marche, la troupe composée

A présent de sept membres put voir se profiler

Sur l’horizon lointain, puis juste devant elle

L’enclos hospitalier à l’auguste cheptel

De chocobos : la ferme de Chocobilly.

Cloud restait très sceptique face à la théorie

D’Angie, qui voulait que, s’il allait discuter

Avec le chocobo du parc clôturé,

Ce dernier donnerait, après une courte danse,

Une matéria en guise de récompense.

Cloud :

« - C’est d’la fumisterie, permets-moi d’rigoler !!

Angie :

- Mais…matéria bien, qui rira le dernier… 

Aurais-tu oublié qui nous a envoyées ?

Tu peux me croire sans crainte, c’est dans ton intérêt !!

Le courage, la bravoure, dont fit montre votre troupe

Furent bien remarqués ; vous avez le vent en poupe,

N’allez pas attirer l’ire des Dieux sur vos têtes !!

Cloud :

- Il ne faut pas que j’attire l’ire ???... ?… ?!… !!! …Whaha ! C’est bête !!

Mais, tu m’as convaincu ! Cessons-là les sarcasmes.

En passant, il me semble, qu’il y a pléonasme

A dire « courage » et « bravoure » dans le même temps…

Angie :

- Moi je te dis que non !! Ne fais donc pas l’enfant

Et parle au volatile !! A présent je te laisse

(se frappant la poitrine) : « respect et robustesse ». »             [Allusion évidente ou j’explique ?]

 

Cloud leva un sourcil, puis haussa les épaules,

Renonçant à comprendre. Là n’était pas son rôle.

Quand il parla au chocobo il obtint bien

Une matéria rouge…

                                  Comme le groupe avait faim,

Il fut décider de rester pour déjeuner,

Se pourvoir en légumes et, achat obligé,

Une matéria « appât à chocobos ».

Ils purent capturer quelques de ces oiseaux

Qui rôdaient sur la plaine, et, non sans rodéo,

Apprirent à les conduire, bien juchés sur leur dos.

Ainsi hors de portée du Zolom de Midgar,

La traversée du marais se fit sans histoires.

 

Au pied de la montagne, un spectacle terril                  [jeux de mots acrobatique : mine à terril ß terrible]

Les attendait devant la mine de Mythril :

Un Zolom laminé, empalé sur un pieu,

La terre gorgée de sang, des nuages noirs aux cieux,

L’odeur de la mort comme gravée dans la pierre,

L’air épais et poisseux comme linceul funéraire.

Le lieu était marqué par la brutalité

Et par la barbarie du crime perpétré,

Rien ne semblait bouger, et rien ne le pouvait,

La poussière figée, tout était sous scellés.

La troupe d’AVALANCHE d’un seul coup s’arrêta.

 

Cloud:

« - Sephiroth… a fait ça… ?

Tifa:

                                              - Incroyable!

Angie:

                                                                     - Ben quoi?

Aeris:

- Celui que nous cherchons…est capable d’une telle chose…?

Deedo :

- (Ce s’rait plus romantique de nous laisser des roses...

Ah, mon joli Sephy, je vais devoir t’apprendre

A courtiser les filles, et pas à les descendre…) »

 

Blasée de ce spectacle, Deedo suivit Angie

Qui dépassait déjà les premiers éboulis

A l’entrée de la mine.

Aeris :

                                      « - Elles… ont l’air…très puissantes…

Pour rester froides devant ce cadavre qui fermente…

Barrett :

- Pff, elles font juste semblant, pour nous impressionner !! »

Angie :

- Et alors, AVALANCHE ?!?! C’est pas l’moment d’glander !!

On n’a pas qu’ça à faire !! (Ah, s’ ils ne se pressent pas

On n’s’ra à Nibelheim et au manoir ShinRa

Que d’ici 2-3 ans, et au chapitre trente !!)

Cloud :

- Nous n’avons guère le choix…Je ne sais sur quelle pente

Ces deux filles nous entraînent, mais enfin, allons-y !!

(J’ai moins l’habitude de suivre que d’être suivi…

Quoi qu’ait voulu Odin, est-ce que nous faisons bien

De suivre ces piles sur jambes apparues en chemin ?) »

 

 

Au milieu des méandres de la grotte tortueuse

Deedo allait bougonne, et d’humeur fort râleuse.

Elle se plaignait du fait que l’argent soit passé

Dans l’achat de légumes et d’une pierre rose goret

Alors que ses habits étaient toujours tâchés

Suite au premier combat, également le dernier,

Puisque depuis les loups ils n’avaient pas buté

Le moindre souriceau cracheur de ronds de fumée.

Deedo :

« - Acheter cette matéria d’appât, c’était gâcher !!

Angie :

- Sans elle les chocobos se seraient pas pointés !

Deedo :

- Et alors ?

Angie :

                  - On aurait du battre le zolom !!

Deedo :

- Des vers comme ça, ma vieille, à deux, au minimum

On en explose une paire !! Tu sais qu’depuis les loups,

On s’est pas défoulées !! Mon sabre devient mou,

Les monstres de cette grotte fuient au lieu d’attaquer,

Ils se cachent et tremblotent, j’en entends même pleurer !!

Angie :

- Ça, ça vient d’Sephiroth !!Tu crois qu’on leur fait peur ?

Non, tu nous surestimes…C’est pas un grand malheur,

Cette inactivité ! Moi j’aime bien les combats :

De là à les chercher, il y a un grand pas…

Deedo :

- Le meurtre, y’a qu’ça d’vrai…Mwhaha ha ha ha ha !!!

Angie :

- Ça devait arriver…Sephy déteint sur toi !!!

Une voix :

- Une minute !! »

 

                            Tout le groupe se tourna d’un seul bloc

Vers la voix qui semblait venir d’en haut des rocs.

Elle provenait en fait d’un homme de grande taille

Habillé d’un costume moins fait pour les batailles

Que pour les réunions à niveau respectable

Où l’on parle au moyen d’un jargon imbuvable.

 

Tifa :

« - Qui êtes-vous ?

L’homme :

                                 - Savez-vous qui je suis ?

Angie :

                                                                           - Ouais, ouais, ouais !!

Pas la peine de poser…Tu parles si on te connaît :

Ton petit nom, c’est Rude, tu fais partie des Turks ;

Et maintenant excuse-moi, mais nos chemins bifurquent,

Donc finissons-en vite, SVP, ch’uis pressée !!

Rude :

- …

Angie :

- Non, te bile pas, c’est moi qui vais te présenter !

Pour expliquer en gros ce qu’est votre boulot

Je n’aurai pas besoin de plus de quelques mots :

Kidnappings, meurtres, espionnage, et encore j’en passe,

Mais bon c’est bien payé, ‘pis l’uniforme est classe !!

Voix féminine :

- Monsieur !

Deedo :

                       - Elena, tiens, quelle surprise !!

Elena :

                                                                            - Mais…V…vous…

Vous connaissez mon nom ?? Mais…pourtant je suis nou…

Deedo :

- Nouvelle dans le service, oui, on sait ! Car depuis

Que Reno s’est fait battre par Cloud, une pénurie

D’effectifs a frappé les Turks, et c’est pour ça

Que c’est ta toute première sortie que tu fais là.

Sephiroth à cette heure se dirige vers Junon

Et le retrouver est votre ordre de mission !

Elena :

- … ??...

Tseng :

- Elena, tu parles trop…

Elena:

                                          - M...mais....

Tseng:

                                                                      - Continuez

La mission! Ces terroristes n’ont pas d’intérêt,

Ils sont une perte de temps. Partez donc vers le port

De Junon, sans omettre de faire votre rapport !

Rude et Elena :

- Oui, monsieur !

Aeris :

                                 -…Tseng…

Tseng :

                                                        - Aeris, ça faisait longtemps…

Angie et Deedo :

- Bon allez, tous les deux, dépêchez-vous bon sang !!

Tseng :

- …

Aeris :

- …

Tseng :

- Au revoir, Aeris. Reste loin de la ShinRa… »

 

 

Les Turks disparurent, le silence retomba.

Les monstres de la grotte étaient toujours terrés,

N’osant pas se mouvoir et à peine respirer…

Ils ne reprirent leur souffle et leurs activités

Que bien longtemps après qu’AVALANCHE fut passé.

 

Angie fut la première à sortir de la mine.

Angie :

« - Yeepee ! A nous Junon ! (Se léchant les babines)

Je vais pouvoir rencontrer cet homme que j’estime :

Oui, je vais voir Rufy !! (Quelle joie, je parle en rimes !)

Hé hé hé…

Deedo :

                   - Ouais, Rufy !! (Petit rire satisfait)

Cloud :

- … … …

C’est comme si mon cerveau était sous cécité,

Car, zut, je n’y vois goutte dans leur vocabulaire !!

Red XIII :

- Un veau ne boit pas d’air, il préfère l’eau claire…

Cloud :

- Si ton QI était aussi haut que tu dis

Tu ne me ferais pas ce genre de blague pourrie…

Traduis donc ce qu’elles disent, et ne fais pas l’malin !

Red XIII :

- Est-ce la langue spéciale des envoyés d’Odin ?

Désolé, je ne puis comprendre mieux que toi :

Je ne sais ce que signifie ce charabia… »

 

 

 

**********

NOTES EN PASSANT :

 

Bon, ça prend plus de temps que je ne pensais pour mettre tout en rimes, surtout que j’ai des scrupules à zapper des passages du texte. Après tout si les auteurs les ont mis, c’est qu’il fallait qu’ils y soient. Euh…j’suis clair ?? En plus je rajoute des petits trucs par-ci par-là, par-ci monieusement certes mais ça rallonge d’autant !!

Vous aurez sans doute constaté que la forme du texte évolue entre l’intro et maintenant…En fait je suis parti tête baissée, c’est mon côté impulsif et brouillon, et j’ai pas consacré 2 minutes à chercher une belle mise en forme pour bien lier les séquences descriptives et les dialogues !! Du coup on a au début des pâtés friables de description/narration entrecoupé de dialogues pour lesquels je dois insérer dans le texte les trucs du genre « dit Angie », « Répliqua Deedo » etc, et au bout d’un moment ça m’a auto-énérvé, ça bouffe de la place, ça a tendance à se nicher en fin de vers et donc à monopoliser les rimes, et ça alourdit le tout !!

En plus je commençais à m’empêtrer dans les mises en forme entre les interventions hors-texte, les pensées des persos, les ajouts narratifs entre parenthèses qu’il faut pas confondre avec les pensées ou vice-versa et voilà que je me paume à nouveau dans ce dédale…

Euh…

Ah oui ! Finalement j’ai trouvé le système des noms des persos qui vont parler en italique, et tout de suite ça libère vachement !! Vous trouvez pas ?

 

Qu’est-ce que je peux dire encore ? Tiens, sur les nombres de pieds : c’est parfois très torturé et faut s’y prendre à 2 fois avant de trouver la bonne façon de lire le vers, et même moi je me goure en me relisant des fois !! Je suis désolé pour ceux qui attendent une « poésie » limpide, je n’ai pas la capacité de Victor Hugo à écrire 10 pages sans accrocs !!(eh zut je suis encore en train de rimer). (cf note un peu après…)

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que les octosyllabes (pages 7 à 13 de mon document word, soit entre début séquence 2 et 1er tiers séquence 3) sont plus « liquides » ? Attention je ne veux pas dire que c’est de la soupe (même si vous avez le droit de le penser), mais que ça se lit mieux. Non ?

 

Un conseil pour finir ? Si vous vous mettez à écrire en rimes, faites gaffe, c’est comme lire un bouquin qui rassemble toutes les conneries trouvées dans les annonces ou articles de journaux : quand vous sortez du bouquin, vous en voyez partout, vous en cherchez partout !!!!  Je me surprends même à penser en rimes !!! …  Inutile de dire que la vitesse de la pensée dans ces moments est considérablement ralentie…

 

 

*****

 

* Lire le chapitre 2

* Retour au sommaire de cette fic

* Retour aux fanfictions