La Bibliothèque de la ShinRa corp.
Résurrection est la clé
Chapitre 6 : Malaise
« On tourne en rond ou quoi ? Yuffie était fatiguée. Elle tomba au sol, les bras en croix. « Pff ! Qu’on me laisse mourir ici !
_ Tu exagères, Yuffie ! grogna Cid. Mais tu as raison. Clad ! Comment se fait-il que la forêt ne nous montre pas le chemin ?
_ J’en sais rien. J’ai pourtant joué de la Harpe Lunaire ! C’est incompréhensible !
_ Peut-être que tu joues faux… » soupira Yuffie. Clad lui adressa un regard, voulant dire « encore une comme ça… »
Ils n’y comprenaient rien. En temps, normal, on ne tournait pas trois jours en rond dans cette forêt ! Surtout après avoir joué de la harpe lunaire ! C’était à y perdre la raison. Seule, Dainijijõ restait joviale, elle souriait sans cesse, aux autres, aux fleurs, aux gens…
Ils décidèrent de faire une halte. Clad était à bout de nerfs. Avec le retard qu’ils prenaient, Séphiroth serait loin. Il ne sentait plus ses pieds, durs comme du carton. Ils se turent. Le silence de la forêt endormie… Non, pas le silence… Cette présence… C’était insupportable… Les bruits du vent soufflant dans les feuilles… L’esprit de la forêt ? On racontait que la forêt avait une âme car elle se réveillait qu’au son d’une harpe lunaire… Appréciait-elle la musique ? Dainijijõ sourit intérieurement… La forêt avait ses raisons… Elle entendit alors… murmures… l’écho du silence ? Elle se concentra, attentivement… Mais pourquoi ? Il le faut ? Vraiment ? Alors… souffrir…Mais je… Elle va… Elle ne le supportera pas… Bon, je me plie… Si vous êtes sûrs… Pauvre amie…
Chuchotements dans les feuilles. Vent dans l’herbe. Feuilles froissées, humus… Craquements. Bruits de pas…Quelqu’un approchait. Barret dirigea le canon de son arme vers la source du bruit.
**
« Ne tirez pas sur un pauvre vieillard qui erre dans ces lieux… »
Celui qui prononça ses paroles était un homme très petit, au visage marqué par l’usure et le temps. Ses yeux, surlignés d’épais sourcils, ne se voyaient plus sous ces touffes de poils. De longs cheveux blancs, marque de vieillesse. Trapu, il s’appuyait sur un long bâton, se courbant à chaque pas.
« Alors, comme ça, vous êtes perdus, les jeunes ? Pas de chance… Vous risquez de rester longtemps ici… kopf ! Kopf ! Cela fait des années et des années que je suis ici ! » Il se mit à monologuer, les membres d’AVALANCHE le regardaient, méfiants.
« Et oui. Vous avez l’air profondément éreintés. Suivez-moi. Je vous emmène chez moi, enfin… »
Le groupe regarda Clad, qui haussa les épaules. Après tout, ce n’était qu’un petit vieux inoffensif. Ils se mirent à la suite de cet étrange personnage d’un âge indéfinissable. Dainijijõ resta en retrait. Parfait.
Après un bon quart d’heure de marche au milieu d’arbres qui se ressemblaient tous, marche presque pas silencieuse, à cause de la langue bien pendue du petit vieux, ils arrivèrent dans une sorte de ruine, où une petite cabane sommaire avait été dressée. Piqué par la curiosité, Nanaki interrompit le vieux qui divaguait sur les débuts de la Shinra. « Dites, moi vieil homme, demanda t il, qu’est ce que cet endroit ?
_ Ceci, expliqua le vieillard, fier, sont les restes d’un temple… Quel endroit merveilleux… je me suis installé ici, loin de la folie des hommes…
_ Est-ce un temple Cetra ?
_ Mais non, petite sotte ! » cria le vieux à Dainijijõ qui avait émit cette hypothèse. Il s’emportait d’une voix suraiguë. « Ceci est un monument, un mausolée dédié au grand seigneur Bahamut ! » Il menaçait la jeune femme de son bâton. Alors qu’il s’apprêtait à fondre sur elle, Barret le retint et calma net le vieillard. Dainijijõ se pencha sur un pan de mur. Mais c’est ça ! Le fameux indice !
« Je doute de vos dires ! » Elle montra le mur « On dirait une carte ou un schéma ! Et aucune trace d’un dragon. » Elle sortit de sa poche un morceau de papier avec le parchemin qu’elle avait traduit.
« Il est vrai qu’on a plus reparlé de ce parchemin. Dit Clad.
_ Tenez… regardez. Je crois que c’est bien une fresque Cetra…
_ Ca ressemble à ce qu’il y avait dans le temple des Anciens… murmura Cid, en mâchonnant sa cigarette.
_ Je crois… que… Attendez… » Dainijijõ arracha délicatement la mousse qui avait poussé sur la roche. « Ha… Oh, c’est dommage… Il ne reste que ça. La fresque n’est pas complète… Voyez, de plus, la couleur a passé.
_ Tu crois que c’est le temple ?
_ Non, je ne pense pas… Je ne crois pas que ce sacré Damnéus l’aurait construit ici… C’est assez facile d’accès en y réfléchissant. Voyons ça. Un morceau de cercle a été peint. Oui, mais…. Le sommet du mur s’est effondré, on n’en voit qu’une partie. C’est comme un bijou, vous ne trouvez pas ? Et là, deux pierres… une bleue.. La couleur est bien restée, mais l’autre pigment, du jaune ? Qu’en pensez-vous ? Elles touchent le cercle.. Et ça…
_ La Rivière de la Vie… murmura Nanaki. Tu crois que… cela a un rapport avec ce que nous recherchons ?
_Avec un peu de chance, oui. Ces pierres, on dirait de la Méga Matéria. Mais ce cercle… »
Clad se tourna vers le vieux qui s’était tassé. « C’est pas un mausolée ! Tu nous mens ! Dis nous ce que c’est ! » Le vieillard s’agenouilla devant la ruine. « Oh, pardon ! Mais je vous jure, je garde cette tombe… Celle de Damnéus, le grand mage Cetra… Celui qui a détenu le Pouvoir… Le Savoir ! » Il se pencha vers un serpent sculpté et baisa la pierre. « Ce cercle, mademoiselle, est le grand cercle Apocalyptique ! » Il leva les bras vers le ciel… « La Cérémonie ! » Il était transfiguré.
Cid grogna tout bas : « On est tombés sur un illuminé ! Quelle veine ! »
Tifa lui glissa à l’oreille : « Il peut être utile… » Cid haussa les épaules. Il ne semblait pas convaincu. Le vieillard se trouvait dans une sorte de transe. Il marmonnait des paroles sans sens, au premier abord, et gesticulait et se tortillait en marchant autour des ruines. Le groupe regardait, embarrassé.
Tifa murmura pour elle-même : «un cercle Apocalyptique… On voit bien les buts de la Cérémonie… » Nanaki se posta devant le vieux, qui était à présent assis en tailleur dans les ruines, la tête rejetée en arrière. « Excusez-moi, gardien de cette ruine, mais le cercle, à quoi sert-il ?
_ Dans le lac, le lac rond, rond comme le cercle, le cercle est là…
_ ET ALORS, A QUOI SERT-IL ?! » accentua Barret, articulant chaque mot exagérément.
Le vieillard sorti de son état second et son regard s’alluma. « Vous voulez déclencher la Cérémonie ? »
Clad ouvrit la bouche mais fut interrompu par Dainijijõ qui souriait d’un air gêné.
« En quelque sorte…
_Avez vous les pierres ? Sans elle impossible de révéler le rayon d’appel… » Il se leva, et fit le tour de chacun, les regardant avidement.
« Alors, les avez vous ? J’aimerais les toucher…
_Euh… » Clad se gratta la tête. Mais Dainijijõ vient à son secours : « Nous les avons confiées à un ami.
_ Je comprends, je comprends… » Il souriait étrangement. «Je vais vous faire sortir d’ici.
_ Sans la harpe lunaire ?! s’exclama Yuffie.
_Bien sûr, jeune fille, j’ai vécu toute ma vie dans cette forêt, elle n’a presque plus aucun secret pour moi. Mais elle me tient prisonnier… A cause de ces ruines… »
Yuffie hocha la tête en souriant largement. « On va sortir !
_ Ne t’emballe pas, « Jeune fille », ricana Cid, il faut encore marcher !
_Ooooh… »
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Doucement, elle se leva du lit, et fit quelques pas… C’est à ce moment là, qu’entra Vincent, les bras chargés de fleurs jaunes. Il la gronda… « Mais, recouche-toi, voyons ! Tu es fatiguée ! » Il posa les fleurs et la soutint.
« Mais je me sens bien !
_Je sais, Lucrécia, mais le docteur…
_Je me fiche de ce qu’il dit ! C’est du charabia de médecin ! J’aimerais rentrer chez moi, cette chambre me donne le cafard… Et puis, où est Dai ?
_ Elle… elle est partie avec… mes… mes amis.
_Et ? Pourquoi ? » Elle rejeta sa main. « Tu me caches quelque chose ! » dit-elle avec un air offensé. Elle lui tourna le dos. Il se tut. Que dire, de toute façon ? Oui, je te cache quelque chose… mais c’est pour ton bien. C’est mieux comme ça.
« Pardon. Pardon, Vincent. Je suis dure avec toi. J’ai tant à faire à pour me pardonner. C’est deux ans ont été comme une fuite… mais, un jour où l’autre, il faut bien faire face au mur. Tant d’erreurs ont été commises… J’ai tellement peur que tu m’en veuilles… »
Vincent s’avança et la serra contre lui. « Lucrécia, moi, aussi j’ai fait des erreurs… Je n’y peux plus rien, maintenant et c’est trop tard. Il faut vivre avec, car on ne peut oublier, on ne peut fuir. On peut juste en tirer des leçons… » Même si c’est dur. Même si ça fait mal. Aéris me l’a appris…
« Vincent… » dit la voix à présent calmée de Lucrécia. Vincent avait raison. Pourquoi regretter ? On n’y pouvait plus rien… c’était la fatalité. Elle le regarda et sonda son regard carmin. Si sanguin, si surnaturel… Depuis quand ? Ce regard qu’il n’avait jamais eu auparavant… Quelle avait été sa punition ? Deux yeux carmins, sanguins… Le sang. La mort… Elle secoua la tête. « Vincent » susurra t elle. Elle lui coupa le souffle par un baiser… Un timide… Les grands yeux carmins s’agrandirent… Ceux là aussi pouvaient s’exprimer… Pas un regard froid et impassible comme un monstre… Car ces yeux là faisaient peur… Inconsciemment Lucrécia avait peur. A cause de ces yeux là. Alors elle ferma les siens pour ne plus les voir. Elle sentit juste le contact de ses lèvres sur les siennes lorsqu’il lui rendit son baiser. Peut-être une once de bonheur dans ces remords… Mais cela ne durerait pas.
Quand Vincent parla, ce fut pour annoncer une bonne nouvelle : « Le docteur a dit qu’il te laissait partir. A condition de te ménager…
_ C’est pas trop tôt… »
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Que fichait ce benêt de Clad ? Etait-il tellement stupide qu’il n’avait pas comprit son message ? Il toucha la pierre lumineuse devant lui. Des paroles Cetra. Incompréhensible même par lui, le voyageur de la Rivière de la Vie… Mais, leur savoir… Il s’imprégna de cette sensation de supériorité. Qu’allait il trouver ici ? Ou plutôt, que venait-il chercher ? Ses pas le conduisirent devant l’écran d’eau toujours là, depuis le dernier passage d’humains, deux ans auparavant. Il passa sous la cascade. Des images. Toujours le même film, qui se répétait continuellement. Sans fin, délivrant son message. La Cetra… Il vit son corps léger basculer en avant, et ses longs cheveux couleur châtaigne se dénouer, s’éparpiller tandis qu’une matéria d’un blanc transparent, symbole de pureté, s’en échappait. Elle tomba sur les marches et tomba au milieu de l’eau et révéla le vert de l’espérance.
Au lieu de ressentir une certaine satisfaction à la vue de son pire crime, il ressentit, au contraire, une douleur intense. Se prenant le ventre à deux mains, il tomba à genoux, dans un long hurlement, qui déchira l’air. Un hurlement qu’elle n’avait pas poussé quand la lame du Masamune avait pénétré dans sa chair… coupant ainsi le fil de sa vie… Il s’évanouit.
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« Je vous laisse, ma ruine attend. Adieu, étrangers. » Barret regarda le vieux repartir de sa démarche traînante dans les profondeurs de la forêt. « Ce type était vraiment barge… Cette tombe sera la sienne. »
Ils sortirent du site archéologique et embarquèrent dans le Hautvent. Nanaki poussa un long soupir. « Ah… je suis fatigué. Je propose un hôtel, afin de réfléchir à tout cela… Et dormir.
_ hum… » Clad réfléchissait. Que s’était-il passé ? Pourquoi la forêt ne s’était-elle pas réveillée ?
« Peut-être, était ce fait exprès. Autre chose nous attend, sans doute… » Dainijijõ avait répondu aux pensées de Clad. Elle souriait d’un air mystérieux et il la regardait, hébété.
Son PHS sonna. « Oui ? Clad. Ah Vincent… AH ! Bon. Je suis rassuré ! … Comme tu le dis… Un miracle ! …….. D’accord… Oui, pourquoi pas ?…. On arrive……. Mais non ! …. Oui, on a un peu de temps…. Je t’expliquerais… A plus. »
Il raccrocha, assez satisfait. « Cid, et si on repartait à Mideel ? Lucrécia s’est rétablie ! Comme je te le dis ! C’est une miraculée !
_Bon, c’est toi le chef, marmonna Cid, je ne suis pas contre du repos et un bon dîner ! Allez, bande de moules ! On s’active ! »
Dainijijõ était heureuse pour Lucrécia. Elle avait réussi. Yuffie s’arrêta de vomir pour demander : « Mais ! Et Séphiroth ?!
_ Il nous attend, n’est ce pas ? Bien, qu’il prenne son mal en patience… ce …. Enfin… Il l’aura son duel… Et puis si tu veux retenter le coup de la Forêt Endormie… » répondit Clad.
« Alors, on y va ! Nous serons à Mideel dans quelques heures… Puis, je propose le village sur le continent du Nord, où il neige tout le temps, j’aime bien l’ambiance… De plus, l’hôtel de Mideel est trop petit et je ne tiens pas à partager ma chambre avec la gamine à l’estomac récalcitrant… exposa le Capitaine. Qu’est ce que tu en penses, Clad ? … Clad ? »
Mais Clad s’était endormi, le long d’une paroi, le menton sur la poitrine, fatigué par ces trois journées passées à marcher.
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« Alors, comment te sens-tu ?
_ Beaucoup mieux ! C’est incroyable ! » Lucrécia rayonnait. Qu’elle était ravissante dans cette robe courte aux fines bretelles, dont la couleur s’harmonisait avec celle de ses yeux. Oui, elle allait mieux. Et dans son esprit, Vincent ne rejetait pas l’idée que Dainijijõ y était pour quelque chose.
« Et toi, Vincent ? Ca va mieux ? J’ai appris que tu avais été blessé. » Il rougit : « Moi, très bien, mais peu importe.
_ Oh ! rit Lucrécia. Quel effacement ! Moi, ça m’importe, justement. » Elle posa sa tête sur son épaule et soupira d’aise. Il passa timidement son bras autour de la taille frêle et se remémora la scène du matin. Combien sa surprise et sa gêne avaient été grande, lorsqu’elle était entrée en grande pompe dans sa chambre avec un plateau petit-déjeuner. Il n’était même pas habillé ! Elle avait pouffé de son rougissement puis s’était précipitée vers la porte secouée d’un fou rire.
Lucrécia lui parla de sa nouvelle vie. Mais elle finit d’un air triste :
« Tu ne peux pas savoir à quel point je suis désolée pour… enfin, je sais que les mots ne changeront rien, mais j’y tiens…
_Ne reparlons pas de cela. C’est passé, c’est fini. » Essaya t il de la rassurer et surtout de se rassurer lui-même. Mais cela sonnait faux.
Peut-on vraiment oublier le passé ? Ses cauchemars, ses erreurs…. Il en reste toujours une trace dans les actions, les gens, dans le présent. Tout passé crée le présent…qui a son tour crée le futur et devient le passé…
« Ca a beau être du passé. Ca me poursuit. » Elle se leva, un peu énervée. Elle s’approcha de la fenêtre, les bras croisés, le regard se perdant au dehors. « J’ai eu tellement de remords que j’ai voulu… j’ai voulu en finir. Oui, je m’en voulais. J’arrivais même à me détester. Ce qui fut aisé. Alors, j’ai… j’ai essayé de me suicider.. Mais, rien n’y faisais. J’ai survécu. Et puis, quand tu m’as… quand tu m’as annoncé la mort de… La mort de Séphiroth, je t’en ai voulu. C’était toi le porteur de la mauvaise nouvelle. Toi, qui avait prononcé ces mots. Oui, je t’en ai voulu. Et puis, j’ai pensé que ce n’était pas de ta faute, c’était si ridicule. C’était la mienne. Le projet, et tout le reste… Alors, j’ai fuit. » Elle soupira. Vincent s’était levé, il ne savait pas quoi faire. Pas quoi dire. « Je courais sans cesse vers nulle part. J’ai viré clandestine, je n’avais plus toute ma tête, je voulais aller je ne savais où… Mourir de fatigue, j’en savais rien…. Au fond de moi-même, j’espérais me faire dévorer par une bête sauvage. Et, c’est arrivé. Face au Zolom, je n’avais aucune chance. Je voulais qu’il me tue. Et puis… Dainijijõ est arrivée. Elle ma sauvée. J’ai essayé de me laisser mourir à petit feu, encore une fois. Et alors, le lac de Mideel… La rivière de la vie…. Comme elle ne voulait pas de moi, je me suis que je viendrais à elle. Me jeter dedans. Mais encore une fois, Dai m’a sauvée. Et petit à petit, elle m’a redonné goût à la vie. Oh, je n’ai pas oublié, loin de là mais… Je ne faisais que survivre. Elle disait de vivre les instants que mon fils n’avait pas vécu, parce que c’est une chance… Vivre pour lui… »
Elle était au bord des larmes. Vincent la prit par les épaules ne sachant que dire. « Mon fils, hoqueta t elle, mon fils…. Qu’aurais-je donné pour te voir grandir… il est mort ! Mon fils, un parfait inconnu pour moi. » Vincent ne répondit rien. Elle avait raison, elle ne s’en doutait pas. Son fils ne soupçonnait pas son existence. Jamais. Tous deux de parfaits inconnus. Mais unis par les liens du sang. Il murmura pour lui-même : « Lucrécia, je sais que c’est bête mais ton fils ne peut pas t’être inconnu, car il fait partie de toi. Même avant sa naissance, vous étiez liés, comme une fusion… Ca, ça ne peut se nier. »
Même s’il savait que sous un certain angle, Séphiroth était un parfait étranger pour sa mère, parce qu’il ne s’était jamais vu, c’était tout de même son fils.
Lucrécia se retourna et sourit. « Tu as raison, mais…
_N’y pense plus, tu te fais du mal, Lucrécia. » Il passa sa main sous son menton et caressa sa joue du pouce.
« Je sais… » Elle baissa les yeux. Mais c’est tout ce que je mérite. « Vincent… Je voulais… Non, rien…» Elle se recula et se dirigea vers sa chambre. « J’aimerais être un peu seule. » Elle ferma la porte mettant fin à toute conversation.
Vincent soupira. L’avoir retrouvée était un bonheur ; Mais, il sentait bien que Lucrécia avait érigé une barrière autour d’elle. C’était normal, après toutes ces années. Mais leurs relations étaient devenues en quelques jours si proches… Plus que tout ce qu’il aurait souhaité. Il se demandait si… Non, c’était idiot. Il se mit à penser à Séphiroth. Si seulement il y avait une chance de le raisonner, de le secouer, le sortir de sa folie… Pour ne pas qu’il meure encore pour rien, pour que Lucrécia soit heureuse, vraiment. Et peut-être que lui aussi… Mais méritait-il le bonheur ?
**
Elle observait sa barrette… Un cadeau de Vincent… Ses vingt-cinq ans…
Devrais-je lui avouer ? Je me sens si mal… Mal dans mon corps, dans mon cœur… Je lui ai menti, j’ai tout caché… Pour lui. Mais, mes sentiments sont-ils les mêmes ? C’est si dur… Je ne sais pas, je ne sais plus. Je crois que oui, mais en suis-je sûre ? Tant d’années ont passé. Qu’a t’il fait pendant tout ce temps ? J’ai fait tant d’erreurs… Oh, quelle faute. Je m’en veux, affreusement, affreusement, oui. Tant de mal. A lui, et à… Séphiroth. Oh, pourquoi ? Aimais-je sincèrement Hojo ? Je ne sais plus. Il était si horrible… Science, science… Une telle cause méritait-elle autant de sacrifices ? Ce qu’il m’a fait… Ce qu’il nous a fait à mon fils et à moi… J’aurais dû être plus clairvoyante. C’est ma faute… Attendre et ne pas agir dans la précipitation. Je ne savais plus… Alors, on en serait sûrement pas là… Peut-être j’aurais fondé une famille avec Vincent… Peut-être. Ou pas. J’ai fait du mal à tout le monde…
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On frappa à la porte. Vincent sortit de ses pensées sombres et alla ouvrir. Dainijijõ lui faisait face, souriante. « Bonjour, Vincent. C’est la forme, on dirait. Tu as l’air d’aller mieux, ça fait plaisir. » Derrière elle, venaient les autres. Vincent s’effaça pour les laisser entrer. Et le groupe fut enfin réuni. « Alors, Vincent ? Où est donc Lucrécia ? demanda Nanaki. Elle va mieux, non ?
_Oui, oui. Elle est dans sa chambre et…
_Lucrécia ! s’exclama Dainijijõ, en apercevant la petite forme fluette. Mon amie ! » Elles s’étreignirent comme de vieilles amies.
« C’est dingue ! dit Barret. Alors que… » Il secoua la tête. « Peu importe. »
Dainijijõ sauta au cou de Vincent, en le remerciant chaleureusement, ce qui fit rougir celui-ci et rire le reste de la troupe, y compris Lucrécia.
Chacun s’installa comme il put dans la petite salle à manger. « Alors, Vincent, déclara posément Clad en prenant le verre qu’il lui tendait, que comptes-tu faire ?
_Et bien… réfléchit-il.
_C’est pas tout ça, coupa Yuffie précipitamment, mais il s’est passé plein de choses et il faut aller à la Cité Cetra, parce que Séphiroth
_YUFFIE TAIS-TOI ! » hurlèrent tous les membres d’AVALANCHE.
Trop tard, le mal était fait. Lucrécia lâcha son verre qui se brisa en milles morceaux, tout comme ses pensées. Elle porta ses mains tremblantes à son front.
«Séph… Séphi..roth… Vivant… » Barret ficha une grosse baffe à Yuffie qui alla se planter derrière le sofa. « Petite écervelée !! Tu te rends compte à quel point ta grande langue bien pendue est source de problèmes ! » Vincent soutint Lucrécia. Ce qu’elle ressentait était inexprimable… Du bonheur, de la confusion… Qu’en savait-il ? « Séphiroth, mon fils… »
Elle se ressaisit difficilement et repoussant Vincent, elle le regarda. « Alors, il est en vie ? Mais, tu… Tu… m’avais dit qu’il était mort » acheva t elle dans un souffle. Dainijijõ ferma les yeux douloureusement.
« Et oui, qu’il est vivant ! Malgré tout le mal qu’on s’est donné pour s’en débarrasser ! hahahaha ! rit nerveusement Clad. N’étant apparemment pas dans son état normal, il se mit à déballer son sac : « Ce sans-cœur qui a tué ma mère ! Qui a mis le feu à mon village ! Qui a fait des tas de victimes ! Un tueur, oui ! Un tueur froid et sans pitié, au profit de la Shinra. Ahahahaha ! Vivant !
_Mais, Clad, arrête ! s’affola Tifa voyant Lucrécia blêmir davantage, sanglotant.
_Pourquoi faire ? Il faut bien qu’elle sache. Son fils, c’est un monstre ! s’exclama t il en roulant des yeux. Il a tenté avec l’aide de cette calamité de Jénova de détruire l’humanité ! Comme ça il aurait régné sur le monde ! Il était fou à lier ! Sans parler du meurtre d’Aéris, notre amie, la dernière Cetra ! Qui nous la rendra ? Qui nous rendra ceux que nous avons chéris puis perdus ? Toi peut-être ? Toi, qui est rongée par la culpabilité ? Ta souffrance n’est pas une grande contrepartie !
_Mais Clad ! Mais tais-toi, enfin ! Tu ne vois pas que tu lui fais du mal ! » hurla Vincent. Les autres restèrent figés, n’arrivant pas à bouger pour faire taire Clad, trop terrifié à l’idée des effets de ses paroles.
« NON ! Vincent ! Tu m’as fait taire à la cascade. Tu as préféré lui mentir ! Tu as préféré te taire pour alléger ta conscience ! Mais, là, non ! » Alors Clad raconta tout, tout depuis son arrivée à la Shinra, tout. Il se vida, crevant son abcès. Il n’était plus lui-même, ses yeux brillaient d’un éclat surnaturel.
Quant à Lucrécia, elle n’avait plus contenance. Elle se sentait poignardée cent fois. Chaque mot de Clad la traversait. Comment expliquer ce qu’elle ressentait ? Elle avait enfanté… non, c’était de sa faute… le Projet, tout le reste… Elle se sentait coupable.
Coupable.
Coupable.
Coupable.
Sa faute…
Sa faute…Sa faute… Sa faute… Sa faute… Sa faute… Sa faute…
Elle se leva précipitamment, et malgré le fait qu’elle sentait son corps si lourd, lourd de responsabilité, elle s’enfuit. Encore… Fuir.
Tout se précipita. Alors qu’ils se sentaient encore un peu alourdis par ce qu’il s’était passé, tous réagirent. Dainijijõ relâcha ses muscles et partit, talonnée par un Vincent décomposé. Barret se jeta sur Clad dans un mouvement brusque et à l’aide de puissantes baffes parvint à le faire taire alors qu’il s’était mis à hurler les pires horreurs à Lucrécia.
Sonné, il repris ses esprits, se redressa un peu en se tenant le front. « Que ? Que s’est-il passé ? J’ai l’impression qu’un avion m’a atterrit dessus…
_ Tu en as de bonnes, toi ! s’écria Cid. Tu te rends compte ? Comment as-tu pu dire des choses pareilles ?
_Dit quoi ? Clad paraissait stupéfait.
_Hein ? Tu ne te rappelles pas ? » Cid ne comprenait rien, pas plus que les autres d’ailleurs.
_De quoi tu parles ?
_Mais… Mais ! Mais tu viens de dire toute la vérité sur Séphiroth à sa mère ! Coupa Tifa. Tu ne t’en souviens pas ? Tu lui as fait du mal !
_Mais !? » Clad ne saisissait plus grand chose. Pendant un instant, il avait cru que quelque chose s’était emparé de son esprit, faisait resurgir un Clad cruel, impitoyable, mégalomane. Une partie de lui-même qu’il ne contrôlait pas… C’était… effrayant.
**
Il se trouvait au-dessus de l’autel. Elle priait. Il ne voyait que ses cheveux châtains. « Tue-la, mon fils ! Tue-la ! Elle n’est pas comme nous ! Elle nous anéantira ! Alors, tue-la ! C’est notre seule occasion ! » Il serra le pommeau de son épée… Et s’élança.
L’angle changea. Séphiroth se retrouva alors spectateur de son acte. Il se vit arriver de nulle part. La lame du Masamune s’enfonça dans la chair palpitante de la jeune Cetra. Elle ouvrit les yeux, surprise puis ils perdirent leur éclat et elle s’affaissa. Tout se passait au ralenti, chaque geste, chaque souffle… Lentement, il retira la lame du corps. Cela semblait interminable. Un sourire illumina alors son visage. Un sourire sadique. Alors que Clad pleurait sur la dépouille de son amie, il se vit dans son délire, les bras levés vers le ciel
Apparut alors, la jeune femme qui venait le hanter, parfois. Assise sur le bord de l’autel, elle regardait la scène. « Alors, vois-tu, Séphiroth ? Ce meurtre était-il indispensable ?
_Elle représentait un obstacle…
_Peut-être… Mais regarde la douleur que tu as créée… »
Il se tourna vers le groupe qui pleurait son amie.
« Qui es-tu ? demanda t il au spectre.
-Je te l’ai déjà dit, non ? » Elle sourit.
« Que me veux-tu ?
_Que tu saches la vérité.
_Quelle vérité ?
_Tu verras, tu apprendras…
_Pourquoi ? »
Clad souleva le corps d’Aéris et se dirigea vers l’escalier de verre. « Suivons-les, tu viens ?
_Ai-je le choix, je ne contrôle pas ce rêve.
_C’est vrai. » Ils suivirent le groupe.
Clad mis à l’eau Aéris qui souriait, toujours même dans la mort. Tandis qu’elle s’enfonçait lentement dans l’eau, une tristesse s’empara de Séphiroth. « As-tu compris ?
_Quoi ?
_Cette douleur…
_Ce n’est que faiblesse. Mais… Je crois… Clad a du ressentir un vide… Je ne sais pas… trop… Comment dire…
_L’as tu déjà ressenti ?
_Jénova… Mère me manque…
_Tu crois que ce vide, c’est elle ?
_Pourquoi dis-tu cela ?
_Ne ressens-tu pas ce vide pour quelqu’un d’autre ? Quelqu’un qui te manque.
_Que dis-tu ? Je ne comprends pas ! Je me fiche de cela !
_Tu verras…
_De quoi ? Je n’en ai rien à faire, je ne veux pas !
_Pourtant il le faut.
_Pourquoi ? Je n’en ai pas besoin.
_Si. C’est vital.
_Je n’ai besoin de rien, ni de personne. Je suis supérieur !
_Tu comprendras que tout ceci est vain.
_Non.
_Il le faudra bien, parce que c’est la vérité.
_Qui es-tu, bon sang ? !
_Tu le sais.
_Vas-t’en, je ne veux plus te voir ! Laisse-moi tranquille !
_Tatatata. Tu n’as pas le choix. C’est moi qui dirige, ici.
_J’ai l’impression que nous allons nous revoir… Mais pas en rêve…
_Eh, oui. Quand tu seras prêt.
_Prêt ? A quoi ?
_C’est pour bientôt… »
**
Lucrécia avait couru pendant un court instant. Elle s’était soudainement épuisée. Elle avait tellement envie de vomir tant son dégoût d’elle-même était grand… Elle longea le lac, elle se sentait attirée par cette masse verte. Il s’en dégageait un sentiment de plénitude et de calme. Elle s’agenouilla près de l’onde et y plongea la main. Quel gâchis ! Le Projet… Le Projet n’avait servit qu’à construire une arme ! La Shinra n’était qu’un édifice, un miroir reflétant la folie humaine. Argent, pouvoir… toujours, toujours plus… Et son fils… Faisait partie de cette macabre entreprise ! Il en était un instrument ! Quelle honte… Elle avait eu si honte, après sa naissance…. Honte d’elle, de ses actes, de ses paroles… Encore une erreur de plus.
Mais Vincent avait promis… Promis de veiller sur son fils. Pourquoi l’avait-il laissé à l’appétit de la Shinra ? Que s’était-il passé ? Tant d’années à se cacher derrière une cascade. A regarder les rayons du soleil filtrés par l’eau. Mais maintenant, sa culpabilité était telle… Si elle n’avait pas fui, si elle s’était montrée plus forte…
Alors, son fils était en vie… Mais voulant détruite la Planète… Et Jénova qui n’était pas une Cetra… La science n’était pas si exacte. Elle s’était trompée…
Je veux le voir. Je veux voir mon fils. Qu’importe le danger, peu m’importe de mourir. Je me fiche de que tu as fait ou de ce que tu feras. Même si je mourais de tes propres mains, je ne te renierais pas. Tu es mon fils, et je t’aime.
Elle sentit alors deux paires de bras la soutenir alors qu’elle croulait sous le poids de la faute. Elle n’avait pas conscience de marcher. Elle était loin, très loin… Alors que Vincent et Dainijijõ l’emportaient chez elle, elle murmura pour-elle même : « Le pardon existe t il pour une telle faute ? » Vincent ne répondit pas. Il pensait encore à cela. Pendant trente ans, dans ce cercueil où il avait été enfermé, il y avait pensé…
**
Clad se tordait les mains bredouillant des excuses inutiles, insistant sur le fait qu’il n’était plus lui-même. Lucrécia restait absente, elle se perdait… Et malgré cette culpabilité, cette horreur de ce que son fils avait ou voulait faire, elle désirait plus que tout le voir… Malgré tout… Trente-deux ans d’attente… A quoi servait la vie si les espoirs étaient vains ? Les autres, ces inconnus la fixaient, ne sachant que dire… Pauvre femme. Une sorte de compassion se lisait dans leurs yeux. Lucrécia était pourtant la mère de Séphiroth… Mais était-elle responsable de la folie de son fils ? Non, elle ne pouvait pas… Une sorte de barrière psychologique s’était installée entre eux et cette femme les protégeant réciproquement. Clad se sentait si mal à l’aise. Il n’avait pas voulu cela, même si c’était la mère de son ennemi… Pas comme ça. Et il ne savait toujours pas pourquoi il avait parlé. Une partie de lui-même détestait Lucrécia. La mère de son pire ennemi.
Cid n’aimait décidément pas cette ambiance. Il tirait sur sa cigarette d’un air pensif. Bon, Clad avait dit ce qu’il ne fallait SURTOUT ne pas dire. Mais ce qui était fait était FAIT. Et on n’y pouvait RIEN. S’il avait réagit plus tôt… Il aurait du faire taire Clad. Mais ce qui le gênait, c’était ce silence pesant, durant lequel on se regarde, on se juge… Il avait vu la scission : Vincent et Dainijijõ s’étaient rangés derrière Lucrécia et jaugeaient Clad. Il prit le risque de briser cette atmosphère tendue. « Bon, ben c’est pas tout ça les jeunes, mais bon, on va pas rester là à se reluquer. Je propose qu’on aille à Icile à l’hôtel pour dormir et méditer là-dessus. » Tifa regarda Cid avec reconnaissance. « Bien, soupira Dainijijõ, mais avant mangeons quelque chose. » Lucrécia se leva, mais ce ne fût que pour se cloîtrer dans sa chambre. Vincent baissa les bras, impuissant.
S’en suivit un repas frugal et… silencieux. On entendait juste les bruits de mastication et de déglutition. Vincent était écœuré. Il ne toucha pas à son assiette mais Dainijijõ la poussa vers lui. Elle le regardait d’un air appuyé. « Ca ne sert à rien… Mange et va lui parler. » Ses lèvres n’avaient pas bougé. Mais il était sûr d’avoir entendu sa voix. Comme elle le fixait encore, il mangea distraitement. Clad rompit le silence glacial, il n’aimait pas ça. « Je… je ne sais pas ce qui m’a pris… j’ai eu l’impression de ne pas être moi-même… Je sais, les mots n’y changeront rien, mais, je suis désolé… vraiment. Mais tout ceci ne m’empêchera pas d’atteindre mon but. Empêcher Séphiroth de déclencher cette Cérémonie, par tous les moyens. »
Vincent se leva alors de table, au grand dam de Dainijijõ, et alla frapper à la porte de Lucrécia. Elle ne répondit pas. Dainijijõ eut peur que Lucrécia ne fasse une bêtise. Mais la porte n’était pas verrouillée, et Vincent entra, laissa les autres discuter des préparatifs. Lucrécia n’avait pas bougé. Elle était allongée sur son lit, tournant le dos à la porte, le regard vide. Elle avait les traits tirés. « Alors, toi aussi ? » Lucrécia, ne m’en veut pas…Vincent s’assit sur le rebord du lit, Lucrécia se redressa. « Pourquoi ? Tu vas le tuer… Si tu
_Ne dis pas de bêtises. Comment peux-tu dire de telles choses ? Mais avais-je le choix, la première fois ?
_La Planète ou lui ?
_On peut dire ça. C’était inévitable, Lucrécia. Je sais, je t’ai menti et je m’en veux. Je voulais tellement te préserver… Mais, maintenant, il n’est pas trop tard… J’aimerais tant le raisonner… Dainijijõ est de mon avis, je crois…
_ Elle ne ferait pas de mal à une mouche. Elle part aussi ? Et toi…
_ Oh, Lucrécia. J’aimerais tant rester auprès de toi, mais il faut que je parte.
_Je suis trop égoïste, mais j’ai peur…. Si rien de tout ceci n’était…
_Chut… Ce n’est pas de ta faute si Séphiroth est… »
Lucrécia pleurait. « Ma faute. Si, ça l’est. J’aurais du empêcher le Projet. J’ai commis une erreur irréparable.
_Mais… » Vincent voulait la consoler, trouver les mots justes… Elle le rejeta, le visage décomposé. « Va-t’en ! Pars ! Je n’apporte que le malheur ! Va !
_ D’accord, Lucrécia. Mais promets-moi une chose. Ne tente rien d’insensé avant mon retour. Fais le pour lui, fais-le pour toi. »
Ainsi, Vincent s’était décidé. Il sortit de la chambre. Ce n’était pas de gaieté de cœur s’il s’en allait. Les autres s’attendaient à ce qu’il reste, mais il aimait surprendre. Et puis, il avait une vieille promesse de trente-deux ans à tenir… Maintenant, il y avait un espoir. Infime, peut-être mais il existait. Il n’était plus lié que par un souvenir, mais par Lucrécia elle-même. Il enfila sa cape carmine et se dirigea vers le Hautvent.
***
Notes : Chapitre 6 fini ! Et bien, après plusieurs mois, (presque un an tiens !) Voilà ce foutu chapitre 6 ! Mais bon, j’suis en TS, moi… Il faut bien bosser, pour avoir ce fichu diplôme qu’est le bac.
Breffffffff ! Ce chapitre me plaît autant qu’il me frustre. Il y a quelques trucs drôles (pauvre Yuffie), et d’autres moins… J’admets, Clad n’a pas le beau rôle mais, bon. En y repensant, c’était un peu bidon, la façon dont Lucrécia apprends la vérité, mais je ne voyais pas comment faire. Et pis comme ça c’est brutal, et Lucrécia s’en prend plein. Il est vrai qu’il y a pas trop d’action, mais ça va venir ! Que dire, sais plus, moi… Et le truc du p’tit vieux… Tss-tss… Pourquoi la forêt endormie se réveille pas ? C’était juste pour les faire revenir à Mideel… C’est nul, je sais. Mais il faut bien que Vincent revienne ! J’aime bien ce ch’tit gars, moi. Il est cool ! C’est l’un des meilleurs persos du jeu, question baston. On voit pas beaucoup Seph dans ce chapitre. Je le trouve très centré sur Vincent et Lucia, mais bon c’est pour l’histoire. Lu s’en veut, Vincent aussi… C’est d’un gai !
Le prochain chapitre est le pivot de l’histoire, après tout va s’enchaîner. Dainijijõ va prendre plus d’importance et s’étoffer…
J’espère que tout est clair. Parce je sais plus quoi dire, moi.
Devil : C’est parce qu’il n’y a rien à dire !
Aya : Grmup !! Va te faire voir !
Bon, ben c’est tout ce que j’ai à dire sur ce chapitre… Pour les questions c’est sur aya_et_cie@yahoo.fr . Je tiens à remercie Shadow 1109 pour son e-mail (Devil : Oh ! Un lecteur !) Pour mon site : http://ayafics.site.voila.fr Enjoy !
(Angel : visitez-le !
Devil : Aya t’a soudoyé combien pour ça ?
Aya : ^_^ ;;;.)
Chapitre 7 : Mensonges et vérité.
Que va-t-il se passer à la cité Cetra ?
Elle savait bien que Séphiroth les attendait là.
Séphiroth VS Dainijijõ.
« Séphiroth ! » Tous se retournèrent. Dainijijõ se tenait en hauteur…
Retour vers le passé.
« Voilà ta vérité ! »
A plus ! Aya Völsunga.
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